Bonjour Edith
Ce matin, j'allais vous envoyer un email sur votre santé. Et puis hier soir, par hasard, j'ai appris ce qui se passait. De 22h30 à 1h, je suis resté devant ma télé, Twitter, les sites des journaux qui rapportaient plus ou moins bien les informations en direct.
Que dire de tout cela ? Je ne suis pas un décideur, je ne suis pas un politique, je ne compte pas que ma voix soit importante. Je ne suis qu'un mec derrière son email, qui écrit des livres et vends des méthodes pour le développement personnel et le self-entrepreneuriat.
Surtout que des événements comme celui d'hier, il s'en produit de plus meurtriers ailleurs tous les jours. La guerre en Syrie, en Irak. Les troubles en Afrique du Nord, la tension et les abus en Turquie, les drames en Afrique centrale ou occidentale. Chaque jour probablement, des attentats dans d'autres pays du monde tuent plus de gens qu'à Paris.
Mais cet événement me touche évidemment de plus près, et cela doit toucher d'autres personnes qui comme moi se sentent à l'abri dans des pays largement démocratiques.
J'ai surtout pensé que nous devions tous nous méfier de la vengeance et de la stigmatisation. Eviter les remarques que certains feront pour faire avancer leur agenda politique ou idéologique à l'aide de la haine.
Que faire ? A notre niveau, nous ne pouvons pas faire grand chose, mais accepter les autres comme ils veulent que nous les acceptions.
Que l'on soit juif, arabe, musulman, homo, black ou blanc catholique, dès que l'on met une étiquette à quelqu'un car il est syrien, réfugié, musulman, frontiste, gay, bourgeois ou prolétaire, on lui enlève une part de ce qui fait de lui un humain.
Et quand les autres sont déshumanisés, ils ne sont plus que des objets. Ce ne sont plus des hommes, des femmes, des enfants.
Si vous voulez vous accepter et être bien dans votre développement personnel, il vous faut aussi accepter les autres.
«Grand Esprit, aide-moi à ne jamais juger un autre avant d’avoir chaussé ses mocassins pendant au moins trois semaines», dit un proverbe indien.
Je pense qu'il faut faire mieux.
Où que vous soyez, ne vous laissez pas guider par votre peur et votre colère. Vous valez mieux que cela.
Bien amicalement,
Cyril
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de votre côté jsp que personne , vous et vos connaissances ne sont dans pas la douleur 
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