En potassant le sujet (hihi) j'ai trouvé deux citations très jolies concernant le concept de gratitude:
La gratitude: ne pas voir le cadeau, mais d'abord celui qui l'offre. (anonyme)
La gratitude peut transformer votre routine en jours de fête. (W.-H Ward)
Au risque de paraitre prétentieuse, la première personne que je gratifie c'est moi-même!!!! Oui je suis heureuse de la vie que j'ai, de ma famille, mon boulot, mes amis et tout ça .... je ne le dois qu'à moi-même ! Ce sont mes décisions, mes engagements pris, le travail fourni qui ont fait que je suis épanouie à l'heure actuelle. Et je pense que de me réjouir de ce qu'on peut considérer comme des acquis, permet aussi de resentir un certain bien-être, de prendre conscience de son propre bonheur.
La gratitude fait partie de ma personnalité dans le sens où c'est se réjouir de ce qui a lieu ou de ce qui est donc de ne pas vivre avec des regrets ou dans un passé qui n'est plus ou qui n'a pas été celui qu'on aurais aimé vivre.
Mais je n'en oublie pas pour autant les autres! oh oui! de la reconnaissance j'en ai envers beaucoup de monde!
J'ai notamment de la gratitude envers mon amie Steph grâce à qui j'ai perdu 15 kg et par ricochet, de connaitre ce site et de l'en remercier pour tout le soutien trouvé ici depuis février 2008 !
Je ne vais pas dresser ici la liste de tous ceux envers qui j'ai de la reconnaissance car elle serait longue et inutile puisque je ne me prive jamais de le leur dire à haute et intelligible voix !
Je concluerai en disant que la gratitude nous amène à apprécier ce que nous avons plutôt qu’à déplorer ce qui nous manque.
Voici quelques "exercices" proposés par le psy chris Petterson que je trouve assez intéressants:
Remontez la chaîne des causes et des effets qui ont apporté des éléments positifs dans votre vie
Quelle personne ou quelle suite d’événements est à l’origine de ce travail que vous aimez, de cette rencontre qui a tout changé, de ce livre ou de cette œuvre qui vous procurent tant de plaisir ? Reconnaître vos sources amène une double joie : celle d’avoir reçu et celle de reconnaître la valeur de l’autre.
Faites un bilan positif
Le soir, au coucher, déroulez le film des événements agréables que vous pouvez considérer comme des « cadeaux » de la journée : un bon repas avec une amie, une tâche menée à bien, un éclat de rire, la sensation de bien-être après une heure de sport, un coup de téléphone agréable… Chacun de ces petits « plus » vaut bien un remerciement !
Cultivez un regard neuf
En considérant comme « allant de soi » notre quotidien, nous en venons à oublier la valeur des choses. Sans se prosterner devant sa machine à laver ou sa baguette de pain, il est important de prendre le temps d’apprécier tout ce qui nous facilite la vie : l’eau qui coule à volonté, les fruits et légumes en abondance sur la table, l’air et le soleil qui entrent par la fenêtre… Après tout, ils ne sont pas des dûs.
Remerciez… lorsque vous donnez
Apprenez à ressentir le plaisir qu’il y a dans le fait de donner. Et remerciez intérieurement le bénéficiaire de votre générosité, car celui-ci vous permet sans le savoir d’entrer en contact avec la meilleure part de vous-même. Celle qui donne sans craindre d’être dépossédée, celle qui a conscience de l’infinie richesse de l’échange et du partage.
Méfiez-vous des jugements, de la comparaison, de l’envie
Ces sentiments négatifs nous font gaspiller notre énergie vitale, brident notre confiance et notre curiosité. Ils sont le fruit de nos croyances, elles-mêmes issues de nos peurs : peur de ne pas être à la hauteur, d’être déçu, malmené. Après en avoir pris conscience, efforcez-vous de les chasser de votre esprit. Cultivez à la place des sentiments d’accomplissement en vous rappelant vos succès.
Acceptez les moments difficiles
Accueillez tristesse, colère ou déception en faisant corps avec cette émotion négative, sans la nourrir ni la combattre. Cette acceptation permet d’atténuer les « montagnes russes émotionnelles » qui nous emportent. En cessant de considérer les événements sous un angle « bon » ou « mauvais », vous apprendrez à considérer la vie comme un tout, dont il est possible de savourer sans crainte les différentes saveurs.