La phytothérapie, une médecine vieille comme le monde...

Les fruits, les racines, les plantes et autres substances naturelles ont toujours été connues pour leur propriétés nutritives, mais aussi pour leur vertues curatives.
Le premier texte écrit sur la médecine par les plantes est gravé sur des tablettes en argile en caractère cunéiforme et date de la civilisation sumérienne, 3000 ans avant Jésus-Christ.

Durant des milliers d'années, la phytothérapie a constitué la principale source de remèdes contre de nombreuses maladies.
Avec l'avènement de la médecine dite "scientifique" vers la fin du XIXe siècle et la découverte de médicaments "miracles" (antibiotiques, sulfamides...), la phytothérapie prit l'allure douteuse d'une pratique de bonne femme, aux vertus incertaines. Mais les effets secondaires de ces nouveaux médicaments se sont vite révélés et on a recommencé à s'intéresser aux plantes.

Depuis les années soixante-dix, l'usage des plantes à des fins médicales rencontre un succès incontestable. Plus qu'un effet de mode, il traduit une volonté profonde de retour vers la nature et s'appuie sur des bases solides et scientifiquement contrôlées. De nos jours, l'identification de nouveaux principes actifs, la découverte de nouvelles propriétés pharmacologiques, et les effets néfastes de certains médicaments de synthèse ont contribué à faire de la phytothérapie une médecine à part entière et à faire comprendre que les plantes pouvaient être d'authentiques médicaments.

En effet, la lutte dès les premiers symptômes contre ces maux (stress, surpoids, insomnie, rhumatismes, mauvaise circulation sanguine...) est le meilleur moyen d'empêcher le développement d'affections plus graves (dépression, maladies infectieuses, diabète...).

Avec l'avènement de technologies qui permettent de mieux connaître les plantes, d'étudier et de comprendre leurs effets, une nouvelle phytothérapie, aux bases scientifiques incontestables, est en train de voir le jour.

Nos futurs médicaments de santé destinés autant aux soins qu'à la prévention vont naître de la réconciliation de la tradition et de la science. 

Une science reconnue

Dans les années 1980, le ministère de la santé a reconnu officiellement la phytothérapie comme une médecine à part entière en attribuant le statut de médicaments à certaines plantes. Cette décision a été prise suite aux nombreuses études cliniques qui ont fourni la preuve incontestable de l'efficacité des plantes.

On oppose souvent et malencontreusement les médicaments "classiques", c'est-à-dire chimiques à la phytothérapie.
Il y a pourtant une place pour ces deux médecines dans l'arsenal thérapeutique car elles sont complémentaires.

"Les plantes vendues en pharmacies sont devenues d'authentiques médicaments"

La médecine moderne est indispensable, mais elle intervient souvent dans l'urgence et pour un traitement de courte durée. La médecine par les plantes se pratique sur des périodes prolongées. Par son action en douceur et en profondeur, la phytothérapie contribue au bon équilibre de notre corps en stimulant notre organisme, sans l'intoxiquer, sans effets secondaires et permet une véritable prévention pour de nombreuses maladies.

Bien choisies et utilisées, les plantes guérissent efficacement et souvent plus rapidement que prévu, de nombreux problèmes tels que le stress, les insomnies, les douleurs articulaires, les digestions difficiles, les infections respiratoires, etc...

Par la multiplicité des plantes, leurs nombreux domaines d'indication et la réactivité particulière de chacun, le traitement sera souvent personnalisé et adapté aux problèmes spécifiques de la personne traitée. 

Le meilleur de la nature

L'efficacité de la phytothérapie repose avant tout sur le choix des plantes qui entrent dans leur composition. Il faut sélectionner de manière très rigoureuse l'espèce, la partie active de la plante (racine, sommité fleurie, tige, feuille, fruit), les conditions de culture (exposition au soleil, sol, climat) et la période adéquate pour la cueillette. Ensuite, les plantes sont contrôlées en subissant de nombreuses analyses (bactéricides et pesticides), mais aussi la teneur en principes actifs qui doit être reproductible quel que soit l'arrivage. 

Le secret des plantes : la synergie d'action

Le médicament chimique est purifié et composé d'une seule catégorie de molécules.
Prendre de l'apirine, c'est prendre des molécules d'acide acétylsalicilique et rien d'autre. Dans la plante (prenons le cas de l'écorce de saule qui contient justement l'aspirine), il y a un grand nombre de molécules différentes qui agissent en harmonie. Certaines vont agir dans un sens : action anti-douleur ou anti-inflammatoire par exemple, alors que d'autres vont agir pour favoriser le transport des composants actifs jusqu'au site d'action, ou encore protéger des effets secondaires éventuels.
Au lieu d'une action unique et incisive, tranchante, la plante est le siège d'interactions permanentes entre une multitude de principes actifs qui agissent en synergie.

C'est ce qu'on appelle le "totum" de la plante : totum pour dire "toutes" les substances contenues dans la plante. En réalité, la plante porte en elle toute la complexité du vivant.

Une technique qui respecte l'intégrité et l'intégralité des principes actifs

La présentation la plus récente et la plus pratique est la forme gélule qui contient une poudre micronisée supérieurement assimilable.
Pratique, maîtrisée, la poudre totale est obtenue par un procédé moderne et performant, le cryobroyage. Le cryobroyage consiste à pulvériser la partie active de la plante sèche en la broyant à froid, sous azote liquide. On recueille ainsi une poudre parfaitement fine et homogène, qui permet d'obtenir une activité optimale et régulière : la poudre totale.

Pourquoi utiliser le froid ? Tout simplement parce que les études ont montré que, sous l'action de la chaleur produite lors d'un broyage classique, les vitamines, les enzymes, les substances volatiles et de nombreux principes actifs sont déteriorés.
De plus, en s'évaporant l'azote liquide entoure la plante d'une atmosphère d'azote gazeux, totalement inerte chimiquement qui la protège en empêchant les réactions d'oxydation qui sont dues à l'oxygène de l'air.
Avec le cryobroyage sous azote, les composants de la plante se retrouvent intacts dans la poudre totale : tous les actifs de la plante sont biodisponibles. Les principes actifs, mais aussi tous les constituants de la plante agissent en synergie pour en assurer une meilleure efficacité.

Vous pourrez trouver des médicaments de phytothérapie à base d'extrait : il existe une grande diversité d'extraits disponibles, de qualité variable suivant le procédé d'extraction (durée, solvant, technique) ou suivant la mise en forme galénique (dilution, destruction due à la température). Il n'y a donc pas lieu de s'étonner si les analyses montrent que la concentration des actifs est souvent moins élevée dans un extrait que dans la poudre de plante.
La poudre totale présente l'avantage de proposer des traitements de fond dont l'action est douce et durable pour agir en profondeur.
Sans agresser votre organisme, la phytothérapie stimule ses réactions plutôt que de se substituer à elles.

Les grands médicaments viennent des plantes

La morphine, antalgique majeur, est extraite de l'opium, suc du pavot blanc ; l'aspirine, après synthèse, provient du saule blanc.
La quinine, anti-malarique universel, provient du quinquina ; la taxotère et la vincristine, médicaments anticancéreux, proviennent de l'if et de la pervenche de Madagascar.
La digitale fournit la digitaline, cardiotonique indispensable ; la belladone ; l'atropine...etc.

Parce que votre santé est le bien le plus précieux, respectez sa vraie nature !