Mon amie, Véronique, franco-tchadienne, me racontait que lorsqu’elle était encore une petite fille, il y a environ trente cinq ans, combien la végétation était luxuriante tout autour de la capitale.
Là, aux portes de N’Djaména, il y avait beaucoup d’arbres, on pouvait y voir les girafes, les éléphants, des gazelles, des phacochères et autres. Aujourd’hui il n’y a plus qu’une savane avec des forêts légères. De la belle forêt ont persisté les acacias, les neems, les tamariniers, les palmiers.
La guerre civile de 1979-1980 et toutes les autres qui ont suivi, ont déversé dans les villages périphériques de la capitale, N’Djaména, un flot de population venue de l’intérieur du pays. Le besoin en bois de chauffe s’est fait croissant entraînant la déforestation, et ... les inondations. Les villages sont inondés en saison des pluies et les habitants se rendent en barque à N’Djaména.
La croissance de la population humaine exerce une forte pression et fait peser de lourdes contraintes sur la nature. Dans de nombreux pays, les agriculteurs transforment des terres naturelles en champsde culture tandis que les villes et les routes empiètent sans cesse davantage sur la nature.
La faune est riche et abondante en particulier dans les régions de Sahr et d'Am-Timan, situés respectivement au Bahr Koh et dans le Salamat, au sud du pays.
Les montagnes du Tibesti sont le domaine de l'addax, oryx, gazelle du désert. Le guépard et le fameux mouflon à manchettes aux cornes en spirale ont aujourd'hui pratiquement disparus.
Dans la savane du Chari-Baguirmi et du Salamat, ainsi que dans le Bahr Koh, une quantité d'espèces se côtoie : éléphants et buffles, antilopes de toutes sortes, girafes, autruches, lions, panthères et, plus rarement, guépards et rhinocéros. Hippopotames et crocrodiles se rencontrent dans les cours d'eaux.
Plusieurs parcs nationaux et réserves ont été crées au Tchad, notamment les parcs nationaux de Zakouma (d'une superficie de 3 000 km2 à 700 km de N' Djamena), de Manda, d'Abou Telfane, de Fada-Archei, de Balir Salamat, de Ouadi-Rime et Ouadi Achim.
Cette fois je vais vous présenter les antilopes, en commençant par l’addax, emblème du Sahara et du Sahel.
Je vous ai emmenées, il n’y a pas longtemps, au Parc de Zakouma pour vous faire découvrir les éléphants et les girafes.
Mon amie, Véronique, franco-tchadienne, me racontait que lorsqu’elle était encore une petite fille, il y a environ trente cinq ans, combien la végétation était luxuriante tout autour de la capitale.Là, aux portes de N’Djaména, il y avait beaucoup d’arbres, on pouvait y voir les girafes, les éléphants, des gazelles, des phacochères et autres. Aujourd’hui il n’y a plus qu’une savane avec des forêts légères. De la belle forêt ont persisté les acacias, les neems, les tamariniers, les palmiers.La guerre civile de 1979-1980 et toutes les autres qui ont suivi, ont déversé dans les villages périphériques de la capitale, N’Djaména, un flot de population venue de l’intérieur du pays. Le besoin en bois de chauffe s’est fait croissant entraînant la déforestation, et ... les inondations. Les villages sont inondés en saison des pluies et les habitants se rendent en barque à N’Djaména.La croissance de la population humaine exerce une forte pression et fait peser de lourdes contraintes sur la nature. Dans de nombreux pays, les agriculteurs transforment des terres naturelles en champsde culture tandis que les villes et les routes empiètent sans cesse davantage sur la nature.La faune est riche et abondante en particulier dans les régions de Sahr et d'Am-Timan, situés respectivement au Bahr Koh et dans le Salamat, au sud du pays.
