bonjour mes amis, j'ai besoin de parler de me défouler.

Je suis mal, mal dans ma tête, mal dans mon corps et c'est peu de le dire.

Et oui j'avais décidé que tout repartirait mais la maladie m'a encore rattrapé, la fatigue me met le moral à l'envers.

Je n'arrive plus à me concentrer, à m'occuper de ma formation, de mon chez moi, de mes enfants mon mari et de moi. Le moral n'y est plus, je dois à tout prix me reposer pour mon stage de lundi pour 3 semaines. J'appréhende tellement, je ne sais plus, je me sens si perdu, j'aimerais tant n'avoir plus mal, ne plus sentir de douleur.

Vous m'êtes tellement proche et à la fois si loin, j'aimerais trouvé une personne forte qui arrive à vivre avec cette maladie. J'arrivais à vivre avec ma névralgie, j'en avais fait mon parti. J'acceptais cette souffrance, j'arrivais à la gerer avec les médocs et les hospitalisations mais la fibromialgie est si fourbe que je ne sais plus quoi faire. J'ai tellement envie de vivre comme tout le monde pouvoir faire ce que je faisais avant, vivre tout simplement, vivre avec mes enfants, faire du vélo, marcher courir, faire du sport et il faut que je fasse le deuil de tant de choses.

Que de souffrance dois je encore avoir, que de problème dois je encore accuser pour pouvoir vivre, vivre sans que la souffrance gere ma vie, celle de ma famille.

Je suis désolé mais il faut que ça sorte, lisez ou ne lisez pas mais je dois faire sortir tout ce qui me fait mal.

Que doit on faire patrick et moi pour ne plus souffrir, lui de son accident et mon de mes maladies. Et mes enfants quels souvenirs vont ils avoir de leurs enfances, la maladie, les pleurs les hospitalisations, la souffrance.

Je ne sais plus si je pleure sur mon sort ou si je pleure de ce que je pense faire subir à mon entourage.

Qu'allons nous devenir tous deux sans travail, travailleur handicapé qui va vouloir de nous, comment allons nous vivre maintenant, vais je pouvoir continuer à payer ma maison, faire plaisir à mes enfants, rembourser mes dettes.

Je suis au bord du gouffre, la fatigue me pousse, la douleur m'accable, tout fout le camp, tout part, tout ce que nous désirions part en l'enbaut,

j'ai un mari charmant qui ne me montre pas sa souffrance, nous sommes liés ainsi quand un va mal l'autre monte au créneau et marche et porte l'autre

Alors j'en ai marre, j'aimerai que tout soit simple si simple pour une fois