Comme nous n'aurons jamais de preuve... Autant en rester à "il y a UNE vie AVANT la mort". L'amour de mon fils, personne ne pourra jamais me le prendre, tant que moi je suis en vie. Et comme lui n'a pas pû, pour plein de raisons indépendantes de ce que je lui avais donné, ben, moi, faut que je continue à donner ce qu'il ne servirait à rien de vouloir lui donner à lui. Toute ma tête, mes oreilles, mon coeur et mes tripes. Je ne peux qu'offrir: que celles qui veulent prennent... tant que je serai là. Il y en a pour tout le monde, come m'avait dit mon bout d'chou quand il avait 4 ans, celui qui a réussi à passer le cap des interrogations de la puberté... (parce qu'il était déjà assez mûr quand il a été séparé de moi???): Maman, j'aime X, j'aime Y, j'aime..., j'aime.... Mais il y a tellement de place dans mon coeur?!
A l'époque, il était enfant, il recevait encore et il lui fallait de la place pour tout l'amour à recevoir. Adulte, à nous de donner ce que nous avons emmaganisé, eu la chance d'emmagasiner comme savoir et comme bonheur, comme amour. Ca, j'ai pendant longtemps pas accepté de voir qu'il y avait plein de gens qui me l'offraient. Je n'avais pas les lunettes que mes parents auraient sû me mettre sur le nez. Et chacun m'a apporté quelque choses, dans ma vie... J'ai la chance aujourd'hui de le voir, de le remarquer...