La dépression saisonnière, appelée aussi trouble affectif saisonnier, est une dépression liée au manque de lumière naturelle durant les saisons d’automne et d’hiver. Durant cette période, les journées sont courtes et la luminosité est moins intense. Les femmes en sont plus souvent victimes que les hommes.

Les symptômes surviennent toujours à la même période de l'année, d'octobre à mars, mais surtout en novembre, en décembre et en janvier. Ils disparaissent progressivement au printemps ou spontanément durant un voyage sous le soleil. ( ben voilà, on est en plein dedans !).

• Un état de fatigue chronique et de la somnolence durant le jour.
• Une irritabilité ou une tristesse, une perte d'intérêt et un manque d'initiative.
• Des troubles de la concentration.
• Une baisse de la libido.
• Un besoin exagéré de sommeil.
• Une augmentation de l’appétit et parfois une prise de poids.

Bains de lumière naturelle

Prendre l'air au moins une heure par jour et un peu plus longtemps les jours gris, même durant l’hiver. L'éclairage d’intérieur, qui reproduit très mal le spectre lumineux du soleil, est loin d'être aussi thérapeutique que la lumière extérieure.

Laisser pénétrer le maximum de lumière solaire à l'intérieur de sa maison. Des murs de couleurs pâles augmentent la luminosité d'une pièce. On peut aussi placer quelques miroirs à des endroits stratégiques.

Exercice physique, marche d’une demi-heure :

Pratiqués à l'extérieur, à la lumière du jour, ils aident à prévenir la dépression saisonnière. Ces activités stimulent également la production d’endorphines et de sérotonine, des hormones qui jouent un rôle sur l’humeur.

Consommation de poisson

Chez les Islandais, on observe peu de dépression saisonnière, comparativement à d’autres peuples nordiques. Certains chercheurs attribuent ce phénomène à leur consommation élevée de poisson et de fruits de mer. Ceux-ci sont riches en acides gras oméga-3, des nutriments qui semblent lutter contrer la dépression. Il s’agit toutefois d’une hypothèse.

Passer du temps à l’extérieur est habituellement insuffisant pour traiter la dépression saisonnière, étant donné la plus faible intensité des rayons du soleil durant l’automne et l’hiver. Mais les personnes dont les symptômes sont légers pourraient en ressentir des bénéfices.

Plusieurs études confirment l’efficacité de la luminothérapie. Son taux d’efficacité se situe de 50 % à 80 %, la rendant aussi efficace qu’un traitement par antidépresseurs, tout en ayant moins d’effets indésirables.

En général, un soulagement des symptômes se fait sentir après deux à quatre jours de luminothérapie, mais quatre semaines d’utilisation sont habituellement nécessaires avant d’observer une nette amélioration et des changements biologiques mesurables.

Alors, cette semaine, n'oubliez pas de sortir acheter du poisson !

Vous aurez réuni les conditions idéales pour passer ce mauvais cap ! 

Florence Noël, diététicienne