Je me demande de quoi est nourri l’imaginaire de mes amies et je suis à peu près sûre qu’elles seront déçues de la réponse au pourquoi.
Pour répondre à cette question il me fallait commencer par le début, par cette bulle géante qui nous a propulsés en Afrique. Ne soyez pas trop pressées de savoir et admirez au passage une belle région de notre France, la Bretagne, et des pays qui sont peu connus : le Mozambique et le Tchad.
Après avoir bien traîné des pieds j’acceptais de partir, et de renoncer à ma vie de famille, à cette boutique qui me tenait tant à cœur et pour lequel j’avais beaucoup galéré. Et me voilà un beau jour partie. 11 heures d’avion pour arriver à Maputo, la capitale, pour moi le bout du monde.
Le pays était encore en guerre. La prudence est requise à Maputo. Nous ne devions pas nous écarter des grands axes en ville, ne pas circuler la nuit et ne pas en sortir. Notre maison de fonction était belle, avec un jardin sans fleurs, mais tous ces grillages, toutes ces portes blindée, et ces barreaux aux fenêtres faisaient de moi une prisonnière. J’étais une étrangère, j’avais perdu mon identité …
Octobre 1991 : c’est la meilleure saison elle va de mai à octobre, avec un 22°C et du soleil, c’est l’idéal pour une bretonne. Le reste de l’année le pays est arrosé d’averses fréquentes et les températures peuvent alors dépasser les 30°C.
Je devais vite apprendre la langue officielle, le portugais si je voulais me faire comprendre, me familiariser avec la monnaie locale, le métical car seul l’argent liquide était accepté. Une nouvelle vie commençait à l’aube de mes 50 ans.
Moi la bosseuse, je ne travaillerais plus pendant la durée du contrat de mon époux. Une nouvelle vie commençait à l’aube de mes 50 ans, alors que j'avais laissé une partie de moi en France.
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Je me demande de quoi est nourri l’imaginaire de mes amies et je suis à peu près sûre qu’elles seront déçues de la réponse au pourquoi.Pour répondre à cette question il me fallait commencer par le début, par cette bulle géante qui nous a propulsés en Afrique. Ne soyez pas trop pressées de savoir et admirez au passage une belle région de notre France, la Bretagne, et des pays qui sont peu connus : le Mozambique et le Tchad.Après avoir bien traîné des pieds j’acceptais de partir, et de renoncer à ma vie de famille, à cette boutique qui me tenait tant à cœur et pour lequel j’avais beaucoup galéré. Et me voilà un beau jour partie. 11 heures d’avion pour arriver à Maputo, la capitale, pour moi le bout du monde.Le pays était encore en guerre. La prudence est requise à Maputo. Nous ne devions pas nous écarter des grands axes en ville, ne pas circuler la nuit et ne pas en sortir. Notre maison de fonction était belle, avec un jardin sans fleurs, mais tous ces grillages, toutes ces portes blindée, et ces barreaux aux fenêtres faisaient de moi une prisonnière. J’étais une étrangère, j’avais perdu mon identité …Octobre 1991 : c’est la meilleure saison elle va de mai à octobre, avec un 22°C et du soleil, c’est l’idéal pour une bretonne. Le reste de l’année le pays est arrosé d’averses fréquentes et les températures peuvent alors dépasser les 30°C.Je devais vite apprendre la langue officielle, le portugais si je voulais me faire comprendre, me familiariser avec la monnaie locale, le métical car seul l’argent liquide était accepté. Une nouvelle vie commençait à l’aube de mes 50 ans.
Quand je pense que je devrais être en train de visiter Dakar depuis le milieu de l'après-midi ..... ! Snif !
je suis impatiente de connaitre la suite de tes péripéties, te lire est un vrai bonheur, un dépaysement assuré et plein encore mais je suis patiente, ça se mérite !!! je t embrasse bisous
Super ton histoire, tu as eu beaucoup de courage, on attend la suite...
Bises+++++ et à très vite !
Hélàs ! pas le temps de lire ton Blog, tu sais pourtant que j'adore....
Bon d'accord ma belle je ne dévoilerai pas tes secrets (surtout ceux que je ne connais pas ! MDR ) mais j'attends la suite avec impatience et tu as juré de nous faire languir...
Bon, alors on attendra.... Bisous.
je comprends que tu est en fait coupée en deux à présent car depuis tes cinquante ans, tu as eu le temps d'aimer ces nouvelles cultures et des paysages aussi si mmagnifiques, puis etre loin des siens et de ses origines!! pas faciles profites au maximum de ces deux vies, c'était ton destin, et un très beau destin ! j'attends tes nouveaux articles avec impatience pour connaitre un peu plus ta vie labas !! je t embrasse très affectueusement bizz
Tu devrais écrire un livre sur tes tribulation et sur ta vie, toi la bretonne expatriée, cela ferait un souvenir pour tes petits enfants.
J'attends la suite...
Bisous