Pour répondre aux questions en commentaires, comme je l'ai raconté sur mon article sur Chiloé, j'étais (et
je suis toujours) étudiant, c'est ce qui m'a permis de partir là bas
pour un stage, tous frais payés par l'entreprise qui me prenait !
Chaque fois que j'ai eu à faire un stage durant mes études, j'ai cherché à le faire à l'étranger. Ca n'a pas toujours marché, mais quand même. Ca m'a permis d'aller aux USA et au Chili. C'est dans ma nature, je rêve de vivre à l'étranger. Mais j'ai aussi découvert par stages Marignane, Valence et Paris :) ne vous en faites pas j'aime la France je ne m'y ennuie pas ! Juste que je veux allez partout et tout voir.
La route est encore longue ;)
Salut les filles, comme promis je vous raconte le week end qu'on avait passé en Argentine avec mon poto Yo.
Au menu, traverser la cordillere des Andes en
bus, manger du steack.
Mendoza
est une province d'Argentine située à l'ouest du pays avec une
superficie de 148 827km² et une population de 1 667 000 habitants. Elle
est limitrophe de la province de San Juan au nord, de San Luis à l'est,
de La Pampa et Neuquén au sud et du Chili à l'ouest, la province touche
donc la cordillère des Andes.
Tout commence par un "on fait quoi ce week end?" jeté sur MSN. Comme il
n'y a rien a faire a Las Trancas Yoann se sent de venir gratter
l'amitie a Santiago.
On avait deux plans en tete : rester a Santiago
pour en boite a l'occasion de l'anniversaire de ma voisine
et glander le reste du temps, car il y avait une soiree Oasis VS Franz
Ferdinand le samedi, soit faire les rebelles et partir a en Argentine
pour le week end. On a fort reflechi. Deux elements sont entres en
compte dans le choix: on m'a dit que l'hiver avec la neige la route
pour la frontiere etait fermee, et Yoann a eu droit a une bourse. Alors
c'etait decide, on est des rebelles, on va a Mendoza en bus, a
l'arrache on n'a pas encore de billets, on se retrouve a la station de
bus quand Yoann arrive de Chillan et on voit si on arrive a attrapper
un bus (sinon on reste Santiago).
On s'est donc retrouves a la gare de bus, dans une foule pas possible
Yo faisait la queue au guichet d'une petite compagnie dont le dernier
bus partait a 23h, il etait 22h55 et la femme au guichet avait 2 de
tension (comme dans tous les guichets de tous les magasins la
rentabilite ici c'est quelque chose il faut voir au McDo). Finalement
on y arrive, on achete nos billets pour 8000 pesos soit 12 euros pour
7h30 de bus, ces prix la nous font toujours rever.
Alors on monte a
bord, on est contents, on rigole un peu, on remplit les papiers pour le
visa, et on s'endort comme des masses. On se reveille fracas a la
frontiere, pour descendre du bus, ca pele, on se fait tamponner les
passeports, ils fouillent qques bagages pas les notres, et on s'endort
pour se reveiller encore plus fracas a Mendoza a 6h30 du matin il fait
nuit et ca pele.
On a pris un taxi pour le centre ca nous a coute genre
1 euro et on a cherche l'hotel de jeunesse Base Camp pour reserver et
poser nos affaires, et gratter un petit dejeuner et dormir un peu car
il est 7h. Le taxi ca revient pas cher ici en general, je le prend des
fois a Santiago. En France jamais de la vie je le prends.
Premier constant en se promenant dans la ville, avec le Chili c'est
pareil. Memes rues a angles droits, meme Plaza de Armas sauf que ca
s'appelle Plaza Independancia. Mais c'est cool quand meme. Quand je
suis parti ma mere m'a offert un guide sur l'Argentine car elle savait
que j'irai, je lui ai dit "mais pourquoi t'as achete ca c'est pas la
peine" en fait c'etait cool. Je suis un ingrat, ce sont des excuses
publiques, je retire ce que j'ai dit m'man.
On a commence a se promener
de bon matin alors, y a pas grand monde dans la rue. Y a des rues
pietonnes sympa, une eglise raccourcie, c'est encore une ville qui a
ete rasee par un tremblement de terre. On va dans une office du
tourisme au milieu d'un marche artisanal avec que des objets pourris,
pour que la fille nous donne un plan et nous dise ce qu'il y a a faire,
et puis on se met en direction des batiments officiels administratifs
situes dans un parc, y pas mal d'espaces verts ici.
On les trouve, mais
certains font un peu pitie. Alors sieste dans l'herbe oblige.
Apres on
retourne vers le centre pour aller voir le mercado central, et la on
s'initie au vrai plaisir de la vie argentine: la viande.
Deux
monstrosteacks et 2 litres de biere pour un peu moins de 80 francs en
tout pour nous deux. Le reve, j'adore, c'etait delicieux.
Le meilleur steack que j'aie mangé de toute ma vie. Je ne l'oublierai jamais. Si bon, si peu cher. Je vivrais là bas juste pour ça.
Truc de ouf
de chez ouf comme diraient certains. Apres on a pris un bus pour aller
dans le parc Saint Martin qui fait 17 kilometres de long, on savait pas
ou descendre, on est tombes sur un match universitaire de hockey sur
gazon feminin, puis on a marche pour trouver des trucs mais tout etait
super loin, on etait fracasses, on tombait que sur des grillages qu'il
fallait contourner pour aller au zoo dans lequel on a appercu des
sortes de gros lapins moches, alors on est rentres vers la ville en
passant devant le gros stade de foot ou on a demande notre chemin aux
policiers qui nous ont parle de foot argentin dommage que j'y connaisse
rien. Paresseux comme on est, on a encore pris un taxi pour passer par
la chambre se reposer un peu avant de sortir.
A l'hotel on a discute avec un Texan, mais y avait aussi des
scandinaves dans notre chambre avec qui on n'a pas eu l'occase de
parler. Puis le mec de l'accueil nous a recommande une boite. On est
partis vers 20h30 pour aller manger dans un fast food avec un nom
allemand, "chez Otto". Comme d'hab c'etait super pas cher, 20 francs
par personne. On a discute la, entre temps y a une 20aine de gratteurs
qui sont venus pour mendier mais on n'a rien file. Apres cela et tres
peu d'hesitation, on a pris un taxi pour aller a la discotheque
conseillee par le gars.
Une fois devant, on se met a discuter avec le mec de la securite, pour
lui demander comment c'etait etc. Il nous explique que pour l'instant
ils font restaurant, que la boite ouvrira vers 3h du matin (?!) mais
que ca sera ambience calme et qu'il aurait fallu venir la veille, il
nous conseille d'aller a Al Diablo qui est bien plus loin, vers 3h
aussi. Le probleme c'est qu'il est minuit.
Alors on commence un peu a
discuter avec lui, et c'est un mec cool, il nous raconte plein de trucs
sur l'Argentine (au debut il a surtout parle de foot, grande passion
des argentins avant meme le steack et Jesus) apres la conversation a
devie sur les relation haineuses entre son pays le Chili (surtout pour
le foot et pour le reste aussi) qu'ils peuvent pas se blairer, puis un
peu de la crise economique que avant un peso valait un dollar et en 2005 un dollar vaut 3 pesos.
Le foot : plus qu'une passion ici
On a parle pendant une heure, il
etait sympa et c'etait tres interessant. Apres on s'est dit qu'on
allait rentrer boire un truc, le mec nous fait c'est bon les gars je
vous laisse rentrer sans payer (c'etait 15 pesos avec une conso) vous
etes mes potes, on etait content et on est entres... 15 pesos la conso
(soit 30 francs ou 4,5 euros). On a bu une vodka a l'eau / fake redbull
en mangeant des empanadas et en regardant des clips puis un groupe de
rock argentin est venu c'etait pas trop mal mais pas eclatant.
Alors vers 2h30 on a repris un taxi, pour Al Diablo cette fois (on est
des kékés de la night avec Yoann maintenant). C'est fantastique comme
boite, c'est enorme, la musique est assez cool et il y a 2 salles, on
arrive relativement tot alors il n'y a pas beaucoup de monde, et apres
ca s'anime bien, il doit y avoir au moins 3000 personnes dedans. C'est
bizarre ce que je vais dire, mais ici c'est pas comme au Chili: comme
Yoann l'a si bien dit avec son tact habituel, les filles sont toutes au
top ("elles assurent le steack"), jamais vu autant de jolies filles en
un seul endroit, mais... les gars sont grands et ressemblent plutot a
des europeens, alors on n'est plus catalogues gringos, et du coup on
n'a rien pour nous ici, on ne beneficie pas de cette aureole magique de
Francais qu'on avait eu la premiere fois en boite. En plus il est super
tard, on est fracas je tiens pas debout pour danser et ils abusent des
stroboscopes alors je vois rien. On a fini par se barrer vers 5h ou
5h30.
Ben bon quelques heures plus tard vers 11h30 on se levait le coeur
vaillant pour rendre nos lits dans notre pauvre dortoir et aller se
promener une derniere fois, et remanger des megasteacks mais un peu
moins gros cette fois ci car il nous restait presque plus rien en
thunes comme pesos argentins et que ca valait pas le coup de retirer a
la banque.
Apres cela on a traine un tantinet et on est alles a la
garde des bus, les bus touristiques etaient pleins alors on a du
prendre un minibus, qui faisait pitie de l'exterieur mais on n'etait
pas si mal a l'interieur, a part la place pour les jambes mais bon.
La
dedans on est partis a 14h30 pour retourner de jour a Santiago et ainsi
profiter du spectacle qu'offre la Cordillere des Andes.
Des vignes à perte du vue. Au Chili c'était pareil.
En plus c'etait
du sport car le chauffeur Argentin lui aussi conduisait comme en dingue, il doublait les
camions dans les virages et a conduit seul sans relais pendant tout le
trajet. Il y avait des Uruguayens dans le bus qui etaient pleins de
blagues.
C'est tres beau et impressionnant, ca fait super sauvage,
genre far west, et c'est immense. Y avait des vieilles maisons genre
bidonvilles, des vieilles casernes, des vieux chemins de fer et des
vieux ponts rouilles, des vieilles eglises avec des ruines, des
montagnes de toutes les couleurs creusees par l'erosion de l'eau, et on
a vu un geyser de loin. Quelle emotion de se dire que quand les mecs
qui ont decouvert l'amerique sont arrives, ca avait cette tete, et qu'a
part la route qui passe, presque rien n'a change.
No Man's land
Puis on est arrives a
la frontiere, on s'est refait tamponner les passeports, (de nouveau 3
mois de visa de tourisme.
On a jusqu'en aout pour y retourner, apres on
est des clandestins) et ils ne nous ont pas pose de quetions, en plus
un chien sympathique est venu nous renifler pour vois si on avait de la
drogue (Detective, Brigada antinarcoticos). Apres on est repartis, il
faisait nuit.
On est arrives a Santiago vers 9h30, Yoann a achete son billet pour
Chillan, on a mange des vieux hamburgers, puis c'etait retour
a la triste realite: retour a la prison avec le capharnaum integral par
terre et sur le lit, dormir sans drap ni couverture car j'en avait pas
encore achete, les portes en carton qui isolent pas avec les mecs a
cote qui ecoutent la musique.
Mais bon c'etait un bien bon week end
roots a l'arrache comme il faut, bien fatigant et surtout mémorable !
aller kisous
c'est trop beau merci de nous faire partager tes photos !!
bonne fin de journée,
bisous !!
Sinon grâce à toi j'aurais un peu voyagé quand même !
Bonne soirée
biz