Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd'hui, je vous propose un blog actualités car notre nouveau président doit nommer les futurs ministres.
Et à la culture et la communication alors qui va prendre la place de Frédéric Mitterand ?
Le rôle du Ministre de la culture
Eh oui, le Ministre de la culture ne s'occupe pas que des événements festifs que vous connaissez tous comme la Fête de la musique, les inaugurations de musée, etc.). Le ministre de la Culture est aussi celui de la Communication et, donc, de l'audiovisuel et de la presse. Il doit également veiller à la bonne tenue des négociations sur les régimes d'assurance-chômage des intermittents du spectacle par exemple.
Un peu d'histoire
André Malraux crée dans chaque région, un Comité régional des Affaires culturelles (CRAC), par la circulaire du 23 février 19631. Il comprend un responsable de chaque champ d'actions du ministère : architecture et archéologie, archives, cinéma, création artistique, enseignement artistique, musées, théâtre et musique, action culturelle. Leur rôle est alors la coordination au niveau local de la politique nationale2.
En 1968, Malraux charge Claude Charpentier de réfléchir à la constitution de directions régionales. Sa mission aboutit à la création de cinq DRAC expérimentales à partir de 1969, en Île-de-France, Rhône-Alpes, Alsace, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse. Jacques Duhamel et Jacques Rigaud entérinent leur généralisation, effective sous Françoise Giroud, en 19772.
En 2010, les DRAC fusionnent avec les services départementaux de l'architecture et du patrimoine. Elles sont régies par le décret no 2010-633 du 8 juin 20103. Dans les départements d'outre-mer, ces services prennent le nom de direction des Affaires culturelles.
C'est André Malraux qui a créé dans chaque région, un Comité régional des Affaires culturelles (CRAC) en février 1963. Il comprend un responsable de chaque champ d'actions du ministère : architecture et archéologie, archives, cinéma, création artistique, enseignement artistique, musées, théâtre et musique, action culturelle. Leur rôle est alors la coordination au niveau local de la politique nationale2.
En 1968, Malraux charge Claude Charpentier de réfléchir à la constitution de directions régionales. Sa mission aboutit à la création de cinq DRAC expérimentales à partir de 1969, en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Alsace, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse. Jacques Duhamel et Jacques Rigaud généralise cela en 1972.
En 2010, les DRAC fusionnent avec les services départementaux de l'architecture et du patrimoine.
Les prétendants sont...
- Aurélie Filippetti, romancière et chargée de la culture dans l'équipe de campagne de François Hollande.
- Martine Aubry
- Manuel Valls, viserait la Culture s'il ne décroche pas l'Intérieur.
- David Kessler, directeur du magazine Les Inrockuptibles
- Jérôme Clément, l'ancien patron d'Arte
- Olivier Poivre d'Arvor, l'actuel directeur de France Culture
- Bertrand Delanoë ou son adjointe à la mairie de Paris Anne Hidalgo
"Pourquoi la culture ne serait-elle pas servie par une grande personnalité ?" Depuis que M. Hollande a tenu ce propos en février dans Beaux-Arts Magazine, le bal des prétendants pour la rue de Valois s'est sérieusement resserré.
Jusque-là, plusieurs personnalités tournaient autour du QG : l'ancien patron d'Arte, Jérôme Clément, l'actuel directeur de France Culture Olivier Poivre d'Arvor, un de ses prédécesseurs David Kessler ou encore le directeur du Théâtre de la Madeleine, Pierre Lescure. Rideau, fin du premier acte. Et place aux premiers rôles.
Aurélie Filippetti a deux atouts majeurs : c'est une femme, et elle est chargée dans l'équipe de campagne de la culture et des médias. Après une mise en quarantaine, fin 2011, pour des prises de position radicales visant à "supprimer" la loi Hadopi, elle aurait, selon ses soutiens, retrouvé depuis l'oreille du candidat socialiste. Ses détracteurs insistent au contraire sur son "manque de fond" et "son incapacité à s'imposer sur le dossier".
Certains citent aussi Bertrand Delanoë ou son adjointe à la mairie de Paris Anne Hidalgo. Autre hypothèse, "celle où la culture sert de variable d'ajustement". Dans ce registre, deux noms circulent. Celui de Mme Aubry, grande amatrice de spectacle vivant, qu'un grand ministère de la culture et de la jeunesse pourrait consoler si d'aventure elle n'obtenait pas Matignon.
Autre option, cette fois plus surprenante : celle de M. Valls. Marié à une musicienne, entouré d'une équipe qui travaille sur les questions culturelles, le député de l'Essonne serait, dit-on, déjà prêt à rebondir.
Jeune (39 ans), romancière, chargée de la culture dans l'équipe de campagne de François Hollande, Aurélie Filippetti fait figure de prétendante, voire de favorite. C'est une femme, ce qui est un avantage pour le respect de la parité, et une politique, ce qui fera la différence avec son prédécesseur.
Martine Aubry, de son côté, avait laissé entendre il y a quelques mois qu'elle souhaiterait occuper la fonction. Lors du Festival d'Avignon en 2011, elle avait même promis une hausse de 50 % du budget du ministère. Mais, pour ce poids lourd socialiste, le portefeuille semble un peu léger. Pourrait-on lui adjoindre l'Éducation et le Numérique? Dans ce cas de figure, ce dernier dossier pourrait revenir quand même à Fleur Pellerin, 39 ans, énarque et présidente du Club XXIe siècle, qui fut chargée de cette question pendant la campagne.
Manuel Valls, de son côté, viserait la Culture s'il ne décroche pas l'Intérieur. Enfin, le nom de David Kessler, directeur du magazine Les Inrockuptibles, ancien directeur général délégué de Radio France, puis membre du cabinet de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, est souvent cité. Ce qui n'est plus le cas de celui de Christophe Girard, adjoint à la culture de Delanoë et qui n'est pas réputé proche d'Hollande.
Les prétendants au ministère
Qui pourrait tenir les rênes de la Rue de Valois? Et qui serait à même de relever le gant des années Lang, restées phares aux yeux des socialistes? Contrairement à une idée reçue, tout le monde ne peut pas s'improviser ministre de la Culture. En sus de son côté festif (Fête de la musique, décorations, inaugurationde musée…), le portefeuille a son lot de contraintes et de dossiers délicats. Dans la configuration actuelle, le ministre de la Culture est aussi celui de la Communication et, donc, de l'audiovisuel et de la presse. Il doit également veiller à la bonne tenue des négociations sur les régimes d'assurance-chômage des intermittents du spectacle,
sur lesquelles un ministre comme Jean-Jacques Aillagon (2002-2005) a chuté. Aillagon, qui a appelé à voter François Hollande dès le premier tour.
Jeune (39 ans), romancière, chargée de la culture dans l'équipe de campagne de François Hollande, Aurélie Filippetti fait figure de prétendante, voire de favorite. C'est une femme, ce qui est un avantage pour le respect de la parité, et une politique, ce qui fera la différence avec son prédécesseur.
Martine Aubry, de son côté, avait laissé entendre il y a quelques mois qu'elle souhaiterait occuper la fonction. Lors du Festival d'Avignon en 2011, elle avait même promis une hausse de 50 % du budget du ministère. Mais, pour ce poids lourd socialiste, le portefeuille semble un peu léger. Pourrait-on lui adjoindre l'Éducation et le Numérique? Dans ce cas de figure, ce dernier dossier pourrait revenir quand même à Fleur Pellerin, 39 ans, énarque et présidente du Club XXIe siècle, qui fut chargée de cette question pendant la campagne.
Manuel Valls, de son côté, viserait la Culture s'il ne décroche pas l'Intérieur. Enfin, le nom de David Kessler, directeur du magazine Les Inrockuptibles, ancien directeur général délégué de Radio France, puis membre du cabinet de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, est souvent cité. Ce qui n'est plus le cas de celui de Christophe Girard, adjoint à la culture de Delanoë et qui n'est pas réputé proche d'Hollande.
Sans réflexion aucune, spontanément en te lisant, je pense à Delanoë
Bisous