Coucou les minettes !

Pesée ce matin : je n'ai toujours pas bougé dans le bon sens ; j'ai même pris 100g !!! Mon poids reste identique à + ou - 100g depuis le 10 mai. Ce doit être un nouveau palier. J''ai eu ce genre de problème en mars avril et, au retour de mes "trucs" que je n'avais pas vus depuis 10 mois, la descente de poids s'est réamorcée. Bon, normalement je devrais être "embétée" vers le 6/7juin. Peut-être que je commence à gonfler, mais il y a aussi eu les écarts du WE dernier.

De plus, côté sport, pas de jogging cette semaine, uniquement ma séance quotidienne avec Gym Direct + ma séance d'1h en salle le mardi. Donc, moins de mouvement cette semaine et j'ai aussi l'impression d'avoir mangé des portions un peu plus grosses que d'habitude.

Je vais redresser ça la semaine prochaine ; pas ce soir car j'ai encore un repas chez des amis. D'ailleurs, le mois de juin est truffé de repas d'associations, de fin de saison de foot, le repas des familles de juin à la maison de retraite où est mon père, etc ..

Bref, j'ai l'impression que j'aurai bouclé les 26 semaines et que je n'aurai pas atteint mon objectif. Je me réinscrirai sur le site sous un autre pseudo, comme m'a conseillé Aurélie la diététicienne. Je m'appellerai COLOC35. Peut-être aussi que je modifierai mon objectif de poids en le diminuant d'1kg, car les vacances vont être riches en sorties, repas entre amis, apéros, soirées à thèmes, etc... A la rentrée, ce sera la cata !!!

Côté moral, c'est moyen : je me fais du souci pour mon dernier fils qui veut encore changer d'orientation professionnelle. Je crois qu'il est instable car il se passionne au début pour une chose puis, au bout de quelque temps, il trouve un intérêt pour autre chose et délaisse totalement ce qui le tenait auparavant pour s'investir à fond dans sa nouvelle passion. Il a 21 ans et depuis l'âge de 17 ans, il nous tourne en bourrique.

Il a quitté le lycée à 17ans,en 2004, avant d'avoir terminé sa classe de 1ère STT. On a essayé de toutes nos forces de le raisonner mais rien n'y a fait. Il voulait être boucher : on a préparé le dossier pour l'apprentissage, on lui a trouvé un patron, à 50m de chez nous, le top ! Il a fait 1 mois 1/2 de boucherie ... et a laissé tomber ! il a fallu trouver une nouvelle orientation : il se décide enfin ... boulanger ! (c'était tomber de Charybe en Sylla). Rebelote, on trouve un nouveau patron et on refait les dossiers, on rachète le nouveau matériel ... son apprentissage a duré 2 mois 1/2 !  En 2005, des copains lui avaient proposé de travaillé comme livreur de pizzas : il devait gagner 750 euros par mois (c'était mieux que ses 400 en tant qu'apprenti !). Il a bossé pendant 3 mois ... et s'est fait truander : il n'a jamais signé de contrat de travail, était payé avec un lance pierre, et au final, pour ces 3 mois, il n'a touché que 400euros.

En avril 2005, changement total de cap : militaire ! On lui dit qu'il doit être vraiment sûr de son projet car on ne s'engage pas dans l'armée à la légère ! Il faut de la motivation et de l'obstination. Il a tout ça, il en est sûr ! Donc, on va au centre de recrutement pour se renseigner, on fait les dossiers, il passe les tests de sélection qu'il réussit haut la main. En octobre 2005, le voilà engagé pour 5 ans. La formation initiale n'a pas été de tout repos (moral) pour nous les parents. C'était dur sur le plan psychologique et il fallait tenir le coup ; on était là pour le rassurer et l'encourager. Quand il a eu tous ses examens, on a fait ouf !

Maintenant, le voilà embringué vers une autre passion qui me fait peur : la musique et le rap ! Il vient de faire imprimer son CD avec ses chansons faites avec quelques grands du rap parisien et même américain. Il faut tout de même reconnaître qu'il a de la suite dans les idées car il s'est débrouillé tout seul avec ses petites économies et a joué au culot ! Quand il veut, il peut, le chameau !! Seulement, il se désintéresse maintenant de l'armée et il lui reste encore 2 ans 1/2 à faire avant la fin de son contrat. Comment va-t-il finir ? Il se heurte avec sa hiérarchie, devient coléreux et j'ai très peur que cela ne finisse mal pour lui. Il ne peut pas mener de front les 2 carrières, car dans les 2 domaines il faut être disponible ! Un jour ou l'autre, il va y avoir un clash !

Voilà mon très gros souci du moment. Mon mari, peste sans arrêt après lui quand il vient le WE, car il habite encore à la maison (en semaine, il dort à la caserne). L'ambiance est de plus en plus tendue. Je ne voudrais pas me mettre mon fils à dos et qu'il ne veuille plus voir ses parents par la suite, car j'en serais très malheureuse !  J'ai essayé de le raisonner, de lui dire que nous espérions qu'il s'était fixé, que la musique telle qu'il l'envisageait n'était pas un vrai métier car il y aurait des hauts et des bas, des jours de misère aussi, il ne veut rien entendre ; il a 21 ans maintenant et ne veut plus qu'on lui dise ce qu'il a à faire ou l'obliger à faire ce que nous, nous voulons.

Je suis dans l'expectative et j'ai l'impression d'être dans un tunnel noir et sans fin. Où cela va-t-il déboucher ? Je devrais me dire qu'après tout c'est sa vie, il n'est là que le WE et les vacances et que quand il aura quitté l'armée, il se débrouillera pour se trouver un appart et vivre de son SMIC puis de son nouveau métier. je devrais me dire que cela ne me regardera plus ; mais j'ai quand même peur pour lui : j'ai peur qu'il ne tourne mal et soit tenté de faire des bêtises pour " pouvoir finir le mois" (je pense toujours au pire, je sais !).

Voilà, mes petites ! C'est dur d'être parent ; pourtant sur mes 3 garçons, c'était le seul à nous avoir donné satisfaction aussi bien à l'école que dans son relationnel avec nous. Adorable petit ange blond !

Enfin, il faut se dire que nous ne faisons pas les enfants pour nus faire plaisir. Nous leur donnons le meilleur de nous-même, nous leur apprenons les valeurs morales de la vie, le respect des choses et des personnes, et un jour, ils nous lâchent pour n'en faire qu'à leur tête, même si ce sont des bêtises ! Et on ne peut rien dire, c'est leur choix !

Je vous laisse, après ce très (trop) long discours ! Profitez bien de vos jeunes enfants, mes jeunes amies jeunes mamans car, comme disait ma mère : "petit enfant, petit souci ; grand enfant, grand souci".

Très, très gros BIIIIIISSSSSSOOOUUUUSSSSS, mes belles. A bientôt.

(Excusez-moi, si j'ai oublié de corriger certaines fautes, j'ai relu mais je suis sûre d'en avoir oubliées ! )
CIAO !