Syndrome des Jambes Sans Repos  (SJSR)

Les solutions quand les guiboles deviennent folles

Pas facile de se reposer la nuit avec le cerveau qui tourne en boucle sur les sempiternelles mêmes idées. Quand s’ajoutent à cela les jambes qui, littéralement, pédalent de manière incontrôlées, la nuit vire vite au cauchemar. Comment y remédier ?

Un problème bien connu

« J’ai les jambes folles », « du courant électrique dans les jambes », « des cordes de violon qui se tendent et m’obligent à bouger les jambes toutes les 10 secondes »…

Voilà le témoignage de ceux qui souffrent du  syndrome de jambes sans repos (SJSR). Les risques augmentent avec l’âge et c’est loin d’être un phénomène rare.

En France, 5% de la population masculine et 10% de la population féminine sont touchés. Il devient impossible de dormir, ce qui vaut pour la personne qui en souffre aussi bien que pour son voisin de lit.

Êtes-vous  concerné par le problème ?

Quatre indices doivent vous mettre la puce à l’oreille et caractérisent le problème des SJSR. Vous souffrez d’impatiences dans les jambes, un inconfort accompagné d’u besoin pénible de devoir bouger les jambes constamment. C’est parfois toute la jambe qui est consternée, d’autre fois simplement la cheville. En principe, on ne fait pas attention à ses jambes, mais là, vous n’avez pas le choix. Ces désagréments surviennent lorsque vous êtes au repos. Le problème s’aggrave en soirée ou pendant la nuit. Les symptômes disparaissent lorsque vous êtes en mouvement, ce qui vous oblige parfois à aller marcher au milieu de la nuit. S’ensuivent des insomnies et une fatigue pendant la journée, souvent accompagnée de périodes de somnolence.

En fait, pendant la nuit, le problème intervient surtout au cours des deux premiers stades du sommeil : la phase d’endormissement et le sommeil léger. C’est plus rare en stade 3 (sommeil profond et 4 (sommeil très profond), pendant lesquels vous trouvez enfin un peu de répit tout ceci peut se mesurer en faisant une polysomnographie, un examen qui consiste à capter les rythmes électriques qui proviennent de votre corps et en particulier de vos jambes lorsque vous dormez. On en déduit la fréquence et l’intensité de ce type  de problème.

Déjà, le tableau n’est pas joli-joli. Mis le SJSR ne se manifeste pas uniquement le soir en position couchée. Il peut s’exprimer en pleine journée, lorsque vous êtes en position assise, en train d’essayer de vous relaxer, ou dans des endroits où vous ne pouvez pas bouger librement : en avion, train, salle d’attente, etc.

Prudence !

Si vous vous reconnaissez sans ce tableau, la première chose à faire est d’aller consulter un médecin afin d’écarter d’éventuelles causes pathologiques, comme une insuffisance rénale sévère ou un diabète. Les causes mentionnées dans ce dossier excluent ces états pathologiques.