Zéphyr se trouve derrière Chloris qu’il poursuit séduit par sa beauté, il l’enleva l’épousa et lui accorda la souveraineté sur les fleurs. Il la transformera en Flore, Déesse des fleurs, des jardins, de la jeunesse. (tableau de Botticelli) Flore est représentée chez les romains le plus souvent la tête ornée de fleurs tenant dans ses mains soit une corne d'abondance soit une couronne de fleurs.
Ils croyaient également que Flore était la protectrice des vierges. D’ailleurs, dans le christianisme ésotérique la Sainte Vierge est appelée Rosa Mystica – la Rose mystique, une continuation peut-être du mythe de Flore.
Flore, celle qui fleurit, est la divinité romaine des fleurs, des jardins, de la floraison des arbres, des plantes des champs et également de la jeunesse. Elle incarne la nature dans son ensemble et son nom vient à désigner la vie végétale.
Pendant les derniers jours d’avril et les premiers jours de mai, on célébrait en son honneur les floralies, fêtes nocturnes où régnait une grande licence. La fête des jeux floraux à Rome était réputée par l’impudicité qui y régnait. Les femmes y assistaient nues et le débordement était prodigieux. Selon un rituel lié à cette croyance, les jeunes filles rendaient hommage à la déesse, en dansant la nuit, dans la lumière des torches allumées. Les Romains appelaient ces fêtes Floralia, les Daces. Ils croyaient également que Flora était la protectrice des vierges. D’ailleurs, dans le christianisme ésotérique la Sainte Vierge est appelée Rosa Mystica – la Rose mystique, une continuation peut-être du mythe de Flora.
Ces réjouissances d’avril et de mai furent à l’origine de la danse du mât enrubanné. Des bouquets étaient cueillis pour symboliser le printemps et le réveil de la nature.
Flore donne du charme à la jeunesse, l’arôme au vin, la douceur au miel.
La déesse des fleurs nous apprend à respecter ce qui croît tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur de nous. Elle nous rappelle que nous devons être attentifs au plaisir, à la beauté du printemps et à la vie nouvelle partout où nous le rencontrons. Alors si on l’écoutait ?