Bonjour les petits bouts
Aujourdhui je vais écrire un article sur mon expérience avec ma psychologue. Ceci à la demande de notre cecilePSY adorée!
Introduction: Ce qui m'a amené a voir une psy
En fait en avril 2006 j'ai debuté un contrat durant lequel j'étais systématiquement insulté et bousculé par un de mes collegues. Mes origines maghrebines, mon obésité le derangeaient.
Un jour j'ai craqué, crise d'angoisse, j'ai fini à l'infirmerie. L'infirmière m'a dit que ce salaud n'avait pas fait que me harcelé, il avait ouvert la boite de pandor car je ne me defendais plus, j'étais dépressive, mal dans ma peau et dans ma vie... Elle m'a conseillé Olivia, ma psy. Je n'y suis pas allé de suite, mais au moment ou mon ex m'a trainé dans la bout et a commencé a jouer avec mes sentiments, a faire le yo-yo.
Je ne voulais plus vivre, je n'esperais plus rien, j'étais mal dans tout les lieux où j'étais quelques soit les personnes qui m'entouraient.
C'était en Aout dernier, alors que je commencais à faire des plans pour mourir (pardon maman si tu lis ca) et ma niece est née...
Je suis allée voir ma soeur a la maternité de Besançon (je vis à Grenoble), elle m'a mis ma nièce dans les bras... Juste en sortant de la maternité j'ai appelé la psy pour prendre rdv. Hors de question de mourir car j'étais tata. Le travail a commencé, en parallèle j'avais depuis quelques mois un rdv de prévu chez un Diététicien (Olivier c'est pas voulu en plus ils ont aussi presque le meme nom de famille)...
La rencontre avec Olivia, ma psy:
Lorsque j'ai rencontré ma psy, je ne pouvais pas aligné deux mots sans hoqueter, ce fût si dure de lui raconté combien je me sentais merdique. J'étais responsable de tout mes malheurs, j'aurais dû mieux me défendre au boulot, j'aurais pas dû perdre tant 2ans e demi avec mon ex, et même il etait trop bien pour moi... J'arretais pas d'appeller aurélie ( tiboutchou ) et mickeal (mes meilleurs amis) depuis des mois pour pleurer je n'étais qu'un boulet pour reprendre les mots de mon ex...
Je crois depuis sincerement qu'on peut mourir de changrin. Les amis de mon ex me détestaient en plus. J'avais quitté ma vie pour faire 450km et vivre avec lui. Je n'avais plus rien et en prime il voulait garder notre appartement, notre chat et nos meubles (en échange d'un cheque). Pour moi j'étais un mouchoir en papier qu'on utilise et jete. J'étais rien d'autre qu'une idiote qui avait trop cru les promesses mensongeres d'un homme que j'avais trop idéalisé trop aimé et qui au final s'est revelé égoiste et a deçu son entourage, mes amis et... Moi même
Le travail avec Olivia :
Elle m'a fait prendre conscience des horreurs que je disais. Que ce manque d'amour propre était bien plus ancien et plus ancré. C'est étrange comme ça choque quand une personne qui ne fait pas partie de votre vie repete les mots que vous dites... C'est comme une electrochoque, tout les conseils de mes amis de ma famille, de la famille de mon ex m'ont jamais touché mais là c'était le cas.
Je vivais dans la culpabilité :
- Coupable d'avoir abandonnée mes parents et mes amis pour rejoindre mon ex
- Coupable de n'avoir pas fait le bon choix
- Coupable de m'être laisser allre a prendre du poid
- Coupable de ne pas être un être parfait (j'avais un gros pb avec ca)
- Coupable de pas être belle
- Coupable de pas être sportive (il me l'a reproché!)
- Coupable de respirer et d'être en bonne santé alors que mon petit frere a une maladie grave incurable
- Coupable même d'etre envie
- Coupable coupable coupable...
Il est bon parfois de voir une tierce personne pour se rendre compte de ces problemes.
Pour elles qui ont vu mes premiers articles (je vivais encore en couple) c'est redondan mais j'ai tenté de le reconquerir. Puis un jour j'ai craqué etparlé a ma mere qui m'a demandé de rentré a la maison.
J'ai fait mes bagages en une apres midi et il m'a emené chez mes parents et m'a abandonné la avec mon chat. Le soir même j'ai compris que c'etait pas la solution de fuir et j'ai decidé de retrourné vivre a grenoble seule et de continuer mon travail avec ma psy.
Car une réelle relation de confiance s'était construite et je crois ne m'être jamais autant livré a une personne et son aide m'était si précieuse. Elle me fesait prendre conscience de toute les choses fabuleuses que je suis capable de faire, de ma veritable personnalité, de mon courage...
Alors que moi j'avais retenu que les critique de mon ex et de ces amis.
Résultat de mon travail avec Olivia ma psy:
Je continue à la voir car j'ai encore du mal.
Mais mes amis, ma famille m'ont dit qu'il m'avait enfin retrouvé.
Je suis à nouveau moi, plus la fille craintive que mon ex a forgé. Je n'ai plus peur de dire non ou de dire merde.
Si je suis pas contente je le montre et à force de ces colères (il jetait son portable à terre ou la telecommande frappait les murs) ben je m'effacais pour pas êtr genante pour pas qu'il m'assimile aux soucis qu'on pouvait avoir. Peur d'être moi, de déplaire surtout qu'il me critiquait beaucoup, "c'est pas bien de se moquer ... tu devrais aps dire ca comme ca.." des conseils qu'il disait.
Je dirais plutot des directives car aujourdhui j'ai pris conscience de tout ca grace a ma psy... je pense à lui souvent.
Je pense à lui pas par amour. Je pense à lui car j'ai envie qu'il me voit. J'ai reussi a perdre plus de 18kg, j'ai des amis ici et a grenoble super. J'ai un super boulot.
J'ai envie de le voir et de lui dire ceci:
Oui tu me manque car avant d'etre ensemble on etait amis, non je ne t'aime plus. Je te pardonnerais jamais. Jamais.
Je ne suis pas un boulet, tu m'as fait souffrir inutilement tu as joué avec mes sentiments. Je ne suis pas un jouet et je suis bien plus épanouie et heureuse que toi.
Je n'ai pas besoin de toi.
D'ailleurs je lui dédie une chanson
"les oiseaux de " dominique a
D'ailleurs si vous aimez la chanson dites le moi lol.
Conclusion:
Ma psy m'a aidé a déculpabiliser, avec mon diet, elle y est pour beaucoup dans ma perte de poid car je ne mange plus pour me rassurer ou me remplir. Je ne compense plus.
J'ai même réussi a ouvrir mon coeur, à partager mes émotions à offrir ce qu'est la vrai Naïma.
Cela m'a pris que quelques mois. Je ne dis pas avoir tout résolu mais aujourdhui je suis enfin :
Heureuse... Epanouie... Fiere...
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Etirer le matin, de prendre du temps pour vous, votre toilette, votre confort... En plus le ronronnement des chats à un effet déstressant et c'est scientifiquement prouvé!
Une récente étude américaine vient de mettre en évidence le fait que l’obésité a réduit l’espérance de vie des américains de plusieurs mois. Si la progression de ce fléau continue, l’espérance chutera de deux à cinq ans d’ici 50 ans. Mais peut-on pour autant relier les kilos en trop aux années en moins ? Car il ne va pas de l’obésité comme du tabagisme : si les effets de la cigarette sur la santé sont mathématiques, les choses sont différentes en ce qui concerne l’excès de poids. Il n’y a pas une obésité, mais des personnes obèses ou en surpoids dont le risque vital dépend des caractéristiques de cette prise de poids et du terrain sur lequel elle survient.
