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Et oui mon fiston a dix neuf ans déjà ! Et presque toutes ses dents (moins quatre dents de sagesse …) Je me souviens la première fois où je t’ai admiré dans son petit lit à barreaux en Colombie, un visage si doux, les bras en croix comme un bienheureux, le flot de larmes, et ton papa qui m’a serrée très fort dans ses bras. Vision d’un ange.
Tant d’attente, tant d’espoirs déçus, tant de désespoir…
avant TOI.
Oui, Julien, le jour où je t’ai vu pour la première fois, j’ai su que tu serais mon rayon de soleil et tu l’es toujours.
Ce jour là, tu avais trois mois, et j’ai su que le mot bonheur allait prendre tout son sens à tes côtés, enfin !
Ton premier calin dans mes bras, les larmes.
Ton premier biberon, les larmes.
Ton premier bain, les larmes.
Je vivais le baby blues… normal.
Neuf mois ou neuf ans, c’est long quand on espère.
Je gravais les plus beaux souvenirs de ma vie dans ma mémoire à chaque instant. Je te dévorais des yeux, des mains, du toucher. Nous faisions provision de toi, provision de bonheur. Le manque fut instantanément comblé. Merci.
Et ces larmes étaient des larmes de joie, trop fortes pour être contenues certes, mais aussi d’angoisse de te perdre déjà.
Dans l’avion du retour, cette inquiétude s’estompa un peu.
Tu étais là, on te ramenait à la maison.
Rien ne pouvait plus nous arriver.
On se sentait invincible, prêt à tout pour te protéger.
Dieu ou la bonne étoile nous avait choisi pour être tes parents et t’avait prédestiné à être notre enfant.
C’était écrit. Comme une évidence, une certitude.
Notre amour pour toi a grandi de jour en jour mon petit d’homme, et te voilà presque adulte à présent.
Puisses-tu grandir encore dans l’amour de ceux qui t’aiment et te veulent du bien, puisses-tu éviter les pièges, les embûches de la vie et affiner ton discernement.
Puisses-tu faire les bons choix de vie, de TA vie !
Nous sommes là, à tes côtés pour t’y aider encore un peu, ne refuse pas notre aide, ne la vis pas comme une intrusion maisjuste comme un soutien, et lorsque tu te sentiras prêt, tu prendras ton envol, tu accompliras ton propre destin, et j’ai l’intuition que tu sauras l’influencer dans la bonne direction, ce destin prometteur de belle vie.
Petit arbrisseau, te voila devenu arbre grand et fort, abreuvé par des pluies d’amour. Tu n’as à présent presque plus besoin de ses vieux tuteurs qui t’ont aidé à pousser droit. Ils t’ont juste aidé à croître et te réaliser.
Arrive le moment où l’on coupe les liens, la ficelle qui relie les vieux tuteurs à la jeune pousse vigoureuse, pour ne pas en blesser l’écorce, lui permettre de s’épanouir, et affronter seul les tempêtes.
Seul, face à lui-même, il ploie, se redresse, et pousse plus haut encore et encore.
Les bonheurs et les difficultés feront de toi un homme.
Partage-les avec ceux qui t’aiment.
Le partage est une force, pas une faiblesse.
Les vieux tuteurs de l’arbre, tes parents, sont toujours là … en soutien… au cas où un vent mauvais te blesserait, dans l’ombre, ils t’aideront te redresser, ne l’oublie jamais. Ne refuse pas par orgueil, ces mains qui se tendent. Elles ont elles aussi, besoin de toi et de ton amour pour se sentir exister.
Hier soir festival Vanille ! Aaah ! Quand elle s’y met celle-là !
Tout d’abord mon Julien se dirige vers les toilettes, ferme les doubles portes, mais la première, mal. La Vanille se lance alors à sa poursuite, pourquoi, on se l’demande, et miaule à fendre l’âme et à bousiller les tympans derrière sa porte.
- « Moauââââhhhh ! Miouhaaaaa ? Maouhhhhh ? ? ? »
Traduction littéraire :
- « Tu vas pas m’abandonneeeeerrrr ? J’veux aller avec touâââââ…. Allez, quoi, sois sympaaa, ouvreeeeeuuu »
Et bien, vous me croirez si vous voulez, le Julienil en a eu tellement ras le bol des ses feulements psychédéliques, qu’il a fini par lui ouvrir la porte et la laisser entrer, pour avoir la paix !
Ahhhhh, celle là, je vous jure, rien ne l’arrête !
Le soir, je monte me coucher. Elle dort toujours au bout de mon lit… Donc, elle me suit dans les escaliers, féline, et fait le planton au garde à vous devant son bol d’eau, en le fixant, muette, et ça dure, ça dure...une minutes , deux , trois…
Du coup, je pose mon bouquin et regarde.
« K’esk’y lui prend à la minouchette, de regarder son bol comme un programme TV ? ! Que j’me dis ! En me penchant pour voir !
-« Ahhhhh, t’a plus d’eau ma belle ? » Tout s’explique, pauvre Bichoune !
Je prends la bouteille de cristalline. Grrrr, quasi vide…
‘ Ah la barbe’, j’me dis ‘pas le courage de redescendre…’ Trop bien au chaud sous ma couette. Et je file en douce à la salle de bains, remplir son bol au lavabo.
Je reviens, repose le bol mine de rien devant son nez.
-"Tiens ma belle, la bonne nono bien fraîche !"
Elle renifle aussitôt, a un léger rictus désapprobateur, et reprends la pose initiale, immobile, consternée, muette.
Traduction :
- « Si tu crois que je vais m’empoisonner avec cette purge au goût de tuyau, tu rêves avant endormissement là !
Ton eau, c’est de la merdeeee…»
OK message reçu. Elle a décidé de m'empêcher de lire cette chieuse... mais toujours pas de courage de descendre. Je prends donc la bouteille, près du lit (il restait 20 ml d’eau hi hi) et la verse dans le bol par-dessus, confiante (mettre de l’eau dans son vin ça s’appelle…).
Et là, vous n’allez pas me croire les filles mais elle n’a même pas daigné renifler. Elle m’a lancé un regard de défi (la tempête dans un verre d’eau ça s’appelle…) sans bouger d’un poil, telle un sphinx égyptien pur race, et ne m’a plus quittée des yeux... jusqu’à ce que j’abdique. Traduction :
- « Alors, là la vieille si tu crois t’en tirer comme ça…! M'en fous, je cèderai pas »
Et que croyez vous qu’il arrivât ? Hum ???
Ben, j’ai cédé tiens ! J’ai balancé la couette rageusement, suis descendue chercher la cristalline de Madame, ai vidé le bol de la chieuse dans l’évier de la salle de bains, et lui ai versé SON eau cristalline, devant elle. Eau qu’elle a eu l’extrême magnanimité de boire goulûment aussitôt ! Ben tiens !
Nan mais quelle capricieuse, j’aurais du deviner en plus, elle me fait le même coup quand son bol est entartré, la princesse ! Faut lui changer de bol fissa sinon, c’est le festival du sphinx, les yeux de reproche dans la pénombre, braqués sur moi en pleine nuit… et ça je ne sais pas vous, mais pour ma part je ne sup por te pas, ça m’empêche de dormir !
Allez j'avoue suis son esclave attitrée aussi, je n’aime pas la savoir contrariée ( vivre d’amour et d’eau fraiche ça s’appelle) ben oui je l’aimeee cette chieuse !
J’espère que je vous ai amusées les filles.
A part ça le Jip, y ronque dans le canapé, il est meulade !
Y tousse et a un gros rhume, limite intransportable, voyez...donc je le laisse. On verra c'qu'on peut faire hi hi ! Et puis comme il a arrêté de fumer, ça évite l’eau dans l’gaz, hi hi !
La titi, elle, ronque à ses côtés, ça fait duo… manque que la batterie…
Et la Vanille, affalée sur le canapé d’en face, en boule.
Y’en a qui disent que l’on doit tout partager avec ses amis.
Y’en a aussi qui disent que la colère doit sortir, que la garder au fond de soi est mauvais pour la santé.
Faut ex té rio ri ser, qu’y disent les psy !
OK, voilà, par déduction j’ai pensé à vous, petites veinardes !
1. J’en ai marre de faire du patinage artistique avec figures libres en sortant le chien dansmon lotissement ! Et où y vont tous nos sous qu’on donne à la commune hum ? Oùùùù ?
Pas dans la sableuse en tout cas, merci pour les gadins !
Les sous, y vont dans les bulles pour souhaiter la bonne année dans tous les services municipaux qu'en profitent pour buller à fond , et pendant c’temps là, nous, on glisse…
2. Les fabricants de boots. Si j’en croise un au détour d’un chemin, je l’écrase dans le sens de la longueur, pour en faire une semelle anti-dérapante. Parce que les miens de boots, c’est plutôt genre patins à glace affutés au rasoir, mais j’en veux pas moi des patins à glace, si on en veut, on en achète, on n’achète pas des boots, point barre !
3. Les soldes. Ahhh ! Parlons-en tiens des soldes !
Deux jours d’affutage de patins et de figures libres et tout ça pour quoi ? Hein ? Pour rien. Enfin si, j’exagère. Pour se rendre compte qu’on est un gros boudin truffé aux bourrelets et à la cellulite.
Et qu'on des des grosses nulles sans volonté, bouhhhhh !...
Bref la glace amincissante vous renvoie un truc hideux porté par un autre truc hideux, vous. Beurk !
Et encore ! On essaye si on trouve ! Parce que, hormis les tailles 34, 36, 38 (taille de la vendeuse anorexique) soldées, ça se bouscule pas au portillon les beaux articles en taille normale à prix cassés, hum ?
Et puis faut de la patience (et j’en ai pas) quel souk là dedans, mamamiaaaa !
D’ailleurs, me suis pas gênée pour le dire à une vendeuse, moi ! :
- « Pardon mademoiselle, y’a plein d’articles tombés de leur cintres qui gisent à nos pieds, là… »
- « Ben, ils y resteront ! » qu’elle me rétorque, vexée « je ne suis pas du magasin… » et elle rigole…
ça m’aurait étonné aussi que je n’eusse pas fait d’impair, tiens !
Et j’aurais dû m’en douter aussi, les vendeuses elles sont invisibles en périodes de soldes, ou elles jouent à 'sauve qui peut' quand on les hèle. Et inutile de demander un renseignement
« - Tout est en rayon, Mèdèèème, faut fouiller… » et basta !
Bilan : déjà qu’on se trouvait moche avec les kilos repris..
ça + les fringues moches = méga moche = méga déprime...
Donc le shopping pour se remonter le moral, on oublie !
Point positif, jai fait des économies !
4. Je me suis dit, pour me consoler, la Titouille bonne bouille me fera un gros câlin en rentrant ! Et ben non ! Elle a fait un bond en arrière, ça a fait bzzzzzzz et elle a pris une de ces joutes !
Suis méga électrique en ce moment genre en 220 volts, voyez, alors là avec toutes les fringues synthétiques que j’avais essayées, les cheveux étaient dressés en l’air et le corps chargé à bloc.
Pire qu’une éolienne, la Colette ! J'pourrais me recycler en clôture électrifiante pour les vaches dans leur pré aux beaux jours, ben quoi un boulot comme un autre... ou bien vais fabriquer mon courant moi-même, tiens, ce serait toujours ça de gagné !
Depuis, elle m’évite la Titi.
Et la Vanille, pire encore, un vrai porc-épic qui s’y frotte s’y pique, en ce moment. On dirait un lion avec crinière dans tous les sens... Donc, chacun dans son coin avec sa propre électricité statique ... pour éviter les étincelles.
5. Et à propos d’étincelles, le meilleur pour la fin !
Le Jip a arrêté de fumer depuis avant-hier.
La journée, ça baigne. J’le vois pas.
Mais le soir, bon pas vraiment à cran, non, on peut pas dire ça, non non … ce serait mentir. Juste qu’on le sent survolté à l'intérieur, voyez, il n'ex té rio ri se pas et c'est pas bon ça, psychologiquement parlant hum ? La moindre remarque peut mettre le feu aux poudres à chaque instant… pffff ! Toujours être sur le qui-vive !
Décontraction, zénitude, et naturel assurés.
Cela dit, je lui tire mon chapeau bien bas au Jip, j’espère juste qu’il ne me le balancera pas dans la figure en état de manque intense…Hi hi hi !
Allez, électrisant, comme ambiance, hein les filles ?
Et vous c’est calme ? Pas de court-jus en ce début d’année ?
Les mains, c’est en bonne voie, le colorant éclaircit peu à peu. Avec le réchauffement de la planète sans doute, les frontières des continents lunairess’estompent. Oufffff
Sinon hier sortie chez Sardon où j’ai rencontré de nouvelles copinautes ch’tis avec grand plaisir !
Bon à part que je me suis perdue évidemment ! Heureusement c’était à environ trois kilomètres de chez moi (faut pas demander….) Je travaillais à l’association jusque 15 heures, mais on a terminé à 15h 20 environ. Et c’est parti pour les conneries !
Déjà j’avais sorti un plan de chez moi à l’adresse indiquée mais en partant de chez moi… alors que finalement je partais de l’association… et oui on est comme on est on ne change plus, à nos âges…
Mais je suis retombée sur mes pattes, j’ai vu le nom d’une rue sur mon plan, et enfin le lotissement (merci ma bonne étoile et mon intuition (et Sabine appelée à l’aide) de m’avoir fait stopper juste devant la rue où il fallait tourner pour se rendre au lotissement.
On a passé un super après-midi, j’ai fait la connaissance de 5 nouvelles amies toutes très sympas et dynamiques, Sabine est très gentille de noter sur son blog que chacune avait rapporté une bouteille. Parce que évidemment le krémant de Colette était resté sagement au chaud, sur la table de la salle à manger et qu’elle est partie sans… et vu le retard, je ne suis pas retournée. Pas grave Sab la prochaine fois j’en apporterai deux, (houlàààà on va être saoules !)
Une fois le lotissement trouvé, j’ai visité le quartier, toutes les rues avaient des noms d’arbres alors… Perdue en forêt la Colette ! J’ai vu les peupliers, les cèdres, les platanes, les tilleuls, les saules etc etc etc, un cours de botanique mais bon, toujours pas de fameux chênes.
Quelques quatre (cinq ? six ?) coups de fils à Sab plus tard, je trouve enfin la bonne rue mais m’engouffre trop dans la raquette, revient à pied pour trouver ce fameux numéro dix, et c’est là où j’ai remarqué que la route était une vraie patinoire, et oui, au bout, là où je ne devais pas aller d'ailleurs, c’était pas dessalé Sab ! Et où j’ai failli faire un double salto arrière réception sur le pète ! J’ai marché comme un robot pour assurer chacun de mes pas par la suite.
Suis arrivée à moins dix (degrés et heure finalement) Ouffffff
Puis chaude ambiance avec les copines, galettes délicieuses autant la pomme (merci Sab) que le chocolat fraise (merci Leureuse), on reperdra les kilos après, pas vrai ? A la randonnée, puisqu’il parait que la coutume veut que l’on oublie les sandwiches, hum ???
Merci à vous toutes pour ce bel après-midi, chaud, aux filles pour leur bonne humeur, à Sab pétillante et patiente (le téléphone a chauffé, hein ?), Leureuse laquelle a très bien choisi son pseudo surtout le rire, je le dis ? Allez un tantinet porcin, j'adôôôre, hein ma Domi ? Miaou,passionnée de chats et son bon coeur, laquelle a eu du mérite avec ses béquilles sur le verglas, chapeau ! Tartoune, petit Lutin, Pascale et fabienne dont j’ai appris à connaître essentiellement la rangée de dents, parce que toujours à rigoler. Pas tristes les filles !
Voilà on se revoit pour une randonnée et j’ai intérêt à prendre le plan précis cette fois, sinon si je dois les rejoindre dans la forêt, le petit poucet a intérêt à prévoir un quinze tonnes de cailloux, vous me connaissez, hein les filles ?
J'ai hâte d'y être ! Surtout avec mes deux bouteilles (là je les placerai dans la voiture la veille, au frais… par sécurité ) Et, une question me taraude : qui sait lire une boussole en état d’ébriété avancé ? Hum ??? Y'en a bien une qu'a été scout dans une autre vie ?
Alors aujourd’hui j’ai reconstruit le fameux aspirateur méga résistant qui était censé sécher en pièces détachées sous la pergola. Mais avec ce temps, l’eau dedans a gelé en fait… nettoyage minutieux de l’engin et de son sac entissu poinçonné de partout par les braises (j'suis l'poinçonneur des lilaaas… des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous...) Bon les trous sèchent là au pied de la cheminée, (meuhhh non j’ai pas mis trop près, qu’est-ce que vous devenez suspitionneuses à mon égard !…) et je le remonterai demain !
Acte deux scène 1.
Samedi soir, Juju a fait deux colorations (une copine et Nadèchhhh alias princesse Tiramisu alias Pattex) dont une sans enfiler les gants de protection… nan mais quel plouc ! Vous dis pas le bazar dans la salle de bains en plus, redécorée à la Damidot en chocolat couleur dominante mais par touches dans les recoins les plus inattendus, mais le Jip il aimait pas du tout ce relooking, il a tout récuré... à temps ! Oufff ! Il est bien c’t’homme quand y veut.
Par contre, pour les mains, le Juju n’a pas fait le nécessaire tout de suite, et après, c’est trop tard ! Elles sont marron foncé et avec sa peau hâlée clair, ça choque !
En plus, c’est pas uniforme non plus comme couleur, c’est surtout les doigts qui ont tout pris et les ongles, quasi noirs ! Hi Hi On dirait qu’un tatoueur psychédélique a voulu innover et s'est défoulé sur ses menottes, cobayes de son art futuriste…
Résultat on dirait un ramoneur… de chiottes ! Beurkkkk !
Et le pire, c’est qu’il avait une formation coiffure ce matin avec le patron qu’est toujours tiré à quatre épingles…
et le Julien me dit qu’il n’a rien remarqué, ben tiens ! On va dire qu’on le croit hein les filles ? Il a du lui passer un sacré savon oui ! Mais pas assez détergent pour enlever le colorant hélas !
À moins qu’il n’ait subitement perdu la vue la vue, j’en doute… Y’a des moments où… on me prend réellement pour une cruche et je lui ai dit d’abord ;
-« Rien vu ? Tu plaisantes ? On ne voit que ça, tes paluches noires ! »
- « hi hi… » qu’il a fait agacé, en tressautant des épaules.
Ben v'la t'y pas qu'il rigole des épaules ! C'est nouveau comme truc nerveux...
Ou alors Julien aura travaillé avec ses gants de cuir… mine de rien !
Evidemment pour la deuxième coloration il les a enfilés, les gants mais le mal était fait, tiens !
Il a tout essayé hier TOUT ! La cendre de cigarette ( ! ? ! ça et rien…), le produit vaisselle, idem, l’eau de javel, le dissolvant, et enfin l’eau oxygénée. Tout ça pour rien ! Enfin rien j’exagère, ça a servi à décaper les zones non touchées par le sinistre en fait, et fait ressortir le contraste clair (paume dessus de la main) foncé, en somme…J’ai même surfé sur le net pour tout essayer, et bien en résumé si ça vous arrive, en gros il faut attendre, ça part tout seul en trois jours au mieux, un mois au pire… ben l’vla propre !
Niveau bêtises, telle mère, tel fils …
Bon, il lui reste à appliquer une bonne crème, après toutes les agressions chimiques auxquelles les mimines ont été exposées. Quasiment plus d’empreintes digitales, mais signe particulier : tatouages sur mains en forme de continents lunaires atomisés. Original. Inédit. Unique.
Et il aura intérêt à ne plus quitter ses gants opaques en plastique au salon, il ferait fuir les clientes !
Des mains de sérial killer…ou de chirurgien maculées à la Bétadine, l’un comme l’autre n’est pas très rassurant pour la clientèle.
Bon il est comme moi, ce petit, ça lui servira de leçon…
Jusqu’à la prochaine fois, comme môman, hum ?…
Bisousssss les filles, et retenez bien la leçon vous, au moins.
JAMAIS de coloration sans les gants !
Bisoussss les filles !
ps si vous avez une histoire drôle de coloration à raconter comme Rosalie ci-dessous, n'hésitez pas MDRRR Rosalie !
- les histoires de décendrage de cheminées qui ont failli virer au cauchemar, vous connaissez, je ne m’étendrais pas là-dessus,sujet brûlant… me suis assez fait engueuler…
Ok ! Suis pas la championne du décendrage.
Cependant je tiens à signaler qu’il y en a certains que je connais, et qui ont fait pire, parce que en pleine connaissance de cause, et toc, je moucharde !
- Vers les années 1980 par exemple, avec mon amie Camille et son époux, grandiose le feu d’artifice du 15 aout !
Je plante le décor. Une nuit étoilée au camping un soir de 15 aout, et au moment de faire la popote, son époux, Daniel, allume le vieux réchaud camping gaz, lequel prend feu (ben le réchaud pas Daniel oufff)) sous nos yeux ébahis !
Panique générale.
Heureusement, Daniel, militaire de carrière, garda son sang froid et connaissait les gestes qui sauvent. Il nous évacua à quelques mètres de là, puis emprunta le rôle de Paul Newman dans ‘la tour infernale’ pour un soir, et éteignit le brasier avec flegme et bravoure, à l’aide d’une simple serviette de plage !
Il évita ainsi l’explosion du camp, provoquant l’explosion de rires… nous mangeâmes froid, mais dans la joie,
Scénario catastrophe évité de justesse : explosion de la bonbonne de gaz, suivie de l’évacuation de toute la population traumatisée du camping de Zuydcoote, les blessés sanguinolants en pleurs, bobs soufflés, tongs fondues, tee-shirts déchirés, dirigés pas hélico vers tous les hôpitaux du nord pas de calais, la une des journaux, au pire… ou l’emplacement de tente en forme d’obus de la guerre 14, au mieux…
Et là c’était qui l’acteur principal hum ???
Pas moi ! Hein les filles ?
C’était Daniel le militaire (hum hum…) dans le rôle de Paul Newmann et sa tour infernale, qu’avait même pas vérifié le matériel avant la mission de survie, ce qui, dans son métier, serait passible d’une sanction (le trou… et ben il a failli s’y retrouver direct sans passer par la case tribunal militaire le Daniel !)
Ah ! Elle est belle l’armée française !
Et de 1, et toc !
- Quelques années passèrent. Le Jip lui-même et un beau-frère (gendarme de son état hum hum… pas mieux comme corps de métier… je vous laisse juges) font un feu de joie avec les branches taillées et sèches, au bout du jardin chez mon papounet pendant sa sieste, parce que celui-ci avait formellement interdit de le faire, à cause de l’été méga sec et de sa pelouse texture paille… et ce, en plein mois d’Août (ce qui est strictement interdit par la loi d’abord !)
Et ce qui devait arriver arriva. Le feu s’est propagé sur la paille autour et gagnait du terrain vers la maison… Le tuyau d’arrosage du papy étant trop court, le voisin paniqué pour ses récoltes cavala dérouler le sien, et là, c’est le gendarme qui endossa le costume usé de Paul Newman, avec le Jip en Steeve mac Queen bedonnant en renfort, évitant tout de même le sinistre, après des siècles d’arrosages et une facture d'eau proche decelle d'une piscine olympique.
Scénario catastrophe évité de justesse : au pire, deux maisons réduites à deux tas de cendres et un papy évacué en civière pour cause d’infarctus, au mieux le fumage de deux terrains ET leur récolte (le fumage, en principe, c’est après récolte voyez … pour fertiliser les champs… mais avant… aucun intérêt !)
Et là, encore une fois, c’était qui les acteurs principaux hum ? ? ?
Pas moi non plus !
Ils sont deux là, les clones de Paul Newman et Steve Mac Queen, à se partager l’affiche du remake qu’aurait pas fait une entrée…
Ah et puis…elle est belle la gendarmerie nationale !
Et de deux et de trois, et toc !
Tout ça pour dire qu’ALLLUUUUMEZZZZ LE FEUUUU, c’est pas réservé à la miss catastrophe, hein les filles ?
Y’a pire ! Y’a ceux qui savent et allument quand même…et oui !
Tout ce qui fanfaronne n’est pas orchestre symphonique… et c’est pas parce qu’on se prend pour Paul Newman ou Steve Mac Queen pour un soir, qu’on l’est !
Tout ce qui brille n’est pas or !
Et on voudrait me donner des conseils ?
Ah Ah Ah je me marre, et vous aussi hein les filles ?
Bon y’avait longtemps que je n’avais pas fait de grosse connerie hein les filles ? Rassurez-vous, c'est chose faite. Aujourd’hui même, à 13heures (et des poussières hi hi, je rigole à cause du mot poussières, vous comprendrez plus tard, vous allez vous tordre là ha ha) j’ai rien trouvé de mieux à faire que de mettre le feu à l’aspirateur !
Non non, changez pas de nunettes, vous avez 10/10 à chaque œil avec ! La dernière dangerosité commise, il y a un an, c’est quand j’avais décendré la cheminée et que le feu avait repris vie dans le bac de cendres posé sur le plan cuisine, flambé, et fait fondre le plan d’effroi… pas fière la Colette…
D’accord j’aurais pu éviter la catastrophe ce jour là !
Mais tout à l’heure, franchement, c’était le destin, aucun indice pouvant annoncer un tel drame, vous jure les filles !
Je dé cendre la cheminée, vide le bac dehors (là j’ai tout bon hein ouais c’est bien ? Comme quoi, je ne réitère pas les mêmes erreurs, hi hi, préfère en inventer des neuves c’est plus drôle l’inédit non ?) donc dehors les cendres ce que je fais toujours à présent depuis ce fameux incident qu’avait couté la vie à une partie de mon plan cuisine…
Je branche l’aspirateur, et entame un nettoyage minutieux, aspirant les cendres un peu partout autour, dans le bac vide en dessous de l’âtre. Et brusquement, une odeur bizarre que je ne tarde pas à identifier comme une odeur de brûlé ! ? !
Je regarde au fond de la cheminée, rien.
C’est alors que s’élève une fumée qui sort de … l’aspirateur !
- « K’eskis passe encore ! C’est quoi ça ? » j’me dis !
C’est vrai on n’a jamais vu ça un aspirateur qui brûle !
C’est pas fait pour ça un aspirateur !
Sa fonction première c’est bien d’aspirer, non ?
Je démonte l’engin, le manche, le traineau, et là, qu’est que ce que je vois-je hum ? Le sac en papier qui prend feu !
Je l’évacue vite fait dans le lavabo et laisse couler le robinet (bon réflexe ma foi ! comme quoi quand je veux…)
Je reviens et au bout de deux minutes, ça sent toujours et ça fume.
- « Bon va pas m’faire ch… longtemps celui là ! » que j’me dis…
Je regarde au fond, c’est le sac en tissu, à l’intérieur de l’aspi qui se consumait aussi. Doucement, avec l’éponge préalablement mouillée (ben ouais, sinon ça aurait servi à rien, l’éponge sèche, sauf à la brûler aussi, tiens !) j’ai éteint différents foyers, les nouveaux petits trous aussi… j’ai aéré la pièce, balancé rageusement l’aspi dehors… au cas où..
Le Jip rentre avec 1 stère et demi de bûches à décharger, et me demande, intrigué :
« Ben qu’est-ce qui fait dehors, l’aspirateur tout démantibulé ? »
Pffff ! De quoi j’me mèle ! Est-ce que j’lui demande pourquoi il porte des caleçons moule burnes plutôt que des slips, moi ? Enfin…
- « T’occupe, y prend l’air » que je lui dis, arborrant mon air niais (j’avais peur de me faire engueuler… ) et là, je me pose la question .
Lui dis-je ? Lui dis-je pas ?
Allez j’ lui dis.
- « Ben, en fait il a pris feu… »
Et là ça n’a pas loupé ! Des cris, des bras au ciel, des yeux au ciel !
-« Tu t’rends pas compte ! Tu vas nous foutre le feu avec tes conneries, tu sais bien qu’il peut rester des braises, ça t’es déjà arrivé une fois en plus ! (là je pensé fort : STOOOP ! Pas pareil du tout, aucun rapport ! L’aspi ne figurait pas au casting d’abord, rien à voir.) Enfin j’ai pensé, mais j’ai pas dit… parce que là, l’aurait sauté au plafond le Jip, et après, fracture du crâne en plus, trop risqué !
- « Oh oh oh oh ! Ben voui je sais mais là il semblait qu’il n’y en avait pas, des braises ! »
- « Ouais, ben la preuve qu’il y en avait, c’est dangereux et gnagnagni t’aurais pu mettre le feu à la maison et gnagnagna etc etc etc etc…»
Comme si je l’avais attendu pour stresser tiens !
Si j’avais su je m’en serais tenue à la première version l’aspi prenait l’air, point barre. Sans compter que je lui ai sauvé la vie à l’aspi ! J’ai fait les gestes qui sauvent et le moteur, nickel ! Juste le sac intérieur en tissu un peu comme mangé par les mites, voyez mais rien de grave esthétiquement parlant ça se voit même pas !
Avec un nouveau sac papier il sera comme neuf !
Alorsssss, où est le drame hein ?
Cherchez pas y’en a pas ! Si vous avez besoin de mes services pour allumer ou éteindre les feux… je me porte pompier volontaire.
Bienvenue au pays des Cht’is chez Danièlou, veuillez attacher vos ceintures, euuuuhhhh… détacher, j'veux dire...!
Alors le 1er de l'an, vers 11 heures, départ précipité chez sœurette.
- « T’a pas pris le sac des cadeaux ? » qu’il dit le Jip dans la voiture.
- « Ahhhh, nonnnn » que je réponds, dans le gaz après ce réveillon de folie… on peut excuser... « j’y vais… »
Je rouvre les serrures, m’essuie parfaitement les pieds sur le paillasson (ben ça sert à ça non ?) fonce prendre le sac qui gisait sur la table et re fonce vers la porte. Et là, que vois-je au moment de claquer la porte ? Vision d’horreur ! Des paquets de caca collés tout le long du carrelage blanc jusqu’à mon point de chute.
Et ça pue ! ! ! Et merdeeeeee !
Comprends pas.
Et bien figurez vous que l’explication est toute simple.
Des vestiges de crotte gelée trônaient SUR le paillasson ! ! ?GRRR
Demi-tour. Nettoyage de semelle gauche et de crotte compacte gelée texture glue étalée partout. Grrrrrrrr ! Et des mains, dix fois, à cause de l’odeur qui reste dans les narines et à chaque fois qu’on les sent… je raconte l’ampleur de la catastrophe à Jip dans la voiture.
- « Ah ça doit être moi, qu’il dit flegmatique, j’ai été obligé de rouler sur le paillasson avec la brouette quand j’ai rentré tes cailloux de marbre blanc (de 50 kilos chacun), j’arrivais pas à prendre mon virage. J’ai probablement dû rouler dans une crotte gelée… et elle aura atterri sur le paillasson»
Tout s’explique, mais bon, ça pue comme explication. Bravo le Jip !
Arrivée chez sœurette, laquelle commençait à s’inquiéter du retard. Ses enfants et petits enfants sont déjà là.
Bisous de bonne année à tous, et apéro. Et l’orgie démarre.
Perlé de groseilles en apéritif avec son cortège de grignotages, et menu traiteur ‘amélioré’ par Danièlou, je cite :
- « parce que j’avais peur qu’on ait encore faim… »
C’est bien connu, les traiteurs, y font des menus festifs avec trois entrées (copieuses) et un plat dans le seul but d’affamer les convives, saviez-pas ? Ben moi non plus.
Donc en plus du foie gras, la cassolette de saint jacques et le filet de bar prévus, la Danièlou avait glissé subrepticement une cassolette de crevettes sauce champagne jambon de parme chorizo, délicieuse en plus. Et je cite D. :
- « C’est que du léger ! ! ! » Ben tiens...
Et pour le plat de viande pavé de veau prévu avec sa purée de patates douces, D. avait complété de divers gratins dauphinois, courgettes au curry et poêlée de petits légumes,
- " Que du léger" évidemment, tiens !
Le tout accompagné bons vins légers qui ne se refusent pas, mais qui tapent dur.
Dessert mousse au chocolat divine sur fruits rouges, je cite D:
- "qui s’mange sans faim…", et…je re cite D
- " Et pour digérer…une salade de fruits". Exquise.
Et là vous vous dites ‘bon, c’est tout, là, quand même ?’
Et bien non ! Galette des rois (deux, mais légèèèères !), là j’ai esquivé et ai disparu au jardin pour fumer ma clope.
Les toutous jouaient à la bagarre pour du faux, mais la Titouille, elle a cru que c’était pour du vrai, elle a fait sa chef en séparant Alseth et Ulfy à grands coups d’aboiements et de grrrrr (Ulfy est la chienne d’Isabelle ) et s’est interposée entre les deux. En montant la garde toutes dents dehors, pour prévenir le moindre débordement.
Quelle rabat-joie, vous jure, celle-là ! L’Alseth était tout déconfit le pauvre ! Un peu freinés dans leurs jeux, ils sont restés sur leur faim (au figuré parce que au propre on connait la Danièlou, elle les a pas loupés non plus hi hi)
C’est là, au jardin, où mon pied gauche a de nouveau sympathisé avec une autre crotte gelée et remis le carrelage en peinture après, et les barreaux de la chaise où j’étais assise aussi dans la foulée, j'ai aussi accusé injustement la Titi vautrée sur moi d’avoir pété … et merdeeeee ! Re nettoyage semelle, carrelage, barreaux de chaise (merci Laurent du coup de main, c’est dans le besoin qu’on reconnaît ses amis… d’ailleurs t’es bien le seul, les autres ont fait les sourds du nez tiens !
Pour finir, ma sœur Catherine et Bertrand arrivés pour souhaiter la bonne année se sont vus gavés de foie gras, cassolette de saint Jacques, mousse au chocolat etc etc… obligatoires.
Pfffffff ! Sans compter la soupe divine crème d’ail (recette méga légère ça va de soi) agrémentée par Danièlou d’un iceberg de fromage bourguignon (light je suppose et, je cite D :
- "parfait pour éponger et digèrer"
Ben dans tout ça moi, que du léger, j'veux bien mais du léger + léger+léger +léger etc etc ça ferait pas du lourd au final ? Parce que les faits sont là, le bide est passé du format 42 au 44 et dans du tissu non extensible, ben on déboutonne, la fermeture éclair glisse vers le bas inexorablement et pour éviter la vue imprenable sur ma culotte, j'ai revêtu l'imperméable, ce qui a surpris quelque peu !
-" T'as froid ?"
- "Tu t'en vas déjà ? ? ? "
- "Ben non, j'perds juste le pantalon là ...." Discrétion assurée.
On a passé une super journée et bien ri ! Lulu ma filleule s'est filmée dans sa chambre en train de faire le pître, et le Jip l'a mis sur DVD, elle est dans la boite, vous dis pas la rigolade avec sa culotte en gros plan ! Et le Hugo son frérot, ben l'était là sans l'être en fait, affalé dans le divan, rien mangé ! Après une nuit blanche avec ses copains (quelle santé la jeunesse hi hi) on voyait juste une tête ébouriffée surgir de derrière le canapé de manière anarchique lorsqu'il voulait commenter la conversation ! Pauvre hugo, la tête de piaf avec les cheveux explosés à la dynamite qui replongeait direct à l'horizontale après son commentaire, qu'est-ce qu'on a ri ! Un Muppet show en direct !
Alors voilà on restera probablement quelques temps de plus sur le site, la sœurette et moi et le pire c'est qu'on grossit avec du léger hi hi ! Elle est forte ma soeurette dans la cuisine légère, houlààààà !
Z’allez devoir nous supporter encore longtemps les copines
Un mot pour qualifier notre soirée de réveillon d’enfer : calme.Au début on pensait Jip et moi, ça va être génial un réveillon à deux, en solitaires.(‘chouette’ on se disait, méga original comme réveillon !)
Mouais mais après expérimentation, je peux vous dire qu’un réveillon calme, c’est justetrop calme. Bouhhhh. Excessivement, prodigieusement, mortellement, calme.
Bouhhhhhh qu’est-ce qu’on s’est ennuyés à deux !
Plus jamais !
Du coup, j’ai même pas pu me suicider au champagne, unebouteille pour deux y’a pas assez, alors, vous ne devinerez jamais, vous allez hurler « mais elle est folleeeee » j’vous entend d’ici !
J’ai fait mon ménage à fond (fallait vraiment être au fond du trou croyez pas ?…plus frappée que le champagne, la Colette )
RE Bouhhhhhhh.
Le côté positif, c’est que, constatant conjointement notre état euphorique, on a décidé d’un commun accord que plus jamais ça ! L’année prochaine on prévoit ! Quelque chose de gai, vivant, festif, dansant surtout, champagnisé à souhait, avec du monde, des amis, la famille, des inconnus, des sympas, des cons, n’importe qui mais du MONDE !
J’ai quand même failli me moucher de désespoir dans ma wassingue, j’étais au fond du trou, enfin du seau… un genre de suicide détourné au cif ammoniacal ou au harpic Wc net ou au lustrant parquets, voyez…!
Rigolez, vous pouvez ! Le malheur des uns, faut bien qu’il fasse le bonheur des autres, comme on dit !
Sinon, comme je le supposais avec ma bonne tête de Mme Irma et sa boule de cristal bien lustrée à cause du ménage à fond, le Julinou a refait un virage à 180 ° hier soir (c’est sa spécialité, il les travaille en profondeur ces virages là en ce moment, il les prend à la corde à une vitesse vous dis pas ! Limite kamikaze)
Souvenez-vous du dernier épisode.
‘Flashback’, comme on dit au cinéma.
Le Julien macho avait prévu hier de passer le réveillon avec un pote en boîte, point barre.
- « Sans Nadège ? » que le lui avait dit stupéfaite !
- « Oui, entre copains on se marre mieux, et c’est sans appel » qu’il m’avait rétorqué…
Conclusion:
C’est donc sans appel… qu’il a couru rejoindre sa princesse Tiramisu en catastrophe, chez une copine, qu’il est sorti en boîte à ses côtés, qu’ils se sont embrassés pour la nouvelle année sans appel, qu’ils sont rentrés à la maison bras dessus bras dessous sans appel, pour terminer la nuit dans les bras l’un de l’autre, des étoiles plein les yeux, à la maison, et tout ça sans appel, ça va desoi. Sauf qu'il l'a appelée au secours la belle.
Je sais que nombre de vous s’interrogent :
- « Mais pourquoi donc ce revirement ‘sans appel’ ?
Et bien j’ai ma petite idée la dessus.
Le copain normand adepte du « ptête ben qu’oui p’têt ben qu’non » a commencé à lui taper sur le système avec son plan foireux, faut dire qu’il avait encore rien décidé à 10 heures du soir, le pote méga décisionnel voyez, le meneur d’homme qui sait à peine comment se mener lui-même…
Mauvais plan.
Devant tant d’enthousiasme, le Julien qui sentait sa soirée partir en vrille, a appelé sa Nadège MEGA GIGA magnanime je trouve, laquelle l’a recueilli à coeur ouvert pour l’emmener faire la fête ! ! !
Quoiqu’il en soit, ils ont passé une excellente soirée, EUX, doublée d’une nuit idyllique, EUX, et suivi d’une journée agréable à cocooner, EUX.
J’espère que vous vous êtes amusés plus que mon balai et moi...Ouinnnnnn !
Je vous rassure, on s’est rattrapés aujourd’hui chez ma soeurette Danièlou, on a bien mangé et rigolé, mais là je détaillerai demain, j'vais digérer là ! Pfiouuuuu le repas ! Bisoussssssss
Ben voui, vous avez bien lu, suis colère de chez colère là !
Figurez-vous que j’ai mal commencé la journée, debout trop tôt
(7 heures on n’a pas idée… ben quoi pour moi c’est hyper tôt !) donc, dans le cirage, courses à Auchan pour m’achever, vous dis pas le monde, l’écrasement de mes 39 fillette quasi permanent, les gens qui font la gueule, les rayons qu’on arrive pas à atteindre, bref, l’enfer !
Et pendant ce temps là, l’autre, sur son petit nuage, tiré par ses rennes qu’est-ce qui fait hein ? RIEN . Il se la coule douce, loin du tumulte, et il se marre le papy à voir ces fourmis s’agiter dans tous les sens tiens ! Pourquoi il se gênerait ?
Donc on déjeune…à 14 heures 30 (Jp est en congés et en guise de congés il( : c'est de famille...)est allé dépanner l’ordi d’un copain jusqu’à 14 heures. No comment sinon ça va m’énerver…) et je luidis :
- « Ct’aprèm, on débranche tout et on fait une sieste devant la cheminée et on récupère » (ben voui, tout de suite… k’est-ce vous allez imaginer vous’autres ! )Une vraie sieste avec ronflements pour le Jip et bulles (y parait que j’en fais) pour moi, le pied quoi !
- Donc on sélectionne une connerie bien niaise à la TV (on a le choix, y’a que ça) pour dire de favoriser l’endormissement, et dans un demi sommeil, on entend un bruit monstrueux, entre l’explosion à la dynamite, l’avion qu’a franchi le mur du son, ou le feu d'artifice, provenant de DANS la cheminée ! ? ! La Tina aboie comme une tarée évadée de l'hopital psy pour chiens, sautant comme un cabri branché en 220 V, en regardant en l’air ! Pour nous défendre éventuellement je suppose, mais ça fait que nous énerver un peu plus je dirais…
Et la Vanille détale en haut à 200 à l'heure dans l'escalier...
On invite la titi gentiment à se taire.
- « La ferme ! Titi…mais elle va la fermer oui ? ? ? Ouhhh ça va barder tu vas voir c'que tu vas voir... etc etc etc »
Perplexes tous les deux, pour ne pas dire cons, on se regarde avec stupeur et tremblements (tiens un bon titre ça !)
Qu’est-ce que c’est que ce binz ?
Démontage des grilles d’aération de Jip, lampe de plongée braquée à fond dans le trou…et là ben, verdict cinglant que je prends comme une bonne baffe dans la tronche :
- « Y’a tout qui s’est écroulé » qu’il me dit !
- Ah. Tout quoi ? »
- Ben tout ! Le plafond au-dessus, la laine de verre umifugée, le plâtre TOUT !
- M’en doutais", que je lui réponds, "ça c’est un coup du père Noël avec son gros dard, il a réussi à tout bousiller le plafond de la cheminée ! Nan mais on lui a rien demandé à celui là non plus, Qu'est-ce qu'il avait b'soin de descendre avec son gros pète aussi ! "
Du coup ça a un peu dédramatisé le truc, il a rigolé le Jip mais l'avait les boules quand même,puis il a appelé un copain qui lui a conseillé de tout retirer ce qui était chu (ben ouais chu, CHU, ça se dit quoi ! Bien pour le scrabble tiens !) il a joué au spéléologue tout l’après-midi ! L'aurait mieux fait de lui ramener la panoplie du spéléo l'autre...avec ses conneries… et moi celle de Cosette tant qu'on y est. Moins grave pour moi, c'est ma tenue journalière !
Et je vous préviens les filles l’année prochaine y’a intérêt à passer en dernier chez la croquette, le père cata, parce que je l’attendrai de pied ferme avec un grand feu de joie, vais lui brûler ses grosses fesses roses toute molles moi, il va pas s'reconnaitre après ! Et hop, direction la lune pour panser la sienne !
Bon trêve de plaisanterie et de délire, on est usés le Jip et moi après cette sieste fumante.. parce que elle fonctionnait la cheminée en plus ! Houlàààà ! Chaud l'ambiance !
Conclusion : parait que ça peut fonctionner sans ce plafond la cheminée, et sans risque de feu… le tubage n'a rien, alors, à part l’infarctus frôlé et la sieste en forme de travaux forcés, ça baigne !
Et pour le Juju aux dernières nouvelles il fêterait Nouvel An tout seul avec un copain en boîte de nuit, sans la princesse.
- « Et ben, moi, à la place de Nadèchhh, aux douze coups de minuit, j’embrasserais le premier venu SUR la bouche » que j’y ai dit !
- « Ben ouais, mais Nadège elle est pas comme toi... » qu’il a rétorqué vert de trouille, comme pour s'auto- rassurer…
Ah Ah Ah, Je rigole (intérieurement ça va de soi)
Bisoussss les filles et si vous croisez le Père Noël, linchez le bien de ma part sur son gros derrière tout fripé et prochainement sur vos écrans cramé avec plein de cloques! Ou alors plastiquez son traineau, et que ça saute ! Ou encore crevez lui ses skis ou libérez les rennes, il ira à patte s'inscrire sur "aujourd'hui.com. ,ça lui fera le plus grand bien de faire régime à ce terroriste !
Mais surtout , le loupez pas surtout ! Hein les copinautes ????