Nous laissons Hélène dans cet havre de paix qu’est l’hôtel de Maroua, et partons pour la route des pitons volcaniques jusqu’au col de Koza où le point de vue est d’une beauté à couper le souffle.
Christine et moi n’avons pas pris nos chaussures de marche car avec Hélène nous n’avions pas prévu d’escalades. Mais rien ne nous arrête et si nous voulons atteindre le village il n’y a qu’un moyen, laisser la voiture sur le bord de la piste et grimper. Cette randonnée ne présente pas de difficulté physique, les dénivelés ne sont pas très élevés entre 300 et 600 mètres.
L’escalade est rude pour arriver jusqu’au village … mais on y arrive
quand même, et cela en vaut la peine. Christine avec ses claquettes a plus de mal que moi à avancer. La chaleur est accablante. Nos chaussures seront fichues mais ce n’est pas grave.
Nous sommes au cœur du pays des Kapsiki, le domaine des plus grands agriculteurs du monde. Les villages sont perchés au sommet des montagnes et ne sont pas faciles d’accès, mais le paysage mérite des efforts.
Sur les versants de la montagne le mil et le sorgho sont cultivés sur la pierre dans des « champs » aménagés en terrasse dans un chaos qui semble avoir éclaté, tant il y a d’énormes amoncellements de rochers.
Gros bisous et bonne journée ma jolie !