Coucou à toutes

Désolées pour ce long silence mais je ne vous ai pas oubliée ! Je continue de venir lire les commentaires, vos articles mais je n’avais ni le temps ni le cœur de participer. Le début de semaine dernière à commencer par la mort d’une amie de la famille, le lendemain j’apprends que mon grand père a peut être de nouveau un cancer…  Le moral revient petit à petit. J’ai commencé ma thérapie chez une psy pour essayer de vaincre tous mes vieux démons qui m’obligeaient à avoir une relation si particulière avec la nourriture. Je peux vous garantir que cela fait bcp de bien de pouvoir parler à cœur ouvert, de pouvoir craquer, sans avoir peur d’être jugée ou des répercussions possibles. J’ai compris que tout était lié dans notre vie de tous les jours. Du coup je fais un énorme travail sur moi même, j’apprends à gérer ma relation conflictuelle avec ma famille, à aider ma mère à couper le cordon, à gérer mon stress… Et automatiquement, ma relation avec la nourriture devient plus saine : plus de crise de boulimie depuis le début du mois, pratiquement plus de grignotage, une alimentation équilibrée… En plus, mon homme me soutient énormément car il se rend compte que je suis plus apaisée depuis le début de cette thérapie.

Mais, la semaine dernière, j’ai fini j’ai mon ostéo. J’ai réussi à me déplacer des dorsales, le coccyx, des cervicales, et les premières cotes. Elle m’a tous remis en place, m’a fait mettre des mots sur cette colère qui m’a mise dans un tel état de stress et de nervosité au point de me bloquer tout le dos. J’apprends bcp sur moi quand je vais chez elle car il paraît que chaque problème médical à une origine psychologique et émotionnelle et le fait d’identifier et de faire le lien entre chaque chose désamorce la crise.

Résultat : j’ai enfin perdu mon 1^er kilo en une semaine !!!! La route

 reste encore longue et il faut encore que j’accepte d’avoir pris ces 4 kilos supplémentaires avec l’arrêt du tabac. Je le vis très mal. Je ne supporte pas l’image que me reflète mon miroir et je ne peux toujours pas m’empêcher de pleurer à chaque fois. J’ai donc du revoir mes objectifs : quand je me suis inscrite je pensais faire 70 kg donc je visais 63 kg. Mais maintenant, je suis à 73 kilos et je prie pour atteindre 68 kilos (et dans le meilleur des cas 65 ce serait le top !)

Hier soir j’ai eu la bonne idée de vouloir essayer mon pantalon test en début de soirée après un repas de famille. Mon chéri, conscience du drame qui se tramait à essayer de m’en dissuader… mais non, j’en ai fais qu’à ma tête ! Ça a fini en crise de pleurs dans ses bras, en le menaçant de reprendre illico la cigarette et en lui disant qu’il vivait avec un monstre difforme. J’ai honte… Et oui, il y a encore du travail pour me faire aimer mon corps !  Mais il faut que j’arrêt de focaliser la dessus car ça devient ingérable, invivable autant pour mon homme que pour moi. J’ai même eu l’impression que le fait d’en parler, d’y penser, d’en rêver, d’être obsédée par ces maudits kilos m’empêchait de perdre le moindre gramme !

Ce we, la cata ! Je l’ai passé au lit malade. Aujourd’hui je me traine un rhume de compétition ! J’ai la tête qui va exploser !!! Par contre, il faut que je me remette au sport. Dur de trouver du temps ces derniers temps. Ce soir c’est mort vu que j’ai rdv chez ma psy, mais demain je pense aller nager et dans la semaine je dois courir un soir avec ma tante qui est une semaine en vacances ici. Maintenant que les journées se rallongent, il est plus facile d’aller faire un petit jogging le soir en rentrant.

Alors je vais essayer d’être plus présente. Missliz, je pense que tu as pris la bonne décision. Des fois il faut savoir prendre des décisions à contre cœur mais qui se révèlent bénéfiques avec le temps. Tout passe avec le temps et je sais de quoi je parle.

Merci pour vos messages, ça m’a fait énormément plaisir.

Bisous