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une petite promenade dans Rennes ça vous dit?
publié le 04/02/2009 à 19:44 |
demain je vous montrerai un autre batiment historique
Abbaye Saint-Georges de RENNES - Rennes
L'ancienne abbaye Saint-Georges (abbatia Sancti Georgii) est édifiée en 1032 sous l'impulsion du duc de Bretagne Alain III pour y accueillir sa soeur Adèle et les moniales bénédictines. L'abbaye est fondée pour 45 religieuses. L'abbesse jouit d'un revenu annuel de 20 000 francs. L'abbaye subit de nombreux dégâts et pillages vers 1183. La marquise de Beaucaire est abbesse de 1583 à 1609. Françoise de La Fayette devient abbesse de 1609 à 1663 (durant 54 ans). Magdelaine de La Fayette (durant 25 ans), Marguerite du Halgouet (durant 26 ans). Rennes est incendiée en 1720 et l'abbaye subit d'énormes dégâts : le clocher doit être supprimé en 1722. Judith de Chaumont de Guitry, avant dernière abbesse, gouverne Saint-Georges durant 37 années et meurt en 1739. En 1792, les 43 moniales présentes sont expulsées, non sans difficulté car les religieuses de Saint-Georges montrent beaucoup de fermeté lorsqu'on vient pour les expulser : elles disent "qu'elles ne quitteront leur maison que poussée dehors par les baïonnettes". Les bâtiments abritent désormais les services de pompiers de la ville de Rennes, après avoir fait fonction de caserne au XIXème siècle et jusqu'en 1921 (41ème R.I.). L'église est détruite au XIXème siècle et la piscine Saint-Georges est construite en 1925 sur son emplacement. Adèle en est la première abbesse et le reste jusqu'à sa mort le 5 mars 1062. Hodierne succède à la princesse Adèle en 1068, et elle est bénite par Alain, évêque de Rennes. On ignore l'année de sa mort : le jour est marqué au 13 janvier dans le nécrologe de Roncerai ou Ronceray. Adèle de Bretagne, soeur du duc Alain Fergent, est bénite par Silvestre de La Guerche, évêque de Rennes, vers l'an 1085. Le duc à sa considération confirme toutes les donations faites au monastère, et lui en fait de nouvelles. Tiephaine est la quatrième abbesse de Saint-Georges, et vit comme les deux précédentes du temps de Gervais, élu abbé de Saint-Melaine en 1081, et mort en 1109. Adelaïde obtient une bulle du pape Alexandre III, qui prend le monastère de Saint-Georges sous sa protection avec tous les biens qui lui ont été donnés. Ce pape monte sur le saint Siège en 1159. Etiennette de Tinteniac, suivant un acte, est bénite vers l'an 1184, transige en 1200 avec quelques laïques qui lui disputent les oblations de l'église de Mordelles. Elle meurt le 23 septembre 1209, suivant les Mémoires de Du Paz. Mathilde vit en 1223 et 1231, suivant quelques actes de son abbaye. Jamette transige en 1274, avec les chanoines de Dol, pour les dîmes de la paroisse de Saint-George-de-Guhaingné au même diocèse. Guiotte, abbesse de Saint-Georges, transige en 1275, avec Olivier de Tinteniac, chevalier, sur un vivier qui est en contestation. Catherine de Matefelon reçoit en 1295 une obligation qui lui est faite pour une certaine somme d'argent, et acquiert quelques terres en janvier 1304. Philippe de Matefelon gouverne l'abbaye en 1321 et 1322, suivant quelques actes de son monastère. Alix de Matefelon afféage, en 1360, un emplacement situé devant son monastère. Julienne du Guesclin permet au duc, le 5 août 1399, de lever 20 sous par feu sur les hommes de Tinteniac. Philippotte de Saint-Pern, obtient un mandement de la chancellerie le 30 juin 1406. Elle plaide contre Isabeau Turpin, qui est maintenue par lettres du 17 septembre 1406. Isabeau Turpin est abbesse au mois de juillet 1420, suivant un acte de Saint-Pierre de Rennes. Perrine du Feu ou du Fou dispute le pas aux abbés de Saint-Melaine dans les processions et cérémonies publiques. Leur différend est terminé par une transaction passée à Châteaubriand le 28 mars 1454, dans laquelle il est stipulé que l'abbé de Saint-Melaine, à cause de sa dignité sacerdotale et autres raisons, possède toutes les prééminences et prérogatives sur l'abbesse de Saint-Georges. Elle vit encore le 25 avril 1460. Isabeau Piedeloup est élue en 1461, mais son élection n'est pas unanime, une partie de la communauté s'étant déclarée pour Olive de Quelen. La première réclame la protection du duc et l'obtient. La seconde a recours au Pape, qui lui fait expédier ses bulles. Mais Isabeau est maintenue par lettres du duc, enregistrées à la Chancellerie au mois de juin 1462. Fondée sur cet arrêt, elle jouit de l'abbaye, sans bulles et sans bénédiction jusqu'à sa mort, arrivée en 1472, suivant M. de Langan, auteur du catalogue des abbesses de Saint-Georges. Olive de Quelen entre en possession de l'abbaye après la mort de sa concurrente, et s'en démet en 1485 en faveur de Françoise d'Espinay, une religieuse. Marguerite du Guiny ou Guini, religieuse de Saint-Sulpice, fait quelques démarches auprès du duc pour se procurer cette place, mais la faveur de la maison d'Espinay l'emporte. Françoise d'Espinay succède à madame de Quelen en 1485, et meurt en 1520. Pour prévenir les troubles qui pourraient naître après sa mort dans la communauté, elle se donne une coadjutrice qui lui succède. Roberte Busson présente son placet au Conseil de Bretagne en 1520, pour avoir permission d'exécuter ses bulles sur l'abbaye de Saint-Georges, et obtient mainlevée la possession de l'abbaye. Elle décède vers l'an 1523. Isabeau Hamon, soeur des évêques de Nantes et de Vannes, prend possession de l'abbaye en 1523. Christine Toustain ou Toutain succède à Isabeau Hamon. Jeanne de La Primaudaie (ou Primaudaye), religieuse de Fontevrault, est abbesse en 1534, mais les lettres de maintenue et de sauvegarde, qu'elle obtient du Conseil de Bretagne le 2 mars 1536, démontrent que sa possession n'était pas paisible. Marie de Kermeno est maintenue en possession de l'abbaye en 1536, et en jouit encore en 1540. Jeanne de Kermeno fait, en 1556, serment de fidélité au roi dans la Chambre des Comptes de Nantes pour l'abbaye de Saint-Georges. Elle meurt le 27 avril 1572. Philippe d'Espinay obtient mainlevée la possession de l'abbaye de Saint-Georges le 26 janvier 1573, et meurt vers la fin de l'an 1583. Gabrielle de Maure paraît avoir succéder à madame d'Espinay. Elle fait serment de fidélité au roi en 1598, et meurt la même année. Marguise de Beauquerre fait serment de fidélité au roi, et obtient mainlevée la possession de l'abbaye de Saint-Georges en 1599. Françoise de La Fayette, fait serment de fidélité au roi en 1617 pour l'abbaye de Saint-Georges. Elle choisit pour sa coadjutrice Madeleine de La Fayette, sa nièce, et meurt le 30 juin 1633. Madeleine de La Fayette est bénite en 1663, et meurt en 1693, après avoir rebâti une partie de sa maison. Marguerite du Halgoët est pourvue en 1693, à la recommandation de Madeleine du Halgoët, duchesse de Coislin, sa parente, et du cardinal de Coislin, évêque d'Orléans et grand aumônier de France. Elisabeth d'Alègre prend possession de l'abbaye le 2 mai 1715. Elle meurt le 18 avril 1741. Judith de Chaumont de Guitry (ou Guitri) prend possession de l'abbaye le 17 octobre 1742, et meurt en 1779. N. Bareau de Girac, soeur de M. de Girac, évêque de Rennes, est nommée à l'abbaye de Saint-Georges en 1779, et survit à la destruction de son monastère. Elle est la quarante sixième abbesse, ce qui prouve que le catalogue ci-dessus est loin d'être complet.
bonne nuit bisous
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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Ma fille y a fait des études de droit et j'allais souvent la chercher, on passait une bonne journée dans cette belle ville à nous balader dans les rues et faire du shopping puis on regagnait le nid. Ma fille repartait dès le lundi par le train ! Mais c'est déjà il y a longtemps ...
Les pompiers ont beaucoup de chance. Mais quel passé derrière ces murs, que d'intrigues !
A quand la prochaine balade ?
Bisous !.