Je n'aurais pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurais pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurais pas le temps
De tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœur
Et tant de fleur
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cents ans
Je n'aurais pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
En lisant le blog de Lyndat je me suis rendue compte que je ne prenais pas le temps de faire certaines choses comme aller à la piscine faire de l’aquagym. Mais pourquoi ? Parce que je n’ai pas le temps…
Lorsque je suis en France je suis débordée ! Dès notre arrivée, il me faut réveiller la maisonnée : ouvrir tous les volets pour la sortir de sa léthargie, et là à moi la poussière, les toiles d’araignées, la maison doit être belle pour les festivités de fin d’année ! Et puis les courses, les repas, les balades, le jardin à remettre en état. C’est vrai que je n’ai pas le temps de tout faire, je me demande si je ne serais pas empotée des fois ? Encore une fois, je n’ai pu voir ma grande sœur qui habite dans le Morbihan, ni mon frère qui habite en Normandie aux dernières vacances de Noël. J’ai négligé certains de mes amis ! Je sais, ce n’est pas bien mais ne culpabilise pas. Le temps a passé si vite entourée des miens, et je m’interroge : serais-je une égoïste ?
En principe pour les vacances d’été, j’ai beaucoup plus de temps. Mais, vacances d’été ou d’hiver, toujours j’implore le temps
… « ô temps suspend ton vol » …
A N’Djaména, j’ai choisi ces dernières années de seconder bénévolement mon mari dans les tâches administratives au bureau car il ne peut pas tout faire, et là, je suis dévorée par le temps, complètement happée. Mon époux est avant tout un technicien qui aime son métier, un peu trop à mon goût. J’ai à maintes reprises expliqué ce qui nous avait amené au Tchad. Comme il y a toujours de nouvelles amies qui prennent le train en marche, dès demain je lèverais un coin du voile sur ce que nous sommes et ce que nous faisons pour satisfaire à vos questions.
J’ai lu le blog de Lyndat tout en fredonnant une des chansons de Michel Fugain que j’aime, je vous livre les paroles mais peut-être les connaissez-vous : Je n’aurais pas le temps, pas le temps ? Il y a une dizaine d’années nous faisions partie d’une chorale : Los Nasaras (Nasara : blanc au Tchad) et cette chanson était à notre répertoire.
J’aime aussi fredonner : Quand l’oiseau chante, chante la vie chante comme si tu devais mourir demain, Nous on a la mer, Fais comme l’oiseau, C’est une belle histoire. Pour me mettre en forme je chante aussi le petit oiseau de toutes les couleurs de Bécaud. Et puis bien d’autres. Mais là où le virtuel a du bon c’est que vous ne m’entendez pas et heureusement car je chante faux !
Bisous
très contente de savoir ce qu'est ta vie au Tchad ! enfin demain ou après demain il est agréable d'essayer d'imaginer les personnes que l'on aime dans leur univers . merci et bon week end gros gros bisous
Tu es trop indulgente avec la mamie que je suis : bientôt 76 ans quand même ! Je te remercie des tes éloges même s'ils sont quelque peu dithyrambiques...
Non, je ne sais pas ce que tu fais au Tchad, toi qui as tellement envie de retrouver ta chère Bretagne et ta non moins chère famille... Mais je suppose que tu as de bonnes raisons... Si tu nous en fais part je serai effectivement ravie.
Mais non, tu n'es pas égoïste, il est bien normal que tu profites de ta famille la plus proche et les jours sont si courts... et le temps file si vite...
je vais dormir, je reviens de chanter et la fatigue se fait sentir... Groses bises