Comme à mon habitude, je me pose des questions existentielles sur le sens de ma vie parce que la quarantaine c'est là tout de suite.

Passées une enfance heureuse, une jeunesse insouciante à faire la teuf tous les week-end, une trentaine avec des enfants en bas âge, voici la quarantaine.

Parce que franchement de vous à moi ,je suis contente d'avoir 40 ans (passés), d'avoir évacué un certain nombre d'angoisse, de frein. Je me suis jamais sentie aussi bien même si mes quelques kilos et rides sont apparus, la peau plus tendue ...
Une fois qu'on a compris que l'opinion des vendeuse dans les boutiques on s'en fiche, qu'on ne suit plus la mode parce qu'à son âge on est mieux dans des fringues cool, on se sent beaucoup mieux côté physique.

Sortie avec soulagement des couches culottes, on peut enfin avoir des conversations avec nos ados doués d'un langage (presque) compréhensible et même échanger des propos agréables : d'un côté, t'as fini tes devoirs, arrêtes l'ordi et vas te laver et de l'autre t'aurais pas 10 euros pour manger au Mac Do avec les copains, mon short de foot tu l'as lavé). Propos qu'il faut écouter sans montrer qu'on s'en fiche sinon risquent de mettre le feu au quariter.
Bon, je m'inquiète un peu (mais pas trop) et pour me donner raison mes ados jouent les rebelles mais pas trop parce que "quand même vous êtes cool comme parents", alors je fonds de tendresse comme lorqu'ils étaient bébés.

Et l'amour dans tout ça. Comme mon poids, y'a des hauts, y'a des bas mais je ne compte pas changer d'amoureux (bien que des fois en recevant les calendrier du rugby , 2 de 25 à la place du mien ..... puis je me dis que ça doit être fatigant, plus envie)

Même en amitié, on a progressé, y'a toujours les bons vieux copains sur lesquels on peut compter et pleurer au besoin, et puis y'a les nouveaux virtuels à qui on peut aussi se confier, faut vivre avec son temps.