grâce au blog- youpi mais je n'ai pas de nouvelles de dédée

la semaine reprend, pour nous début 6ème semaine

 

cohen nous dit :

Semaine 6 – session du lundi Sachons varier les plaisirs

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Chaque semaine, vous vous rapprochez un peu plus de votre objectif final : votre poids de forme, c'est-à-dire celui que vous avez le désir intime de peser. Cette semaine ne sera pas différente, vous allez continuer à mincir, et peut-être même plus vite que vous ne le pensez…

Si ce régime propose une très grande variété d’aliments, les légumes cuits, les crudités et les fruits y prennent une place importante, vous avez pu le constater. Outre le fait de vous enseigner les fondamentaux du "mieux manger" et de vous accompagner au jour le jour pendant votre amincissement, j’ai l’ambition personnelle de vous voir retrouver le goût vrai de beaucoup d’aliments. Imaginez par exemple les coquilles Saint-Jacques, cuites sans matières grasses, mais parfumées d’ail ou de persil. De la même façon, au lieu d’une simple salade de tomates, offrez-vous un gaspacho en les mixant. Il appartient à chacun de réapprendre toutes les variétés de préparations, plutôt que de se limiter aux offres standardisées de l’industrie alimentaire.

Je vous le répète depuis le début, c’est vous l’outil principal du régime. Actuellement, vous êtes l’outil décisionnaire et même l’outil opératif, mais à plus long terme, vous êtes aussi l’outil de durabilité du régime. En effet, pour conserver tous les bénéfices de votre expérience avec moi, il est indispensable de penser différemment votre alimentation. C’est un mensonge de dire qu’une fois un régime terminé tout va bien : en fait, c’est après le résultat que tout commence. C’est lorsque que vous aurez atteint le poids que vous souhaitez peser que vous constaterez le succès de cette méthode... Comment ? En conservant facilement ce poids de forme.

J’ai une confidence à vous faire. C’est parce qu’il est bien plus intelligent de se servir des premières semaines du régime pour commencer la rééducation alimentaire que nous avons passé autant de temps à étudier les produits un par un. Si vous avez réappris le goût des fruits, des légumes, les modes de préparation sans matière grasse, l’extrême variété alimentaire, la nécessité d’ordonner un repas pour ne pas avoir faim, vous avez fait un grand pas en avant.

Regardez tout le chemin accompli. Celles et ceux qui mangent bien reviennent de loin : le contexte alimentaire dans lequel nous évoluons est totalement anarchique et pourtant, vous avez su établir des règles de conduite et une organisation qui sont en train de payer. Jusqu’au début des années 80, l’acte de se nourrir se limitait aux repas, trois à quatre au plus par jour : petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner étaient les seuls moments consacrés à l’alimentation. Mais aujourd’hui, à la roulette russe de la prise de graisse et du suicide par calories interposées, rien ne va plus. On oublie les horaires, on bouscule les règles, on satisfait une envie immédiate, on perd toute notion de discipline. C’est un chaos du comportement... dû à l'agro-alimentaire. Rien n’est structuré, tout devient impulsion, tentation. Les rythmes horaires et les quantités absorbées au cours de chaque repas varient.

Avec l’industrialisation de la nourriture et le brassage des cultures, toutes les références se mélangent et s’accumulent, déstabilisant modes de vie et organismes. Cela favorise certes la découverte de nouvelles habitudes alimentaires (snacks, tapas ou sushis…) mais beaucoup se laissent séduire et avalent n’importe quoi n’importe quand.

Voilà d’où nous revenons tous ! Alors oui, vous avez changé ces dernières semaines, vous avez fait des progrès. Vous avez quitté un contexte alimentaire anarchique pour redéfinir votre alimentation. Vous avez fait le plus gros du travail. Toutefois, nous verrons demain qu’il peut être avantageux de conserver certaines vieilles habitudes.

Bonne journée,