Bonjour les copines !

       Tout a commencé le matin, en me rendant aux toilettes, quand j’ai vu que le papier manquait (trop tard bien sûr)… et pourquoi ça tombe toujours sur moi, de devoir sautiller à cloche pied jusqu’au cagibi où se trouve la réserve ? Hum ??? J'vais ptête ben régresser un tantinet moi !
Et ça continue encore et encore…
        La machine expresso, plus d’eau. Ni de bouteille dans la cuisine évidemment. Petit tour au garage congelant, soulevage du pack de douze kilos (merci Lydl pour le bouteilles 2 l) par des muscles même pas échauffés en plus. Et quand je demande re rapporter de l’eau, à l’un ou l’autre, on revient fier de l’exploit, avec UNE bouteille sous le bras, ben oui tiens, gare au claquage les filles… j'vais ptête bien me mettre à ça moi tiens !
Et ça continue, d’accord, d’accord…
         Le soir, Juju rentre du boulot hého hého. J’avais préparé le repas avec amour, des pommes de terre sautées, avec du veau en sauce, et j’étais en train de faire des crêpes. Je me faisais une joie de ce petit dîner en famille, quand il m’annonce :
- « Je ne mange pas là ce soir m’man, je dors chez Nadège…"
       Ben normal tout ça, hein ? Et je fais quoi de mes deux kilos de crêpes froides avec sucre fondu dedans, SON régal, hummmm ?
Et il ne dort jamais chez sa belle en semaine, en plus, JAMAIS ! C’est une première.
Là, je dirais : « pourquoi tant de haine ? !… » dans ce destin contrarié qui est le mien ? Hihi !
     Du coup, par dépit, j’ai mangé trois crêpes au sucre (ben  c’est pas comme dans les bronzés, les crêpes au sucre, à profusion par chez nous, hihi, mais pas d’huîtres dans mon vivier hihi. Dommage. Douze douzaine d’huîtres, ça aurait moins pesé dans la balance. Les crêpes, mortel. Tout dans l’gros pète, je sais. Et merdeee !
     Et la Titi a dû se sentir frustrée elle aussi. Je suis partie travailler à l’association. En rentrant, j’ai marché sur une crotte fraîchement cueillie dans la litière du chat et posée sur le paillasson de l’entrée, y’avait longtemps ! Et ça met en joie, évidemment. Du coup, je l’engueule, et en riposte immédiate, elle grimpe direct sur la table de salle à manger (ben ça lui arrive parfois, elle se prend pour un chat… elle se cherche et se perd des fois, niveau identité…)
 Grrr que ça m’énerfff ça ! Mais on va où là ? Hummm ?
        Donc elle grimpe. Je hurle « descends de là tout de suite » évidemment, mais elle a eu le temps de voler une noix restante. Et de venir me narguer et de faire tournicoter la noix entre ses dents pour trouver le bon angle, on aurait dit quelle jouait des castagnettes. ‘Oh catarinetta bella chix tchix’, j’ai bien tenté de la lui reprendre mais, elle m’aurait réduite en charpie.
       Etant donné que à l'origine, j’avais laissé trois noix, je retrouvai des miettes de coque un peu partout sur les divers canapés, fauteuils,  et tapis du séjour, tant qu’à faire on s’étale pour la dînette, c‘est bien meilleur ! Si ça se trouve j’en trouverai aussi dans le lit !    Conclusion, la frustration a donc les mêmes conséquences gravissimes sur les différentes familles de mammifères en surpoids, hihi ! Bouffer !
       A demain les filles, je suis ‘out’  et le pire c’est qu’il reste des tonnes de crêpes au p’tit déj … hihi ! Bisoussss
         Bon à part ça, rien de spécial aujourd’hui, on a super bien travaillé à l’association, noyées dans le tri des peluches jusqu’au cou, mais c’est fait !