Ah, zut mon mercredi !
Il faut dire que ma nuit blanche de mardi, les 140 Km en voiture pour ramener ma grand-mère dans ses quartiers d'hiver, mon exaspération devant les caprices supposés de mes deux élèves qui semblent ne pas être malades mais qui font tout pour ne pas venir en classe, m'ont sûrement épuisée. Alors mercredi soir, je me suis assoupie oubliant ainsi de rédiger mon bilan de la journée qui, entre l'ordinateur et le voyage ont vu mes exercices physiques passer à la trappe. Quant à mon programme du jour, il est resté à un verre avant et après mes repas, même si un thé à la menthe est venu s'intaller avant le coucher. Tandis qu'à mes repas de la journée, j'ai encore jonglé avec ce qu'il restait dans le frigo et ce que je n'aimais pas ou qui m'arangeait pour ne pas transformer ma patate en purée comme cela m'était conseillé car je n'avais pas de jambon (maigre en matière grasse) et m'apprêtait à consommer trois belles tranches de saumon fûmé (très gras et sallé) et ma compote de pomme s'avérait un peu grasse puisqque j'y ai ajouté une portion de beurre.
Ne parlons pas de mon jeudi où, lorsque ma confirmé que mes élèves ne viendraient pas et que je pouvais rester chez moi, j'ai prolongé la grasse matinée. Levée à midi, je ne suis passée à table qu'à deux heures de l'après-midi, après une conversation assez longue avec ma meilleure amie (parisienne) avec laquelle je n'avais pas conversé depuis le mois de juillet. Quelle parasseuse ! Mais j'ai tout de même réussi à faire quelques uns des objectifs que je m'étais fixé la veille : ravitailler mon congello de pain complet et aller à la Poste pour retirer de l'argent afin de payer mon papetier à qui je devais 5 € pour les feuilles bristol que j'avais acheté lundi et que je lui ai bien évidemment apporté tout de suite. En plus, j'ai rencontré une amie qui m'a accompagné acheter des oeufs pour la fameuse omelette du dîner que j'ai un peu râtée mais c'était la première fois que j'en faisais une. Elle sera meilleure à la prochaine.