J’ai été absente un petit moment mais pas vraiment pour la bonne cause …

Depuis presque un mois, Benjamin a eu des crises douloureuses abdominales, très localisées, juste en dessous du sternum, avec réveils nocturnes par la douleur 1 à 2 fois par nuit …

- Le jeudi 1^er octobre, déjà, je l’avais eu au téléphone et l’avait trouvé fatigué et pas bien : il avait mal depuis la veille dans l’AM, et avait déjà été réveillé la nuit. Puis je l’ai récupéré le vendredi à la gare, en pleine crise, après le voyage en train … Déjà, Le samedi 3 octobre, on est allés consulter aux Urgences à Salon, car Benjamin n’est vraiment pas du genre à se plaindre, ne prend jamais aucun médicament (même pas les anti-histaminiques pour ses allergies saisonnières : il préfère se moucher, tousser, cracher … et souffrir, plutôt que d’avaler un cachet ! … alors là, comme il avait pris du DOLIPRANE, je me suis dit que ça devait vraiment être très, très douloureux pour qu’il pense à prendre un cachet ! ! ! …), et de plus, les réveils nocturnes, plié en deux par la douleur ne me plaisaient pas du tout en m’inquiétaient, mais je n’avais aucun moyen de le garder, si ce n’est de l’amener aux Urgences, où j’espérais qu’on lui ferait au moins un bilan sanguin, voire même d’autres examens complémentaires pour éliminer quelque chose de grave … mais le temps d’attendre dans une salle d’attente sur une chaise en métal, il n’étais plus en crise quand le médecin l’a vu, et il a été dire qu’il n’avait plus mal, alors qu’il persistait entre les crises un léger fond douloureux, certes supportable … mais quand même, on ne pouvait pas dire qu’il n’avait pas mal du tout, ce que j’ai fait remarquer ! …  Malgré ça, on a bien failli repartir avec la prescription d’un bilan en ville qu’il n’aurait jamais fait … mais comme le médecin m’a reconnue, et que j’avais déjà accompagné mon papa pour un infarctus complètement atypique (lui pensait qu’il couvait une grippe …), mais pourtant bien présent et en train de se constituer (si elle s’était dépêchée un peu plus au lieu de douter et de tergiverser, on aurait même pu le fibrinolyser et éviter les séquelles …) ; le mois précédent, j’étais venue voir maman, avec une anémie à 7g d’hémoglobine (pour une normale à 12), à la limite de l’infarctus et de la nécrose musculaire, mais qui est quand même arrivée sur ses 2 pieds, en disant seulement qu’elle était fatiguée (en fait, comme ma grand-mère est décédée brutalement à 69 ans, et qu’elle était à 1 mois de ses 70 ans, elle s’était dit que son heure était arrivée … ben voyons ! … des baffes, oui ! … On ne meurt plus comme ça de nos jours …)

… Donc, du coup, elle s’est quand même posée la question de savoir pourquoi je l’amenait : « ben par exemple parce que je ne sais pas ce qu’il a, que ça ne me parait pas normal du tout, et qu’il m’inquiète, et qu’une fois à Montpellier, il ne se fera pas soigner … », donc on lui a fait quand même une prise de sang … qui a montré un gros syndrome inflammatoire, et une petite augmentation des globules blancs … Donc on a fait venir l’échographiste mais l’échographie étant normale, ils ne l’ont pas gardé en observation : elle l’a quand même laissé sortir, en lui disant qu’elle ne pouvait pas lui dire qu’il n’avait rien (ben ça, on le savait déjà), mais qu’elle ne pouvait pas lui dire quoi ? ! … et avec une ordonnance de SPASFON et de DOLIPRANE pour 5 jours, et en me disant que s’il avait toujours mal lundi, elle ne le laisserait pas repartir … sauf qu’il repart le dimanche (le lundi, il a cours à 8 heures), et qu’il avait de bonnes raisons d’être à la fac le lundi et le mercredi … et que finalement, quant à reconsulter quelque part le mercredi s’il avait toujours mal, ou avant s’il se passait quelque chose de nouveau, je préférais retourner aux Urgences du CHU de Montpellier, plutôt qu’à Salon … Donc je l’ai raccompagné en voiture à Montpellier, j’ai pris de ses nouvelles matin, midi et soir … et comme de toute façon il n’avait le traitement que jusqu’à mercredi …

- Il était convenu que mercredi, s’il avait toujours mal, je passais le chercher à la fac et qu’on filait aux urgences … ce qu’on a fait, puisqu’il avait toujours mal et que rien n’avait changé ! …  Ils lui ont fait un bilan plus complet, ont éliminé pas mal de causes, ont bien pensé à une cause gastro mais pas appelé l’interne de garde, fait une perf d’INEXIUM qui l’avait complètement calmé (même plus de douleur résiduelle, même quand on appuyait dessus), et il est ressorti avec une prescription de médicament per os, équivalent à l’INEXIUM qui lui avait été perfusé, mais pas la même molécule, et à un dosage 2 fois moins fort …  Je devais rentrer à Salon car j’avais un RV le jeudi AM, et je voulais revenir le soir pour voir comment ça se passait (j’aurais trouvé plus logique qu’on lui represcrive exactement ce qui l’avait calmé, et ça me gênait un peu de le laisser, même s’il était bien …), et comme ça, je l’aurais ramené à Salon le vendredi si tout allait toujours bien (au lieu qu’il prenne le train … Mais comme il allait parfaitement bien, Benjamin a préféré que je ne revienne pas et prendre le train le lendemain : les « mazo », vous connaissez ? ! … sauf qu’il m’a rappelée dès le vendredi matin pour me dire que les crises s’étaient reproduites dans la nuit …

- Donc le vendredi, retour à Montpellier et aux Urgences (pas facile de l’y ramener … il a fallu que je demande à papa de l’appeler toutes les ½ heures jusqu’à ce qu’il réponde, et de lui dire de se rendre aux Urgences immédiatement, car j’avais bien l’impression qu’il ne m’avait prise qu’à moitié au sérieux … et je ne me suis pas trompée, puisqu’il est quand même allé à son TD de Paléontologie entre temps …). Finalement, nous sommes restés aux Urgences jusqu’à 2 heures du matin, mais cette fois-ci, ils ont demandé l’avis de l’interne de gastro qui a préféré le garder en observation au moins le WE … et il a eu sa gastroscopie le lundi, et le diagnostic est tombé : grosse gastrite, et quand même en prime un ulcère du bulbe duodénal …

Comme quoi, quand on consulte, ce n’est pas pour rien !

Il persiste quand même une syndrome inflammatoire important, à surveiller, et aussi des perturbations du bilan hépatique toujours inexpliquées …  Donc, on est toujours dans le flou : je ne peux pas rester à Montpellier à vie, et comme Benjamin prend toujours tout ce qui est traitement médicamenteux à la légère, il n’y a donc aucun moyen de vérifier qu’il prend bien son traitement (d’ailleurs, ce WE déjà, il était injoignable …), il a des prise de sang à faire pour surveiller (ça, je le chopperai quand il rentrera le WE pour le violoncelle) …  

Le tout est donc à suivre, et il n’est pas exclu qu’il ait autre chose en plus …     

Voilà, il était prévu qu’il passe son permis aux vacances de Toussaint s’il y avait une date, mais j’aimerais autant qu’il n’y en ait pas : ça résoudrait définitivement le problème, car vraiment, je ne le sens pas : ça fera 1 mois qu’il n’aura pas conduit du tout, il était crevé quand je l’ai quitté, avait toujours une douleur persistante quand on appuie à cet endroit, donc pour se tenir bien droit et conduire 20 mn, je ne sais pas ce que cela peut donner … il avait de plus des cours à récupérer pour la fac … et pour le violoncelle aussi …

Bon voilà, je ne sais pas du tout comment cela va tourner, et je suis de plus très inquiète pour son départ au Canada l’an prochain, si cela doit se faire, car si ça récidive là bas, je le vois mal se débrouiller : déjà en français, il n’est même pas capable de se faire prendre au sérieux, alors en anglais, je préfère ne pas imaginer …

D’autant que par la même occasion, comme il a été vu par un cardio pour éliminer une péricardite, on lui a découvert une dilatation à l’origine de l’aorte, à surveiller : ben s’il surveille comme le reste, je ne sais pas comment je vais le récupérer … Heureusement, il y a des assurances rapatriement …

Voilà pour les dernières nouvelles, tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes ! …

Petits : petits soucis … Grands : grands soucis !!!  comme on dit …

J'espère qu'après ce ne sera pas Marion ...

Déjà, papa devait retourner chez le neuro à Marseille pour déboucher l'artère qui reste et commence à nous gonfler en nous disant que ce n'est pas un cobaye ...

Et comme maman attend qu'il le fasse pour consulter le chirurgien pour voir s'il y a indication à l'opérer de sa hernie hiatale (dont finalement on ne sait pas si c'est bien cela qui saigne ... mais au moins, au niveau confort, ça la soulagerait ...)

Bref, nous n'en avons pas encore fini ...

Ca + les dégâts des eaux qui recommencent et le voisin casse pied : on va avoir pas mal de frais en perspective, et surtout d'ennuis en cascade le temps qu'on trouve uine solution efficace ...

Allez, salut à tous ... et j'espère à bientôt !

Je commençais à voir un peu les choses du bon côté, mais là, je n'y arrive plus ...

@ +   Bisous !