Les Menhirs d’Acq ou " Pierres du Diable " |
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Lieu:
En provenance du Mont-Saint-Éloi, en direction d'Houdain sur la D341 ( la chaussée Brunehaut...), prendre la première voie à gauche, qui s’encaisse dans les champs vers le hameau d'Ecoivres. Après 500 m., découvrir les deux menhirs au milieu d'un champ sur la droite , deux blocs de grès celtiques, dont le plus haut mesure 3,30 m et pèse huit tonnes.
La Légende :
1er version:
On raconte que le diable avait fait un pari avec un fermier.
En échange de son âme, il avait promis de lui construire une belle ferme en une nuit seulement. Le diable commença son travail à la tombée de la nuit. Mais, la femme du paysan était intelligente. Elle réveilla le coq avant que le soleil ne se lève. L'animal se mit aussitôt à chanter. Satan se rendit compte qu'il avait perdu son pari. Très en colère, il lâcha dans un champ, les deux dernières pierres qu'il avait dans les mains. Elles sont devenu les "pierres du Diable".
Seconde version : " Le pacte rompu de Brunehaut "
Brunehaut étant entrée en guerre contre son beau-père Chilpéric, il lui fallait accélérer la rénovation de la Chaussée afin d’en permettre l’accès à ses troupes. Elle fit appel pour cela à Satan, à qui elle promit son âme en échange de ses services, à condition toutefois que les travaux fussent terminés avant le chant du coq.
Aussitôt, le Diable se mit à l’œuvre dans un déchaînement de forces maléfiques afin de terminer avant l'heure fatidique. Mais l’habile Brunehaut ne comptait bien sûr pas abandonner si facilement son âme. Avant l’aube, elle se rendit au poulailler et éveilla les coqs qui se mirent aussitôt à chanter, rompant ainsi le contrat.
Furieux et humilié d’avoir été berné, Lucifer projeta loin devant lui les deux grosses pierres qu’il portait qui se sont plantée dans ce champ d'ou l’origine des pierres jumelles d’Acq ...
Quant à Brunehaut, des années plus tard, elle connut une triste fin. Promenée sur un chameau et raillée par la foule, puis attachée à un cheval sauvage par les cheveux, par un bras et par un pied, le corps déchiré dans une course folle, elle périt dans d’atroces souffrances. ( Histoire de la Reine Brunehaut )