Valériane, la régulatrice

La valériane (Valériana officinalis) est une plante vivace aux racines très aromatiques que l’on peut facilement introduire dans le jardin. Elle est devenue un grand classique des herboristeries pour aider à réguler le stress et le sommeil.

Une étude s’intéresse à ses effets dans le contexte du SJSR : 37 participants âgés de 36 à 65 ans ont pris soit 800 mg de racines de valériane, soit un placebo pendant une période de 8 semaines (9). Le groupe prenant la valériane a constaté une amélioration significative des symptômes du SJSR ainsi que du niveau de somnolence pendant la journée.

Bien que l’étude ait utilisé des comprimés, les meilleures formes pour la valériane sont les alcoolatures (teintures) préparées à partir de racines fraîches. Prenez 60 à 90 gouttes le soir, 30 minutes avant d’aller au lit. Si aucun effet ne se fait sentir au bout d’une semaine, essayez de varier le moment de la prise (par exemple 60 minutes avant d’aller au lit plutôt que 30) et la dose (vous pouvez montez progressivement jusqu’à 90 gouttes). Vous pouvez aussi essayer de faire eux à trois prises par jour au lieu d’une. Parfois, une plante ne commence à s’exprimer que lorsqu’on a trouvé la bonne fréquence et la bonne dose.

Magnésium, le premier réflexe

Le magnésium est essentiel pour les états d’hyperexcitabilité nerveuse et musculaire. Une étude effectuée sur 10 patients souffrant de SJSR (à petite échelle donc) montre qu’une prise  quotidienne de magnésium, le soir, pendant une période de 4 à 6 semaines, réduit la fréquence des mouvements incontrôlés de jambes de 17 à 7 par heure (8). C’est là un progrès significatif puisqu’on passerait d’un mouvement toutes les 3,5 minutes à un mouvement toutes les 8,5 minutes. Toute amélioration est bonne à  prendre ! Une supplémentation en magnésium est donc la première des mesures à entreprendre.

Si vous désirez tester le magnésium, prenez une forme bien assimilable comme le citrate de magnésium en veillant bien  la tolérance digestive. Augmentez les doses par incrément de 200 mg toutes les 48 heures jusqu’à obtenir un transit accéléré, puis gardez la dose la plus élevée n’affectant pas le transit.