Rien, nada, personne, nobody, jamais ne saura me faire dévier de mon grand projet : Etre assez ferme pour courir après les arbres (oui, l'arrêt est souvent brutal et douloureux).
C'est toujours ce que je me dis quand approche l'été et que déjà je suis pétrifiée de savoir que je vais être projetée à moitié nue sur une plage, offrant à qui le veut bien, le spectacle de mon derrière lourd et gélatineux.
Décidée d'enrayer cette malédiction, je galope de façon fringuante durant un mois ou deux, je me restreins dans la joie et la motivation. Puis, tête de linote, je remets au lendemain avant de repousser au surlendemain tous les efforts qui me permettraient d'avoir une paire de fesses qui... ressemblent à des fesses.
Et quand vient l'heure d'accompagner tout le monde à la plage et de se glisser dans un maillot de bain gainant pour gommer mes formes, je me mords les lèvres en voyant que tout ce qui est vilain n'est pas camoufflé par le tissu ridiculement minuscule tout couvrant est-il sensé être.
Alors, je m'asseois sur la plage, gardant à l'abri des appétits voraces mes cuisses en blanc-manger. Alors c'est pas très grave, hein, ça ne dure que le temps d'un été... Mais qu'est-ce que le temps me parait long !
Des heures, sans bouger, à regarder les autres s'amuser, flotter dans l'eau jusqu'à ce que leur peau devienne toute frippée comme celle d'un vieux crapaud... Je baille aux corneilles, fais des petits trous dans le sable avec mes doigts de pieds, crache ses grains qui s'infiltrent entre mes lèvres, regarde le ciel, la mer, mes pieds... En un mot, je m'emmerde et je me promets que l'été d'après on ne m'y reprendra pas.
Et cette année ne fait pas exception aux autres ! C'est le printemps, il pleut, l'envie de marcher me reprend, de courir me taraude et j'entame une cure de légumes, la motivation au corps.
Alors qu'est-ce qui fait que ça va être différent cette année ? J'en sais rien... Rien peut-être... Mais peut-être tout... le blog, les copines, le sport, le nouveau boulot, un souffle inconnu...
Bon, ben c'est pas tout de rêvasser ma replette amie, mais pour ça, va pas falloir s'arrêter au bout d'une semaine, hein ! Je me dis ça car comme c'est vendredi soir, l'envie de plonger la tête dans les placards me taraude. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours envie de fêter le week-end ou les vacances avec un truc dans le bec.
Peut-être que j'ai faim aussi... et que je suis crevée... En même temps, les nuits sont courtes et les journées chargées. Mon pauv' tit corps grassouillet a tiré au maximum de ses forces des jours durant et dépourvu d'énergie, il aimerait bien mettre un peu d'essence dans son réservoir... si possible de la super bien grasse, sucrée et énergisante. Faut le comprendre aussi !
Allez, je m'en vais le bichonner par une douche chaude, un vrai repas diététique et une grosse nuit de sommeil. Demain, je serai ravie de ne pas avoir fini la tablette de chocolat, le pain, les biscuits, les cacahuètes, les amandes...
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Jeudi j'ai bien fait 35 min de marche Jiwok et j'ai fini ma marche de 7 km dans une marche de confort. C'était encore mieux que la première fois et l'envie de courir me saisi aux jambes de plus en plus... Peut-être bien que dimanche, je tricherai un peu en courant quand je devrai faire ma minute de marche rapide, mais chuuuuuuuuttttttttttttt !
moi aussi j'avais tres envie de courrir. mon homme faire de la course à pieds depuis 3 ans et depuis peu, je m'y suis mise et je t'assure qu'apres c'est comme une drogue. j'ai envie d'y aller tres souvent de voir les autres courrir me donne des ailes et je fini par les envier de pouvoir courrir car mon emploi du temps me permet de courrir que le dimanche ou des fois le samedi aprem
je me suis étonner de pouvoir courrir 10 kms
garde ta motivation et bonne continuation
Ne craque pas, et si tu ne craques pas et t'entraines régulièrement, alors tu pourra courir ... =p
Passe un bon week end sans trop de choses terriblement savoureuses en bouche et directement dans la culotte de cheval ! ;)