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Ben oui, je le suis... Ca a un nom en psychiatrie... Ca va rassurer quelque(s)-un(s) (mon ex... enfin, mon "encore"-mari de pouvoir mettre un nom de "maladie" dessus: hypo-maniaque. Lui pensait que j'étais maniaco-dépressive... Trop bête pour comprendre...!
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Les messages privés n'arrivent manifestement plus. Merci à Marie de m'avoir envoyé un courriel qui me l'a fait remarquer.
Quant à vos commentaires: SUPERS!
Avez-vous remarqué que ce sont en général les femmes qui quittent leurs pays, qui s'adaptent à un étranger et non l'inverse? Nous sommes curieuses et plus ouvertes, moins empêtrées dans les conventions qui découlent des possibilités offertes par une culture, un pays, une langue... Nous remettons en question, nous NOUS remettons en question, les hommes moins.
Mais ce serait tellement plus facile ces conventions n'éaient considérées que comme telles: des compromis faits pour vivre avec ce qu'on a sous la main.
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Pour l'instant j'apprends la patience et la tolérance, avec mon amant qui se veut être mon partenaire.... J'apprends à être, moi tolérante et patiente... Parce que ce n'est pas facile à 50 ans, venant de deux cultures différentes, de deux milieux différents. avec un passé complètement différent. Au quotidien, c'est difficile à vivre. Ca commence par une lunette des toilettes remontée (POURQUOI????)... les tasses qui traînent, ne pas penser à ci ou à ca... Nous ne lisons pas les mêmes livres, n'écoutons pas la même musique... On essaye de se rapprocher l'un de l'autre, des intérêts de l'autre. Mais j'ai souvent l'impression que ce n'est que moi... Il faut que je mette de nouvelles lunettes (sur mon nez, hihihi! ) pour voir que lui aussi fait un bout de chemin vers moi... qui suis souvent un alien pour lui. Déjà que les femmes viennent de Vénus et les hommes de mars, alors tout le reste en plus... Trouver une langue commune, une universalité: le rêve. Dans le virtuel, le pensé, ca a l'air d'existzer, de fonctionner puis que nous nous sommes trouvées, sur ce site... Mais nous n'avons pas la réalité qui brouille la "vue" de la pensée et du coeur... Vous ne supportez pas mon bordel, par exemple.
Bisous
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Et mon
publié le 22/10/2007 à 17:35
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Et mon "homme" ne pourra certainement pas m'aider: trop "rationnel" = homme + s'apercoit que sa demie-soeur a frisé les comptes avec le service social (privé) qui s'occupe de leur mère. Ce ne serait pas grave, vu que la mère aurait besoin de plus de soins... si les soins lui avaient été donnés. ET si cette femme ne lui avait pas reproché d'accepter de l'argent de la mère. Il n'a jamais été aimé, est en manque de câlins à 51 berges. Mais je suis et ne serais jamais sa maman. Un peu, ca va, mais j'y pense trop souvent, au fait que je ne suis pas sa mère. Deux existences un peu cassées, bien fêlées. Est-ce que j'aurais la force pour le recoller?: la colle pour porcelaine, c'est la force de pression qui compte.
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Je déraille complètement.
Depuis que je suis rentrée de chez l'avocate, je tourne et me retourne, et je me bourre de bouffe et de pinard.
Je ne COMPRENDS rien. Je ne voulais pas l'argent de mon mari. Bien au contraire: je n'en voulais PAS et l'ai vexé pour cette raison. L'argent m'emmerde tellement que je n'ai jamais voulu savoir combien il gagnait, ce qu'il y avait sur les comptes: ca suffisait pour vivre, manger plus que correctement et s'acheter des bouquins, aller au cinéma quand on en avait envie, aller en France =idem (donc pour... vivre). J'ai une relation très simple avec l'argent: si ca n'existait pas, ce serait beaucoup plus SIMPLE. Me faire payer pour mes jobs: j'oublie dès que je les aime. La paperasserie et moi...
Moi, je suis bonne pour donner envie aux enfants et aux adultes d'apprendre le francais ou l'envie d'apprendre, la curiosité de savoir qui ils sont, ce qu'ils font et pourquoi ils le font. Mais savoir combien il y avait d'argent sur un compte?! Amener une relation humaine à une histoire de fric???? Naive, désaxée? Sans doute. Ca pourrait pas rester comme c'est: plus de contact. Il habite dans ma/notre maison et paye mon loyer... Je n'ai rien demandé. Je trouve que c'est normal, san plus ni moins.
Tous mes vêtements sont chez lui (il ne veut pas me donner mon armoire et moi, je n'ai pas l'énergie et l'argent pour réfléchir à une nouvelle armoire qui correspondrait comme l'ancienne à MES besoins). Il aimerait bien se débarasser de mes fringues et garder l'armoire.
Pour se débarrasser de moi qui avais choisi et agencé cette maison, il va falloir qu'il "paye": quelle connerie!
Est-ce qu'il a fallu qu'il se débarrasse de Th. en se s'occupant pas de lui, parce que cet enfant me ressemblait trop? Je délire, mais seulement à moitié...
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Entre deux machines de linge (4 étages à descendre puis à remonter pour chaque, et j'en ai QUATRE de 10 kg chacune!!!!)
Entre deux bouquins: à lire et commenter pour... demain (et sont en américain...)
Nettoyage de cet appart'
Rassemblement des papelards à amener à mon avocate demain matin (quelle adresse déjà????, quel bus? quel métro?
Mon congélo a rendu l'âme... Le proprio est en croisière jusqu'à mi novembre. Je fais QUOI de toutes ces bonnes choses?
Mais mon fils a l'air de bien se porter. Il va bien, sa copine est sympa ("j'lai choisie parce qu'elle est comme toi, maman" ... ca fait du bien par où ca passe, même si je ne vois pas trop de ressemblances). Il était tout beau dans son manteau en cachemire et son nouveau pull a petit crococodile... Se refuse rien, mais il aurait bien tort de le faire. Pas aussi cloche que sa mère, celui-là. Il travaille pour se payer son luxe, alors... son père n'a qu'à payer le quotidien... pourquoi pas! Et il garde son éthique: pas n'importe quelle marque, pas de produits issus de la mauvais mondialisation... Il est bien, ce petit gars!
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Dommage qu'on ne puisse pas vivre d'amour et d'eau fraîche: Je n'ai pas le temps d'aller sur vos blogs respectifs, les copines, faut que je bosse un peu pour pouvoir acheter de la bouffe et ne pas me retrouver à la rue. Pourquoi est-ce que nous nous sommes donnés une société dans laquelle il faut payer???
Sur ce: BON week-end...
à Hambourg, ca sent bon l'automne... Mais je n'ai même pas le temps d'aller faire un tour dans le parc d'à coté... J'ouvre les fenêtres...
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Comme nous n'aurons jamais de preuve... Autant en rester à "il y a UNE vie AVANT la mort". L'amour de mon fils, personne ne pourra jamais me le prendre, tant que moi je suis en vie. Et comme lui n'a pas pû, pour plein de raisons indépendantes de ce que je lui avais donné, ben, moi, faut que je continue à donner ce qu'il ne servirait à rien de vouloir lui donner à lui. Toute ma tête, mes oreilles, mon coeur et mes tripes. Je ne peux qu'offrir: que celles qui veulent prennent... tant que je serai là. Il y en a pour tout le monde, come m'avait dit mon bout d'chou quand il avait 4 ans, celui qui a réussi à passer le cap des interrogations de la puberté... (parce qu'il était déjà assez mûr quand il a été séparé de moi???): Maman, j'aime X, j'aime Y, j'aime..., j'aime.... Mais il y a tellement de place dans mon coeur?!
A l'époque, il était enfant, il recevait encore et il lui fallait de la place pour tout l'amour à recevoir. Adulte, à nous de donner ce que nous avons emmaganisé, eu la chance d'emmagasiner comme savoir et comme bonheur, comme amour. Ca, j'ai pendant longtemps pas accepté de voir qu'il y avait plein de gens qui me l'offraient. Je n'avais pas les lunettes que mes parents auraient sû me mettre sur le nez. Et chacun m'a apporté quelque choses, dans ma vie... J'ai la chance aujourd'hui de le voir, de le remarquer...
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Désolée
publié le 18/10/2007 à 14:33
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Désolée, mais comme c'est mon blog et que j'en ai fait mon journal de bord, faut que je raconte ce que je viens d'apprendre.
Je viens de téléphoner à une amie de ma vie d"avant". J'ai "besoin" d'une robe (de bal!!!!) que nous avions essayée ensembler, il y a six ans. Elle m'allait et devrait donc de nouveau m'aller.
Et je voulais, va-t-en savoir pourquoi, avoir des nouvelles d'une copine commune... enfin, si, je sais pourquoi: elle est adepte du Dalai Lama et je commence, sans rien savoir de ce Monsieur, à me demander si je ne pense comme lui... mais comme je déteste toutes les obédiences, je me méfie.
Et après ce coup de téléphone, je me pose encore plus de questions: le fils de cette copine est mort dans un accident de voiture cet été. Il avait neuf ans. Je l'avais vu dans le ventre de sa mère. Ca ne me rend pas triste pour cet enfant, bizarrement, mais pour sa mère, je ressents de ... je ne sais quoi de ... Et c'est en pensant à mon fils que j'ai pensé à cette maman dont je viens d'apprendre qu'elle est orpheline, elle aussi. Si jamais il y une vie après la mort, Thibault s'occuperait-il de ce gamin? Mais il n'y a pas de vie après la mort. Il reste des "idées" qui se baladent, peut-être.
C'est très BIZARRE tout ca.
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Bons cours hier soir.
Les participants étaient contents, avaient réussi à beaucoup parler.
Et ils sont étonnés des pistes que je leur donne et qu'il y a dans le bouquin que je leur ai choisi: au-delà de l'histoire que certaines ne comprennent pas, il y a une analyse de caractère à partir de l'analyse du comportement. "Adamsberg se fiait à l'instinct et croyait aux forces de l'humanité, Danglard se fiait à la réflexion et aux forces du vin blanc". Pour ceux et celles qui sont comme Danglard, ca ne va pas être facile, facile... Et pour moi non plus pour leur faire comprendre qu'elles sont comme Danglard, parce que ce n'est pas gentil...
Bon. mon instinct me fait signe de me mettre enfin au boulot, à un de mes boulots. J'commence par lequel?