Cette aventure date de quelques mois mais vous donnera une idée de ce que je vis au quotidien à cause de ma tare : la distraction.
Vendredi dernier, lessive. Mon blouson noir fétiche ultra-chaud (on a tout de
même 3 degrés Celsius en mars) à capuche : il a neigé et tombé des cordes (en
mars…) est dans un état lamentable, et plutôt gris à cause du énième réappro de
bûches rentrés sous l'abri (et oui, on est toujours en mars…) Donc vendredi
matin, une machine de noir.
Le blouson sec, je file faire mes
courses à l’hyper du coin. Exceptionnellement, tout se passe comme prévu,
c'est-à-dire que je compose avec les imprévus.
C’est mon lot, j’assume,
je ne lutte plus.
J’ai pourtant bien prévu une pièce pour le
chariot, (les miracles existent…), laquelle m’échappe des mains (les lutins
farceurs aussi…) et roule sous la voiture en plein milieu des quatre roues
évidemment, inaccessible donc, en plus mon blouson est nickel et le restera,
j'ai décidé.
- « Mauvais présage, ça commence bien… » je m’dis…
A
moins de bouger la voiture… Bof, la reprendrai en reculant au retour. J’attrape
un sac et file. Je termine au rayon boucherie (j'préfère me réchauffer ailleurs
avant à cause du mois de mars toujours) et me penche vers la viande pour mieux
choisir. Lorsque je sens un regard insistant se poser sur moi à quelques mètres
sur ma droite. Je regarde mieux, les yeux effrayants semblent sortir de leur
logement. Grrrr, il donne froid dans le dos, ce type au regard de
psychopathe.
- « Qu’est-ce qu’il me veut celui là ??? » je
m’dis.
Le boucher gras double tout de blanc vêtu me scrute, l’air
mi-intrigué, mi-amusé. Un sadique en liberté ?! Ou quoi?
Je l’ignore donc
et me repenche vers les saucissons. Lorsque tout à coup, j’entrevois dans mon
champ de vision droit un truc bizarre qui se balance au bout de ma capuche et
pendouille au dessus de l’étal. Je regarde furtivement le clandestin, c’est un
objet en dentelle de forme très particulière, plus exactement, soyons franche,
une culotte noire. Scratchée nonchalemment à la capuche du
blouson...
Si, si, tu ne rêves pas. Je sais, marre-toi, tu peux, on
frôle le délire.
Me dis pas qu'c'est-t-y pas vrai que je trimballe un
slip sur l'épaule depuis une bonne heure et que tout le monde a pouffé en
voyant cette débile, pire que si elle avait un entonnoir sur la tête????
Ben si, c'est tout la Colette, ça.
J’arrache cette chose en
virant au cramoisi sous le regard insistant du boucher, et l’enfile dans ma
poche en priant pour qu’un surveillant zélé ne m’arrête pas en fanfare à la
sortie, au mieux, … ou des hommes en blanc avec une seringue au pire...
Je n’ai relâché la pression qu’une fois en sûreté dans la voiture.
Et pouffé de rire en ressortant mon slip noir en dentelle qui me
narguait, goguenard.
Quand je te disais que des fois, je ne sais plus
quoi faire avec moi? Hum?
Lendemain du non délit.
Après réflexion et rangement de l'objet
du délit qui fleurait bon le parfum 'grand air' (la culotte dentelle noire en
ballade scratchée au bout de la capuche de mon blouson à laquelle j'ai fait
prendre l'air tantôt pour les non averties...) j'en arrive à la
conclusion suivante.
J’ai pensé. (ben, oui, j’ai quand
même un cerveau…)
Finalement, si on m’avait arrêté à la sortie et fouillé
mes poches, qui c’est -y qui l’aurait eu dans l’os ? Hum ?
Ben oui, tu
vas voir comme elle peut être futée la Colette, quand elle veut…
Je vais
t’épater.
J'aurais exigé de visionner la cassette
vidéo qui filme l'entrée des clientes avec leur caddie et à laquelle j'adresse
toujours un sourire niais exprès.
Je ne te dis pas la poilade générale
en visionnant le sourire niais + la culotte qui se balance nonchalemment en
rythme sur l'omoplate droite laquelle aurait révélé, avec zoom sur la culotte
qui pendouille si nécessaire, que j’étais de bonne foi et que l’objet du délit,
je suis bel et bien rentrée avec.
The preuve
irréfutable, lavée de tout soupçon, la Colette (comme la culotte qui
fleurait bon l'assouplissant grand air), je triomphais en fanfare devant
n'importe quel juge digne de ce nom en somme (sauf peut-être Burgot, ça va sans
dire... ) Quoique 'triomphais' s’avèrerait dans ce cas être un bien grand mot,
attendu qu’il aurait néanmoins fallu expliquer au juge ( alors si c'est Burgot
laisse tomber...) la présence pour le moins insolite de cet objet au bout d’une
capuche…
Dans quel but ???
Quel intérêt ???
Un appel à
la débauche???
Que cachait cette attitude aguichante, voire
pornographisante???
(C'est pourquoi avec Burgot, la tôle directe sans
repasser par la case départ option présomption d'innocence... Au trou. )
Tu imagines
la poilade générale d’un jury ou celle des surveillants d’Auchan réunis en
conseil extraordinaire pour faire profiter tout le cheptel du zoom sur cette
étrange chose et même se repasser la cassette en boucle ...
Pourquoi
s'gèner, on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler dans ce métier,
hum ???
Bref, tu vois, j’ai évité le pire, je suis une petite veinarde
finalement.
Tu me l'as toujours dit, j'ai du bol.
A côté de moi,
le petit Roi Dagobert, il peut aller se rhabiller vite fait, tu crois
pas???
Bon marrez-vous les copines, je vous autorise ! on a pas tous les jours l'occasion de le faire, profitez-en!
Bisous, Colette
la fête de la tomate cette année était plus interressante.....beaucoup de stand.....vente et dégustation de tomates biensur mais aussi de l'artisanat.....et devine ce que j'ai mangé....des tomates farcies...!!!!! mon homme et ma fille ont prit des spaguettis et mon fils une saucisse frites.....des vrais touristes...!!!!! zaiment pas les tomates....
A+++ bisous...
OUps
bisous@+
cé du réchoffé! pppffff!
allez! bonne journée!!!
bisous soeurette
danièlou
exhibitionniste va....lol