BONNE LECTURE ET REAGISSER
Ils sont si bien élevés, les gosses qui meurent de faim,
Ils ne parlent pas la bouche pleine, ils ne gâchent pas leur pain,
Ils ne jouent pas avec la mie, pour en faire des boulettes,
Ils ne font pas de petits tas, au bord de leur assiette,
Ils ne font pas de caprice, ne disent pas ‘j’aime pas’
Ne font pas la grimace, quand on enlève un plat,
Eux, ils ne trépignent pas, pour avoir des bonbons,
Ils ne donnent pas au chien, le gras de leur jambon,
Ne courent pas dans vos jambes, ne grimpent pas partout,
Ils ont le cœur si lourd, qu’ils vivent à genoux,
Pour leur repas, ils attendent sagement,
Ils pleurent quelquefois, quand ça dure trop longtemps…
Non, non rassurez-vous, ils ne vont pas crier,
Ces petits enfants là, ils sont trop bien élevés,
Eux, pleurent sans bruit, on ne les entend pas,
Ils sont si petits, qu’on ne les voit même pas,
Ils savent qu’ils ne peuvent, rien attendre de leur mère,
Ils cherchent stoïquement, du riz dans la poussière,
Mais ils ferment les yeux, quand l’estomac se tord,
Quand la douleur atroce, irradie tout leur corps,
Non, non soyez tranquilles, ils ne vont pas crier,
Ils n’en ont plus la force, seuls leurs yeux peuvent parler,
Ils vont croiser leur bras, sur leur ventre gonflé,
Ils vont prendre la pose, pour faire un bon cliché…
Ils mourront doucement, sans bruit, sans déranger,
Ces petits enfants là, ils sont si bien élevés…
Ces enfants là...
--
window.google_render_ad();
La malnutrition joue un rôle dans plus de la moitié des décès d'enfants dans le monde - une proportion jamais atteinte par une maladie infectieue depuis la Peste noire. Et pourtant, ce n'est pas une maladie infectieuse.
815 millions de personnes ont faim
En 1999, on dénombrait 815 millions de personnes sous-alimentées dans le monde, soit 17 % de la population mondiale. Ce chiffre comprend entre 798 millions dans les pays en développement. L’apport calorique moyen par habitant dans le monde est aujourd’hui de 2 720 kcal, le seuil minimal étant fixé par la FAO à 2 350kcal. Mais plus de 50 pays n’atteignent pas ce seuil. La malnutrition s’est considérablement aggravée dans les pays confrontés à la fois à la pauvreté et à une croissance démographique galopante. Entre le milieu des années 1990 et le tournant du siècle, 26 pays ont vu le nombre de personnes sous-alimentées augmenter de 60 millions.
Parmi les 815 millions de personnes souffrant de malnutrition, 777 millions vivent dans les pays en développement, 27 millions dans les pays anciennement socialistes en transition vers l'économie de marché, et 11 millions dans les pays riches. En Asie vivent 61 % des personnes sous-alimentées ; c'est en Afrique noire que se trouve la proportion la plus forte de malnutris : 34 %, contre 17 % en moyenne dans l'ensemble des pays du tiers-monde.
Selon l’UNICEF, 200 millions des personnes sous-alimentées dans le monde sont des enfants. La malnutrition contribue à plus de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans qui interviennent chaque année. Dans les pays en développement, près d’un tiers des enfants de moins de 5 ans, soit 183 millions d’enfants, souffre d’insuffisance pondérale modérée ou grave. Sur l’ensemble de la planète, un recul de l’alimentation artificielle et une meilleure pratique de l’allaitement maternel pourraient sauver la vie de 1,5 million d’enfants par an.
La chasse en Afrique : des enfants affamés cherchent des fourmis pendant une famine au Soudan.
La malnutrition contribue à tuer chaque année plus de six millions d'enfants de moins de cinq ans. Une situation qui s'explique davantage de nos jours par des choix politiques et économiques que par une pénurie de produits alimentaires.
La malnutrition est un état complexe où peuvent se mêler des carences multiples et imbriquées en calories, en protéines et en micro nutriments. C’est aussi le résultat d’une combinaison de facteurs structurels et conjoncturels qui déterminent la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des aliments. Le droit universellement reconnu à l’alimentation est en effet souvent entravé par des facteurs politiques, économiques et juridiques déterminant la distribution des revenus et des avoirs.
Il demeure que la malnutrition est souvent le résultat d'une situation de guerres et de conflits engendrant d'importants déplacements de population ou des difficultés d’accès à des régions entières. Au Darfour, les violences et les déplacements massifs ont eu de très graves conséquences sur le plan nutritionnel. Dans certains camps de personnes déplacées, l'UNICEF et ses partenaires ont constaté que plus de 25 % des enfants soudanais réfugiés au Tchad se trouvaient dans un état de malnutrition aiguë. Presque 180 000 réfugiés, dont les deux tiers sont des femmes et des enfants, ont franchi la frontière, venant de la région soudanaise du Darfour et fuyant les attaques des bandes de miliciens. La nourriture est aussi une arme de guerre et bloquer son acheminement est une parfois stratégie utilisée par des groupes rebelles. Cependant, si la malnutrition est la conséquence des conflits, elles peut aussi en être à l’origine. La réduction du nombre de pâturage exploitables, les déplacements d'animaux en quête d'eau et de nourriture et la concurrence pour les ressources limitées dégénèrent parfois en conflits locaux.
La faim gagne du terrain
Faisant remarquer que les promesses ne donnent guère à manger, M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, avait invité le 30 octobre les dirigeants mondiaux à honorer les engagements pris en 1996.
Dix ans après le Sommet mondial de l’alimentation (SMA) qui s’est tenu à Rome cette année-là et qui promettait de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde d’ici à 2015, ce nombre est aujourd’hui plus élevé dans les pays en développement – 820 millions – qu’il ne l’était en 1996, a déclaré M. Diouf.
“Loin de diminuer, le nombre de personnes affamées dans le monde est en train d’augmenter – au rythme de 4 millions par an”, a ajouté M. Diouf qui prenait la parole lors du lancement du rapport annuel de la FAO, L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2006).
Les dirigeants des 185 pays présents au SMA avaient qualifié la faim dans le monde d’“inacceptable et intolérable”, a rappelé M. Diouf. “Aujourd’hui, je suis profondément navré d’avoir à annoncer que la situation est toujours intolérable et inacceptable – d’autant plus que dix années se sont écoulées.”
BON DIMANCHE
je suis venu te souhaiter une belle journée
bisous à toi
Martin
Profites bien de ce beau mercredi et penses à toi!
Bisous xxx
Merci pour ta belle visite qui fait toujours plaisir et aussi merci pour tes gentils compliments concernant mon blog!!! C'est gentil de ta part!!! Passes une belle journée et prends soin de toi xxx
Dure réalité de ce qui se passe sur cette terre!!! Si on pouvait changer le monde!!! Mais malheureusement on ne peut pas changer le coeur des gens!!!! Depuis que j'ai ma connaissance, les gouvernements de nos pays envoient des milliards à ces pays mais ils sont tellement mal administrer que cela continue! L'aide n'est pas donné à ceux qui ont besoin! Elle sert surtout en enrichir quelques uns!!! C'est une bien triste réalité!!! J'arrête car je vais trop en dire! Ca me fâche!!!! Je me sens impuissante et j'aimerais tant que tout cela arrête!! C'est ton anniversaire à toi aussi sur ce site car sans ces membres le site ne fonctionnerait pas! Nous en sommes ces âmes!!! Je te souhaite un bon dimanche ma puce et prends bien soin de toi!!!