Quand je vois tout ce temps perdu à faire le yoyo, je suis pourtant dans la phase descendente puisque début septembre j'étais à 80kgs. Il faut avouer que je ne me suis privée de rien et surtout pas de manger pendant mes vacances (bien que mon mari ait eu la délicatesse de me dire que je lui faisait honte).
Cette vie dans laquelle je suis ne me plait pas, j'ai fait des enfants pour me raccrocher à la vie mais en fait je voudrait tout arrêter, en finir avec les faux semblants, partir. J'ai choisie la fuite en avant, m'étourdir de travail, accumuler les tâches ménagères pour mieux étouffer ce que mon corps exprime, une lourdeur ancrée depuis des années qui ne s'arrangera pas avec les années si je n'écoute pas un peu plus mon "moi", mon "individualité créatrice".
Je me lis en train de me plaindre alors que je n'ai pas de soucis de santé ou même d'argent (bien que ma paye passe dans la bouffe et les enfants) Pourtant il y a un grand vide en moi, mon grd est à l'internat, ma petite n'en voit que par son père et moi je suis seule ce que je déteste par dessus tout. Pourtant voyons le bon côté des choses il n'y a que seule avec moi-même que je pourrais trouver la force d'avancer et de perdre ces kilos en trop pour moi et moi seule. une petite voix en moi vient semer la zizanie en me disant "c'est pour lui pour qu'il t'aime plus" (il est vrai qu'il ne m'a jamais dit verbalement qu'il m'aimait mais mes parents non plus de toute façon).
Je suis ennuyeuse ce soir, veuillez m'en excuser, je félicite toutes celles (et ceux) qui tiennent leur objectif bien en vue et garde le cap, courage, le résultat en vaut la peine.