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Alors le moral reprend du poil de la bête, ça me fait penser que je dois m’épiler d’urgence avant samedi houlààà la femme singe sur la piste ça va pas le faire ou alors ça fera gueunon !
Sinon, Julien m’a interloquée cet après-midi.
Heureusement que j’étais assise, sinon j’en serais tombée raide, je crois…
Et heureusement qu’on n’était pas à table, sinon, j’en aurais eu l’appétit coupé… quoique j’aurais au moins perdu quelques grammes.
Donc lui, regardant tranquillement une émission culturelle à la cinq comme d'hab, lesquelles commencent sérieusement à me gonfler d’ailleurs, soit dit en passant.
Lui :
- « Dis m’man, comment on fait pour savoir si on n’a pas le sida ? »
Moi, le cœur dans les talons, le cerveau déconnecté de la réalité, les yeux hagards :
- « Ben pourquoi tu demandes ça, tu as eu des rapports non protégés ?Tu as connu une fille infectée ? Tu n’as pas touché à la drogue au moins ? »
Lui, souriant, stoïque :
-« Mais non, m’man qu’est-ce tu vas chercher encore, j’aimerais bien savoir, c’est tout… c’est important de le savoir. Tout le monde le fait, c’est conseillé…»
Alors là, comme coup de massue pour remonter le moral, on fait pas mieux ! ! !
-« Tu demandes une ordonnance au médecin et une simple prise de sang suffit, tu veux que je lui demande ? » je réponds, anéantie.
– « Ah ben ouais, si tu veux, tiens.»
Ben, je ne voulais pas vraiment spécialement, mais maintenant je veux, forcément. Tiens.
Son père rentre, je lui assène le coup de massue à son tour, et il rigole en disant :
- « Enfin, il a fait un don du sang il y a à peine quinze jours et c’est la première chose que l’on recherche, tu penses bien qu’on ne va pas transfuser des poches de sang avant d’avoir fait cette recherche ainsi que les maladies telles que l’hépatite, et les maladies vénériennes ! Et les personnes contaminées sont convoquées sont convoquées tout de suite. »
C’est vrai, je savais. Mais il m’a tellement suffoquée que j’en ai perdu tout sens commun…
On l’appelle pour lui expliquer.
-« Ah bon ? Je ne savais pas. Ah ben alors, c’est bon. J’ai pas besoin de le faire. » et il repart en sifflottant.
Mais ils ont de ces idées les jeunes, à mon avis, il a dû suivre un reportage sur le sujet, on parle beaucoup du sidaction en ce moment pour informer les jeunes du danger, ou il envisagerait des rapports non protégés avec sa belle, qui par ailleurs prend la pillule. Et dans ce cas c'est agit avec raison et signe de maturité.
Et j'espère qu'ils n'envisagent pas ça ! Catastrophe !
Nadège est venue ce soir, sa coupe est comment dirais-je, pas vraiment ratée, le carré plongeant est parfait, mais par-dessous elle a sa longueur sans transition et ça choque un peu. Donc, elle a commandé des rajouts en cheveux naturels pour attendre la repousse et rectifier.
Je pense que le Julien n’est pas prêt de toucher aux cheveux de sa belle à l’avenir…
- très fraiches. Le temps brrrrr J’ai osé tenter le maillot de bains hier après-midi, j’ai tenu 15 minutes, emmitouflée dans la robe de chambre par-dessus, soyons juste. Julien s’est bien marré en me voyant. Frigorifiée. J’ai donc vaqué à mes occupations, et entrepris de fouiller mes valisettes de livres (7 et d’un lourd !) J’en cherchais un, mais resté introuvable. Et pour aujourd’hui, 12 degré maximum l’après-midi !
- De fil en aiguille, j’ai rangé les bacs à chaussures, c’était devenu mission impossible de se chausser avec deux modèles identiques, et le garage pour retrouver mon auto-radio mais resté introuvable itou.
- Julien a une ambiance morose au salon, le patron les rend personnellement responsables du manque de clients, alors que la conjoncture + les prix prohibitifs pratiquées me semblent plus en cause. Il baisserait ses tarifs pendant un lapse de temps déterminé, ou offrirait le soinpour toute coupe réalisée, à mon avis ce serait plus commercial, mais bon… il prend plaisir à culpabiliser…
Il a fermé un salon sur Tourcoing depuis hier, et s’est séparé de son personnel, dont un de ses associés, sans aucun état d’âme. Trois chômeurs de plus. Les deux collègues de Julien en place depuis pas mal d’années, envisagent sérieusement de démissionner tellement la pression est forte. Ils se sentent totalement démotivés et stressés. Julien perdrait donc son maître d’apprentissage avec lequel il s’entend super bien.
Pas la joie.
Jpierre est rentré, a cherché une cassette pour enregistrer du foot, et m’a retrouvé le livre disparu en deux minutes, il était dans le meuble télé. C’est tout moi, ça. Quand c’est précieux, je cache tellement bien que je ne retrouve plus. Pfffttt !
Voilà les filles, aujourd’hui je continue (et termine) le nettoyage de printemps, faut que ça brille, allez hop hop hop ! pas trop rigolo comme vous constatez… et pas la pêche...
Camille arrive vendredi soir, elle va me rebooster ! Avec elle, on ne s’ennuit jamais !
Il semblerait que tout baigne. Enfin sauf que le Julien a reconnu qu’il avait coupé un peu trop court, (glups) et sauf que la princesse n'ose presque plus sortir (alors qu'elle est bien pffftttt) et qu'elle a commandé des rajouts sur Internet et va courir se les faire poser chez le coiffeur (ouffff Julien n'a pas encore appris à faire ça, on est sauvé !)
Et avec la Nadège, mieux vaut ne pas battre le fer quand il est chaud bouillant, surtout en ce qui concerne ses cheveux, comme vous savez …on pourrait s'y brûler les ailes.
Enfin, ils se sont vus hier midi, tout va bien !
Jusqu’à la prochaine on va dire…
A part ça, aujourd’hui je continue le grand ménage, faut vous dire que mon amie d’enfance, depuis le cours préparatoire, arrive vendredi soir en direct du terroir (Nesploy, je dis Veau en Nesploy, elle habite chemin des Bœufs ça veut tout dire…) et c’est à chaque fois un évènement, et l’occasion de tout faire à fond.
Amie des joies et des peines, premiers pas quasiment, premières sorties, premiers pas à la neige, premiers flirts et confidences intimes, études en Angleterre ensemble (le bagne) puis à Paris (la fête), mariages, enfants, on ne s’est jamais perdues de vue, elle est le centre de mon bouquin, ‘poissons’ et gaffeuse comme moi-même, y’en avait à dire sur les gaies lurronnes …
Et samedi, l'apothéose, on fait une fête avec nos copains d’enfance avec soirée dansante, un bain de jouvence comme toujours.
C’est juste génial de se revoir comme ça de temps en temps, pour une occasion ou pour rien… et dire que bientôt ce sera pour le mariage des enfants, comme le temps passe…
Bonne journée les fillottes, j’ai un de ces boulots qui m’attend, moi ! Houlàààà ! Hop hop hop !
Surtout si je veux profiter du soleil l’après-midi !
Je le savais que ce serait long… pour les z’amoureux transix.
Le Julien a découché chez une copine, y aurait de l’eau dans le gaz suite à la coupe Atifracourcix de Nadège alias Tiramix de moins en moins Patafix, que ça m’étonnerait pas. Pffff il lui faudrait une assuranstourix spécial Tiramix au Juju, tiens !…
- « Tu n’a pas déjà réservé (et payé très cher d’ailleurs) tes vacances en août avec Nadège ? » je lui ai lancé !
-« Ben si… mais je ne vois pas le rapport, m’man, c’est qu’une copine de boulot, mamaaaaannnnn ! ! ! »
il m’a persifflé, agacé.
- « Mouais, j’espère juste que la Nadège ne me joindra NI par téléphone, NI par SMS et ENCORE MOINS en pied à la porte ! Et maintenant qu’elle a sa propre voiture, je crains le pire ! Tu te débrouilles et tu règles la question. »
Avec son côté raccourcix en plux, ça me traumatiserait les animaux!
Sinon, j’ai terminé mon ultime correction, et dans peu de temps j’envoie au scribe. Mais pas de numéro ISBN en vue, et c’est obligatoire… Ahhhh vous n’êtes pas prêtes de lire mes hyéroglyphes les filles, ou alors ce sera fabrication artisanale façon gravure sur menhir, et à la poste, j’vous dis pas le tarif prohibitix …hi hi !
Et ENFIN le printemps a fait son apparition, avec lui, une Tina déchaînée et une Vanille montée sur ressort.
J’ai décidé de tondre la pelouse en rentrant de l'association.
Je sors la tondeuse… plus d’essence !
Qu’à cela ne tienne, je m’empare du bidon… vide !
Qu’à cela ne tienne, je file à la pompe à essence.
Et non, pas vide la pompe ! Z’auriez bien aimé pour le gag hein ? Ben non, y’a des limites à la poisse tout de même !
Je rentre, abreuve l’antiquité et impossible de la faire démarrer.
Qu’à cela ne tienne, je vais voir les copines sur leur blog et je laisse reposer lapâte. J’attends dix minutes, et hop, ellevrombrit comme une jeunette. Déjà que ça fait un certain bruit, alors avec la Titi qu'a peur de la bête comme d'un pittbull dressé à l'attaque, je ne vous dis pas la cacophonie ! Son idéfix : m'empêcher de tondre en aboyant devant la tondeuse et comme j'en ai eu assez de faire le tour, je l'ai enfermée à la maison pour avoir la paix !
Une heure pour tondre et ramasser l’herbe, 200 mcarrés.
Et la Colette, plus de jus après le ratissage! La Titouille calmée mais pas contente ! Les punitions, elle aime pas !
Après film du soir et dodo sur canapé réveil 11 heures j’ai honte ! Une demi journée de tavaux en plein air et voilà le résultat ! Journée relax prévue aujourd'hui, à part le repassage pas fait hier,et totale détente l’après-midi, à savoir chaise longue (1,72 m tout de même la Colette), et bronzette si possible.
J’ai la foi, je vise le coup de soleil 1er degré minimum.
J’espère que chez vous, le soleil est au rendez-vous !
Soleil = paradix !
Bisoussss et bonne journée, le Jip et moi, en amoureux hier soir, hé ouais ! Des fois, ça évite de se faire des cheveux de ne pas se faire enquiquiner par les jeunes jamais contents, et qui passent leur temps à couper les cheveux en quatre en plus!
A + sur vous blogs, on va à la soupe ! Bisouxxxxxxx
Dimanche repos pour les randonneurs du samedi ! La Titouille exténuée est coincée du dos, les frasques sur la plage se paient, trop fait la foldingo, la Titouille !
Flash spécial infos amants terribles.
La princesse Tiramisu, arrive vers 14 heures, et, scoop, au volant de sa propre voiture ! Et bien, croyez-vous qu’elle nous l’aurait dit en arrivant ? Non. Jip n’a remarqué la merveille que le soir.
Faut croire que c’était pas important.
Je me demande tout de même, ce qu’il lui faudrait comme évènement extarordinaire pour faire parler la Nadège !
A part un séïsme dans son quartier, j’vois pas.
Muette, ‘poissons’, une vraie carpe !... grrrrr !
Et le soir, tandis que je m’active gaiement aux fourneaux, j’entends tout à coup des cris là-haut, puis des pleurs…‘Ouille, ‘la soirée s’annonce sous les meilleurs auspices, j’me dis…’ je cavale dans les escaliers, Nadèchhh était assise sur une chaise, les cheveux mouillés rabattus devant le visage, et pleurait comme une madeleine. AÏE ! Les cheveux étaient raccourcis sur un seul côté du visage. RE AÏE !
Explication : la belle voulait un carré plongeant d’un côté seulement mais assez long, et le Julien avait fait un peu court (pour moi c’était long mais bon…)
Repas électrique, et électrisant par ricochet donc. Grrr !
Moi, prudente, voix tout en rondeurs, dans le but de faire d’un carré, un rond (arrondir les angles) :
- « Mais c’est pas grave Nadège, tu t’es peut-être mal expimée et Julien aura mal compris ce que tu voulais… c’est pas si court, et puis, ça va repousser et Julien pourra rectifier les pointes du bas pour rattapper… »
Julien, tout en auto défense :
- « Elle ira chez le coiffeur… »
Elle, tout en muettitude carpédienne:
- « ….................... »
Moi, tout en espérancitude :
- « Je vous comprends tous les deux. … bon, on ne va pas gâcher la soirée pour ça ! Heinnnn ?»
Jip, tout en philosophitude :
- « C’est vrai ça, il y a tellement plus grave, la maladie, la souffrance, un accident de voiture, ça c’est grave, faut apprendre à relativiser, les jeunes…»
C’est vrai, ils ne vont pas nous en faire un plateau fromage, les z’amoureux momentannément dé transis !
Pfiouuuu quelle ambiance !
La tension est un peu retombée au cours du repas, mais Julien, méga contrarié et vexé,a picoré dans son assiette.
Et bavard comme une une pie muette. Heureusement le dessert (le ‘merveilleux’sublime, a fait diversion, le blanc des meringues fondantes a comblé celui des conversations de nos deux joyeux lurons… En tout cas, si vous voulez mettre de l’ambiance dans vos soirées, je vous les prête, les z’amoureux, hein ? Et Gratis !
Silence de mooooort…
Dans un sens je les comprends tous les deux. Nadège est déçue de ne pas avoir la coupe souhaitée, et Julien, aussi, de ne pas fait la coupe souhaitée.
‘Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément’
Du poète Boileau, à appliquer pour éviter les déboires hi hi !
Et le problème de Nadège, c’est qu’elle est muette !... Voyez où ça mène. Et comment il fait pour deviner, le prince ? Hum ?
Coiffeur n’est pas devin.
Quant-à nous, arrêtons de dire que le coiffeur nous a ratées, mesdames, soyons plus explicite. La plupart des problèmes découlent d’un manque de communication !
Voilà les nouvelles vivifiantes et volubiles de nos deux joyeux gais lurrons extravertis qu'ont mis une ambiance tu tonnerre !
pour les revoir comme ça, ça va être longgggg ! Bonne journée les filles, je vous lirai ce soir, je m’en vais communiquer avec la serpillère, le chiffon à poussières et le fer à repasser,un boulot de dingue m’attend ! Je vous lirai ce soir !
Et bien les filles, je ne me suis pas ennuyée une minute ! Comme le veut la tradition chez nous, le jour de son anniversaire, on fait ce qu’on veut, on mange ce qu’on veut (le veinard choisit son plat), on va où on veut. Mais là c’était le mien. Donc j’ai choisi.
Départ pour Zuydcoote mer du nord, vers 11 heures avec Jip (qu’aime pas la mer) et Titouille bonne bouille (qui raffole de la mer comme moi), ça fait une moyenne. Julien travaillait (il y a échappé mais il ne perd rien pour attendre hi hi, je note dans les débits… de tendresse.)
En gros, arrivés à la plage, Titi était en transes, traduire labourage de fessiers, bras, mains,et couinements geignards, en français, ça donnerait :
- « ben alors c’est quand qu’on descend ? Hein ? Qu’est-ce qu’on attend là ? Les papattes dans la grande bleue (enfin gris marron) ça vient ouiiiiii? »
Bref, tellement impatiente, que j’ai demandé au Jip de nous déposer direct à la plage, d’aller nous chercher une collation (restau niqué pour cause de pique-nique obligatoire à cause de la foldingue qui m’a traînée quasiment à l’horizontale au bout de la laisse pour sauter dans les vagues à zéro degré (elle a vite été refroidie la foldingue)
Ensuite marche à pieds dans le chemin des dunes jusque Bray-Dunes, trois kms, café en terrasse, et retour par la plage (re 3kms) la Titi a tranché, hi hi ! Elle n’a pas beaucoup séché en cours de journée la coquine !
Et pour terminer, re-ballade. En voiture, vers la réserve de Oye Plage, avec les buffles, les chevaux sauvages… et re marche !
la merdouille aux pieds, vous dis pas ! On a ramé dans des genres de marais, ce qui ne nous a bien fait marrer d’ailleurs ( ploc, ploc, spouitch, spouitch, spash ! Pieds trempés mais on devait les traverser pour atteindre la mer, vers laquelle Titi nous tirait comme une forcenée évidemment… pfffftttt, j’ai failli y laisser la chaussure droite !
Idem au retour, mais la gauche. (re trois kms en tout hi hi)
Et on était les seuls ! Le désert !
'sur la plage abandonnée... coquillages et crustacés'
Ben vous savez quoi ? La Titi, elle a adoré la mer, les sandwichs, les marais, la mer, les re marais TOUT ! Les papattes dans l’eau, c’est la palme ! Et au retour, elle était toute molle, un rêve !
Et le Jip sportif, tu parles ! Mal partout ! Comprends pas, pour une petite marche de rien du tout ! Ahhhh les petites natures ! Mais en tout cas, il ne pouvait pas me faire plus plaisir, j’ai adoré cette journée !
Juju m’attendait avec un joli pot-pourri, qui n’a de pourri que le nom (hummmm, ça sent trop bonnnn !) Léger repas à trois, on fera le vrai repas d’anniversaire demain avec la princesse !
Et en plus, j’avais plein de gentils messages de toutes mes copinautes, et ça fait drôlement plaisir, merciiiiii !
Vraiment cela m’a touché, gros bisousss à vous toutes !
On y est un an de plus ! Pfffff ! On s’en passerait bien hein les filles ? Bon alors, on dira que j’ai cinquante ans, je ne sais pas vous, mais pour ma part, je dis que j’ai 50 ans entre 50 et 54,et trois cent soixante quatre jours et de 55 à 59, 364 jours je dirai 55.
Pas mal non ?
A part ça, je n’ai rien prévu pour mon anniv, ben non c’est pas triste du tout, je verrai suivant l’inspiration, ce sera de l’imprévu au moins !
Sinon après-midi shopping avec les copinautes. Quel temps perdu les filles ! Déjà au départ, j’ai clipsé la ceinture de Sabine qui était devant, et qui l’a cherchée quelques heures. Bon OK j’exagère, mais à peine…
Ah Ah elles ont bien rigolé, Danièle et Sabine, moi pas, ça m’arrive tout le temps, ce genre de truc, suis méga habituée et surentrainée!
Puis métro, failli louper la station évidemment, rallonge de quelques kms due à mon sens de l'orientation inné, et rejoint enfin notre Cricri nationale, une babelle, vous dis pas ! J’ai dû intervenir, elle avait contaminé Danièle et Sabine (qui ne parlent pas souvent en plus) et c’était les conversations à n’en plus finir et bla bla bla avec la vendeuse, charmante, certes, mais bon, l’heure tournait, je commençais à bailler aux corneilles, j’ai craqué et sonné le rappel !
Aux cabines d’essayage, alors là le ponpon ! Moi avec mes robes mes robes et tops style Cosette (15 en tout) et Tartoune parce que méga indécisionnelle la belle, alors que, franchement, une seule robe essayée mais dix fois, laquelle lui allait comme un gant, (faut pas d’mander s’il elle en avait eu dix, on y passait la nuit, hi hi j’te taquine ma belle....) Mais bon elle hésitait à prendre ou ne pas prendre, entre une taille et une autre ! Pfiouuuuu ! Heureusement on avait squatté des strapontins, Cricri, Sab et moi, pour dire d’appréhender le truc avec philosophie, hi hi ! Ah ah, si Danièle voulait passer inaperçue, avec nous, c’est loupé ! On a demandé exprès l’avis de toutes ces dames qui passaient, un vai défilé de mode à l'envers parce que Danièle ne sortait pas, c’est le public qui allait vers elle, voyez…vous jure, c’était à hurler de rire !
Ah ça on a mis de l'ambiance aux cabines !
Sabine et Cristelle ont même fini par l’essayer cette robe, parce qu’elle rendait vraiment bien sur Danièle, et aussi pour passer le temps hein les filles ? Ah Ah sacré Danièle, je crois qu’on a dû mettre le même temps à se décider pour UNE robe que moi à en essayer QUINZE, hein ouais ? Bon j’espère qu’elle est contente de son achat à présent parce que toute l’assemblée lui a dit qu’elle lui allait,forcément, vu le temps qu’on a passé, on en a vu défiler du monde ! Hi hi !
Au final, elle l’a achetée, ôhhhh miracle ! Et j’ai pris un manteau, après avoir essayé ma quinzaine de robes tartes pour rien (en trois fois, « pas plus de 6 article par cabine, mèdèèème !»), faut le faire aussi, hi hi !
Remarquez, c’est un investissement, attendu qu’on porte le manteau chez nous environ quatorze mois sur douze, hi hi ! Christelle s'est trouvé un top TOP et là, les filles, par contre, elle a à peine essayé qu'elle a déjà filé à la caisse la belle ! Hi hi !
Si elle aime, pas de perte de temps chez Cricri, elle fuse...
Et pour finir en beauté, les filles m’ont invitée pour une petite collation, histoire de fêter à l’avance mes cinquante ans en beauté !
Merci les filles, ça m’a fait plaisir !
Voilà on remet ça dans quinze jours, mais on prendra un sifflet pour sonner le rappel et imposer le silence dans les rangs je pense !
On a repéré la bavarde contaminante, on va voir pour la mettre en cabine d’isolation, hi hi ! Je rigole, quelle patience elle a, à aider les copines à se trouver des trucs, surtout moi, la méga difficile ! Quoique... j'ai failli la faire craquer, hein ma belle ?
Ahhhh j’en peux plus là les filles, quelle expédition !
Tina m’a accompagnée quatre fois tout de même (= 2 heures), et j’y suis allée deux fois seule. Pas vu ce petit chat. Je préfère penser qu’il a été recueilli. En tout cas, la Titouille a apprécié les balades, elle n’en revenait pas de cette cadence infernale, elle était toute fofolle.
Mais j’avoue qu’à la dernière, elle était moins enthousiaste. Elle ne daignait pas bouger du canapé, l’oeil torve. J’ai presque dû employer la manière forte par poussage de popotin.
La pauvre.
Fallait la voir affalée dans le fauteuil.
En rentrant, elle est tombée comme une mouche frappée d’insecticide radioactif. J’ai dû la réveiller pour le repas, manière douce cette fois, en lui faisant humer l’assiette dans son sommeil, pour vous dire son état ! Une loque. Mais hummm, quel doux réveil ! Les yeux encore fermés, seule la truffe gigotait de plus en plus frénétiquement. Trop drôle la belle !
Le regard avide a suivi et hop, après un étirement bassin pattes arrière, le contenu de l’assiette de filet mignon sauce moutarde n’a fait qu’une vision, et hop, replongeon direct dans les bras de Morphée une fois la gamelle raclée.
Sinon le Julien nouveau est de sortie ce soir, il voit un copain d’abord et sa princesse Tiramisu ensuite.
Le copain sort de l’hôpital. Il est boxeur. Il est tombé avant-hier, mais pas sur un ring, en se baladant nonchalamment sur une route pavée, les mains dans les poches. Il pleuvait, le devant du pied a croisé la route d’un pavé dessoudé, lequel l’a mis KO au premier round.
Il s’est vauté tête première, sans même avoir eu le temps de sortir ses mains de ses poches pour esquiver l’adversaire.
Résultat, mâchoire déboitée et os du menton fendu en deux ! On craignait une fracture du crâne en plus, mais de ce côté il est épargné. Quand on pense qu’il n’a jamais eu le moindre accident sur un vrai ring et là, en se promenant en campagne, la catastrophe.
C’est pas de chance, avouez…
Quatre jours d’hopital, une opération, une broche dans le menton, et il ne rêve que d’une chose : boxer !
Ah, ces jeunes ! Quelle inconscience !
Bisousssss les copinautes, comme quoi vivre dans le nord n’est pas sans danger, on n’est jamais à l’abri d’une attaque de pavé, quand on voit comment un pro de la boxe s’en tire, ça fait frémir !
Conclusion : toujours regarder où l’on met les pieds au propre comme au figuré !
Bisousssssss, je vais dodo avec ces marathons, je vais bien dormir, j’espère.
Alors, ne vous attendez pas à rire. Je suis écoeurée.
J’ai promené Tina ce soir dans le sentier pédestre qui longe les maisons derrière. Tout au bout de ce chemin, je croise une dame tenant dans la main, un panier à chat, avec dedans, un chat, le sosie de Filo sur l’avatar de notre amie commune. Il miaulait de désespoir être enfermé le pauvre ! C’est ce que j’ai pensé, à priori.
Je souris, attendrie, et passe mon chemin, ma Tina n’étant pas réellement copine avec les chats, mis à part sa Vanille chérie.
Je continue ma ballade, puis fais demi-tour, me rapproche des maisons, et que vois-je, tapi dans l’herbe sur son chiffon etmiaulant, anéanti ?
Le chat en question.
Mon sang s’est glacé. J’ai tout de suite compris. Cette dame ne devait pas être loin. Je me retourne et la vois filer, le panier probablement vide à la main.
Je crie « madame ! » elle continue sans se retourner.
Je HURLE « MADAME ! » et là elle se retourne.
Je cours vers elle, lui demande ce qu’elle a fait de son chat, voyant le panier vide. Elle me répond qu’elle n’avait pas de chat !
Le CULOT, ça me sidère ! Je fulmine et lui dis que j’ai très bien vu son chat noir et blanc, lequel miaulait par ailleurs, lorsque je l’ai croisée il y a à peine cinq minutes.
Evidemment je lui ai dit que c’était une honte d’abandonner son chat en pleine nature, mais elle évoque alors une histoire abracadabrante de propriétaire qui n’est pas venu le rechercher, un tissu de mensonges. Bref, j’insiste pour qu’elle m’accompagne pour le récupérer, mais arrivée sur les lieux, la pauvre bête terrorisée, file. Il en avait peur. Cette dame en a profité pour en faire autant et a couru de l’autre côté de la route à toute vitesse.
Trop tard pour la rattrapper.
Le minou, trop apeuré et disparu, n’a pas voulu revenir malgré mes appels, même la Titi ne bougeait pas.
Je pense qu’elle a du ressentir ma colère.
Je suis révoltée par l’attitude ce certains maitres.
Révoltée, écoeurée. Ne m’en veuillez pas mais j’en suis encore retournée. La maltraitance chez nos braves bêtes est bien plus courante qu’on ne croit, une de mes amies s’occupe de recueillir les chats abandonnés et essaie de les placer, sa maison ne désemplit pas, malgré les bonnes volontés et les adoptions.
Sur ce je vous souhaite une bonne soirée, je vais tenter d’aller voir s’il est revenu. Sans Tina.
Bon, comme j’en ai un peu marre de retaper cent fois la même chose, mon œil va mieux, merci les copines ! Hum ? A part que pour mettre la goutte 4 fois par jour, c’est un peu galère quand on ne voit plus grand-chose de près, et qu’avec lunettes, c’est mission impossible ! Je procède donc à l’aveugle en touchant le haut du cil comme repère, pas fastoche…
Ménage à fond ce matin, je ne m’habituerai jamais à la propreté de la chambre de mon Juju, JAMAIS ! Je m’étonne donc de ne passer que cinq minutes dans sa chambre, et je crie ô miracle ! Le miracle de la voiture.
Et la dernière fois, après avoir rempli son seau pour nettoyer l’intérieur de sa merveille, il m’a dit :
-« Ah ouais, il me faut un chiffon pour essuyer… » et ajouté de suite, tout fiérot et droit comme un I :
- « Ah non, c’est vrai, j’en ai UN dans MA voiture »
Et cet aprèm, couses à Auchan. Le chariot roulements corrects, la liste pas oubliée, 7 sacs quasi neufs prévus pour une fois, ça baigne. Je venais de peser TOUS mes fruits et légumes, avais choisi ma viande avec parcimonie, mes jus d’orange frais, et je me dirigeais allégrement vers le rayon dinde et poulet en tranches à quasiment pas de mg d’ailleurs, lorsque le téléphone sonne. Je décroche, lâche le caddie, pour me boucher l’oreille gauche parce que je n’entends rien. C’est Sabine du site très sympa au demeurant, je discute deux minutes à tout casser, lui dis que je la rappelle en rentrant car la ligne étant mauvaise (en fait mon oreille). Et bien les filles, le temps que je range le téléphone, je me retourne, et reste bêtement, les bras en suspens, PLUS de chariot !
J’ai couru partout, scrupté les allées, car ça me mettait en rogne de devoir recommencer TOUTES mes courses quasiment terminées, mais vous pensez bien que le voleur de sacs était loin, avec ma pièce de 1 euro aussi évidemment ! Bref j’y avais passé une heure environ, et c’était reparti, retour à la case départ comme au Monopoly, j’ai pris SON charriot abandonné avec une dizaine de bricoles et 1 sac pourri et pas de pièce, bien sûr.
Ah je vous jure j’étais FURAX, si j’avais mis la main sur le voleur, je l’étripais, je l’écharpais menu, menu.
Donc en bref, déjà que je déteste les courses, alors là
en double vous dis pas mon état, les filles !
Rentrée à bout de nerfs, rangé méchamment mes courses et remercié Sabine dans le foulée, nan j’rigole hein Sab ?J’avais qu’à avoir l’oeil, mais pas facile non plus ces temps ci avec les gouttes, c’est trouble.
Mais on ne m’y reprendra plus, je vous l’ dis !
Conclusion : j’ai toujours le mauvais œil même s’il va mieux !
Bisousss, au moins j’ai eu quelque chose à raconter et vous avez le droit de vous marrer, hein ? Y’a matière…
ps : Si je tenais le petit lutin là haut qui ne se lasse pas de me faire des farces, il passerait un mauvais quart d'heure...
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d’ailleurs, soit dit en passant.
:
anéantie.
» et il repart en sifflottant.
! Catastrophe !
…
J’ai osé tenter le maillot de bains hier après-midi, j’ai tenu 15 minutes, emmitouflée dans la robe de chambre par-dessus, soyons juste. Julien s’est bien marré en me voyant. Frigorifiée. J’ai donc vaqué à mes occupations, et entrepris de fouiller mes valisettes de livres (7 et d’un lourd !) J’en cherchais un, mais resté introuvable. Et pour aujourd’hui, 12 degré maximum l’après-midi !
mais resté introuvable itou.
Il baisserait ses tarifs pendant un lapse de temps déterminé, ou offrirait le soin
. Les deux collègues de Julien en place depuis pas mal d’années, envisagent sérieusement de démissionner tellement la pression est forte. Ils se sentent totalement démotivés et stressés. Julien perdrait donc son maître d’apprentissage avec lequel il s’entend super bien.
Avec elle, on ne s’ennuit jamais !
. Enfin sauf que le Julien a reconnu qu’il avait coupé un peu trop court, (glups) et sauf que la princesse n'ose presque plus sortir (alors qu'elle est bien pffftttt) et qu'elle a commandé des rajouts sur Internet et va courir se les faire poser chez le coiffeur (ouffff Julien n'a pas encore appris à faire ça, on est sauvé !)
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tout va bien !
, faut vous dire que mon amie d’enfance, depuis le cours préparatoire, arrive vendredi soir en direct du terroir (Nesploy, je dis Veau en Nesploy
, elle habite chemin des Bœufs ça veut tout dire…) 
, un bain de jouvence comme toujours.
, comme le temps passe…
!
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, tiens !…
, et à la poste, j’vous dis pas le tarif prohibitix …hi hi !
, je ne vous dis pas la cacophonie ! Son idéfix : m'empêcher de tondre en aboyant devant la tondeuse et comme j'en ai eu assez de faire le tour, 
je l'ai enfermée à la maison pour avoir la paix !
!
! Bisouxxxxxxx
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prudente, voix tout en rondeurs, dans le but de faire d’un carré, un rond (arrondir les angles) :
tout en auto défense :
tout en philosophitude :
!
, a fait diversion, le blanc des meringues fondantes a comblé celui des conversations de nos deux joyeux lurons… En tout cas, si vous voulez mettre de l’ambiance dans vos soirées, je vous les prête, les z’amoureux, hein ? Et Gratis !
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Bonne journée les filles, je vous lirai ce soir, je m’en vais communiquer avec la serpillère, le chiffon à poussières et le fer à repasser,
Hein ? Qu’est-ce qu’on attend là ? Les papattes dans la grande bleue (enfin gris marron) ça vient ouiiiiii? »
Bref, tellement impatiente, que j’ai demandé au Jip de nous déposer direct à la plage, d’aller nous chercher une collation (restau niqué pour cause de pique-nique obligatoire à cause de la foldingue qui m’a traînée quasiment à l’horizontale au bout de la laisse pour sauter dans les vagues à zéro degré 
(elle a vite été refroidie la foldingue)
jusque Bray-Dunes, trois kms, café en terrasse, et retour par la plage (re 3kms) 
!
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Et au retour, elle était toute molle, un rêve !
qui n’a de pourri que le nom (hummmm, ça sent trop bonnnn !) Léger repas à trois, on fera le vrai repas d’anniversaire demain avec la princesse !
merciiiiii !
Bon OK j’exagère, mais à peine…
! On a demandé exprès l’avis de toutes ces dames qui passaient, un vai défilé de mode à l'envers parce que Danièle ne sortait pas, c’est le public qui allait vers elle, voyez…vous jure, c’était à hurler de rire !
Et j’ai pris un manteau, après avoir essayé ma quinzaine de robes tartes pour rien (en trois fois, « pas plus de 6 article par cabine, mèdèèème !»), faut le faire aussi, hi hi !
! Hi hi !
!
m’a accompagnée quatre fois tout de même (= 2 heures), et j’y suis allée deux fois seule. Pas vu ce petit chat. Je préfère penser qu’il a été recueilli. En tout cas, 
elle était toute fofolle.
J’ai presque dû employer la manière forte par poussage de popotin. 
seule la truffe gigotait de plus en plus frénétiquement. Trop drôle la belle !
. Il est tombé avant-hier, mais pas sur un ring, en se baladant nonchalamment sur une route pavée, les mains dans les poches. Il pleuvait, le devant du pied a croisé la route d’un pavé dessoudé, lequel l’a mis KO au premier round.
, une broche dans le menton
, et il ne rêve que d’une chose : boxer !
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Il miaulait de désespoir être enfermé le pauvre ! C’est ce que j’ai pensé, à priori.
je ne m’habituerai jamais à la propreté de la chambre de mon Juju, JAMAIS ! Je m’étonne donc de ne passer que cinq minutes dans sa chambre, et je crie ô miracle ! Le miracle de la voiture.
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, car ça me mettait en rogne de devoir recommencer TOUTES mes courses quasiment terminées, mais vous pensez bien que le voleur de sacs était loin, avec ma pièce de 1 euro aussi évidemment ! Bref j’y avais passé une heure environ, et c’était reparti, retour à la case départ comme au Monopoly, j’ai pris SON charriot abandonné avec une dizaine de bricoles et 1 sac pourri et pas de pièce, bien sûr.
je l’écharpais menu, menu.
les filles !
Y’a matière…
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