Vaste sujet que les bots ! Il y a ceux qui collectent des données et il y a les malware. Dans un récent livre blanc, Distil Networks se penche sur la fraude publicitaire en ligne et son impact sur le marché numérique. Un chiffre frappant est avancé : 60% du trafic proviendrait de robots ; soit un gaspillage très important pour les annonceurs. Entre la fraude au clic et le chargement de pages web, il y a un réel problème. Les analystes ont donc sondé des professionnels du web-marketing.
D’un côté, 37% de la population interrogée se dit prête à payer pour faire vérifier le trafic en ligne. De l’autre, 40% des sondés refusent se prononcer. Aujourd’hui, l’un des principaux problèmes chez les professionnels, c’est le manque de connaissances au sujet des bots, de leur fonctionnement et de leur impact sur les entreprises, rapporte Distil Networks. Les annonceurs n’ont pas suffisamment conscience de l’ampleur du problème bot et, selon les analystes, ils n’ont malheureusement pas les outils pour analyser le trafic et séparer les internautes des robots. De la fraude au clic à la falsification de sites web, les bots grignotent ainsi toujours plus de bande passante et, en peignant ici un tableau plutôt sombre, Distil Networks met en avant ses services.
Toujours selon l’étude, 50% des analyses réalisées sur le trafic sont faussées par les bots. Au final, ce sont 75% des éditeurs et 59% des annonceurs qui sont incapables de faire la différence entre un humain et un logiciel malfaisant. "Alors que la fraude publicitaire continue de progresser, il est surprenant de voir l’absence de réaction chez les annonceurs et les éditeurs. Les bots sont un moyen facile et peu coûteux de détourner les dépenses liées à la publicité numérique et il faut que cela change", déclare Rami Essaid, le PDG de Distil Networks, dans un communiqué.