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10 minutes pour vous convaincre des dangers des produits laitiers
publié le 17/07/2013 à 10:15
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Bonjour à toutes et à tous,
Je partage avec vous un article très enrichissant de Jean-Marc Dupuis et et Jérémy Anso.
Pour apprendre à manger sans gluten ni laitages, je vous propose mon programme de coaching, cliquez ici pour vous y inscrire : https://mag.aujourdhui.com/coaching/MarionKaplan/manger-sans-gluten-ni-laitages
Dès lundi, vous passerez à l'action en suivant mes conseils et mes astuces et venir à bout des petits désagréments du quotidien, de certaines maladies chroniques, mais aussi du surpoids en changeant simplement votre alimentation.
Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus consommer de produits laitiers mais dans notre entourage, nous avons tous des personnes qui restent persuadées que le lait est indispensable pour les os.
1. Les recommandations officielles sont biaisées
Les recommandations officielles du gouvernement de consommer au moins 3 produits laitiers par jour sont établies par un comité d’expert de santé.
Ce comité est composé d’une trentaine de personnes, dont au moins 19 sont directement affiliées à l’industrie laitière (Danone, Nestlé, etc.). Il n’y a aucune transparence, les recommandations officielles sur les laitages n’ont donc aucun crédit.
2. L'homme est la seule espèce à consommer du lait d'une autre espèce à l'âge adulte
L’espèce humaine a survécu et évolué pendant 7 millions d’années sans aucun produit laitier, se nourrissant de lait maternel uniquement dans sa petite enfance. Sur les squelettes des hommes préhistoriques, on ne trouve trace d'aucune des maladies osseuses connues aujourd’hui.
Les produits laitiers sont apparus il n’y a que 10.000 ans dans notre histoire ce qui est, à l'échelle de l'évolution, très récent.
Le résultat de ces millions d’années d’évolution sans lait ? 75% de la population mondiale est intolérante aux produits laitiers à l’âge adulte. L’homme est la seule espèce sur Terre qui consomme le lait d’une autre espèce à l’âge adulte.
3. Les pays qui consomment le plus de lait ont le plus de fractures
En 2002, l’Organisation Mondiale de la Santé reconnait elle-même un « paradoxe du calcium ». Les pays qui consomment le plus de produits laitiers au monde (les pays scandinaves) ont les os les plus lourds, sont les plus grands, et ont le plus de fractures du col du fémur.
A l’inverse, les populations d’Afrique et certaines d’Asie qui consomment le moins de produits laitiers affichent une santé osseuse parfaite, avec des taux de fracture les plus bas qui soient. Ce n’est pas une coïncidence.
NB : à ce stade, votre interlocuteur pourrait vous rétorquer que ces résultats s'expliquent par le manque de vitamine D dans les pays scandinaves, lié au manque d'ensoleillement.
Il est vrai que la vitamine D est essentielle dans la fixation du calcium par nos os. Les scandinaves ont certes moins de vitamine D que les autres populations de la planète des contrées plus ensoleillées.
4. Aucune étude n'a démontré que le lait protège des fractures
Il n’existe aujourd’hui aucune preuve que la consommation de produits laitiers protège vos os au cours de votre vie des risques de fractures.
25 millions de nourrissons américains élevés strictement sans lait de vache (mais avec des substituts au soja) ont affiché une croissance normale et aucun problème de malnutrition.
Cerise sur le gâteau, la consommation de produits laitiers et la fréquence des fractures du col du fémur ont été relevées chez plus de 150.000 femmes ménopausées. Celles qui ont consommé le plus de produits laitiers dans leur vie (surtout pendant l’enfance et l’adolescence) n’ont pas moins de fracture que les femmes qui en ont consommé le moins.
..5 Les produits laitiers modernes sont pires que tout
Les produits laitiers d’aujourd’hui sont très loin de ressembler (sauf la couleur !) à ceux que buvaient vos parents ou grand parents.
Aujourd’hui, le lait de vache contient une soupe d’hormones sexuelles (œstrogène et progestérone) qui favorise les cancers de l’utérus et celui du sein.
Le lait de vache, c’est une machine à stimuler la production d’IGF-1 pour faire grandir le veau, qui va peser plus de 300 kilos un an après sa naissance. L’IGF-1 est un facteur de croissance qui va booster la prolifération (ou la multiplication) de vos cellules. Vous allez grandir, sauf que… L’IGF-1 développe toutes les cellules de l’organisme, même les pré-cancéreuses et les cancéreuses. C’est ainsi que certaines études ont relié la consommation de laitage à la survenue du cancer de la prostate chez l’homme ou des ovaires chez la femme.
Finalement, tous les pesticides et engrais chimiques utilisés dans les fourrages des vaches se retrouvent dans le lait que vous buvez.
6. Le lait peut causer le diabète de type 1
Le lait de vache contient de l’insuline bovine très similaire à celle de l’homme. Mais suffisamment pour que notre système immunitaire ne la reconnaisse pas et l’attaque avec des anti-corps. Ces mêmes anti-corps ne feront ensuite pas la différence entre l’insuline bovine et la nôtre.
Le résultat ? Une maladie auto-immune, nos anticorps détruisent les cellules bêta du pancréas, l’insuline n’existe plus. Vous êtes diabétique de type 1, la forme la plus grave du diabète.
7. Le lait contribue à acidifier l'organisme, ce qui fragilise les os
Il est maintenant prouvé que notre surconsommation de protéines animales et de sel acidifient notre organisme qui compense en récupérant des « tampons » un peu partout dans notre corps.
Lequel est le plus utilisé ? Des citrates de calcium, celui de notre squelette ! Oui, trop de sel, trop de viande, dégrade votre squelette. Comble de l’ironie, les produits laitiers font dramatiquement chuter les concentrations de vitamine D, cette même molécule qui nous aide à fixer le calcium !
8. Et pour conclure...
Le lait de vache n’est pas un poison mortel qui vous enverra sans détour au cimetière. Vous resterez probablement en bonne santé même si vous consommez beaucoup de laitages. Cependant, à l’échelle de la planète, cette surconsommation est dangereuse pour la santé.
Il faut simplement réduire sa consommation et (mon avis personnel) arrêter totalement le lait de vache industrialisé.
Stop à la viande rouge pour diminuer les maladies intestinales
publié le 05/07/2013 à 11:33
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Bonjour à toutes et à tous,
Que pensez-vous de mon blog, ces sujets vous plaisent-ils ? Aujourd'hui, je vous parle de la viande rouge et partage des infos de mon ami Jean-Marc Dupuis.
Fatigue, ballonnements, déprime, insomnies, irritations, migraines, surpoids… Vous êtes peut-être sujet à ces maux sans véritablement réussir à en trouver l'origine. Or notre alimentation est souvent la cause des ces troubles quotidiens. En Occident, 80 % des personnes seraient intolérantes aux laitages, et de plus en plus le sont au gluten. En faites-vous partie ? Pour le savoir, il vous suffit de suivre ce programme de 15 jours qui vous enseigne tous les principes d'une hygiène de vie sans gluten ni laitages, pour retrouver un bien-être durable et vivre une vie saine, sans maladie chronique.
Inscrivez-vous à mon programme de coaching "15 jours pour apprendre à manger sans gluten ni laitages" en cliquant ici : https://mag.aujourdhui.com/coaching/MarionKaplan/manger-sans-gluten-ni-laitages
Les maladies intestinales (cancers digestifs, maladies inflammatoires intestinales, diverticulose colique...) ont beaucoup augmenté au 20e siècle. La cause principale est très probablement l'augmentation de la consommation de viande rouge de mauvaise qualité : charcuterie, viande d'élevages industriels.
Luxe jusqu'en 1945, où l'on n'en mangeait pas plus de deux fois par semaine, la viande est aujourd'hui omniprésente dans nos assiettes. Au restaurant, on ne se pose pratiquement pas la question : à part quand on mange du poisson, il y a toujours de la viande. Les personnes qui choisissent un plat de légumes sont regardées bizarrement.
Pourtant, les statistiques sont évidentes : dans tous les pays du monde où la consommation de viande rouge augmente, les maladies digestives augmentent. (1)
Cancer du côlon
Partout où la consommation de bœuf augmente, le cancer du côlon se développe.
L'explication possible est que la viande de bœuf contient des virus qui résistent à la cuisson. Or, lorsque vous faites cuire votre viande de bœuf, des nitrosamines cancérogènes apparaissent. Les virus bovins attaqueraient la paroi de vos intestins, créant ainsi des infections prêtes à se cancériser sous l'effet des nitrosamines.
Il faut noter en effet que la cuisson du poulet et du poisson fait aussi apparaître des nitrosamines cancérogènes, mais que leur consommation n'augmente pas le risque de cancer du côlon. Cela s'expliquerait par l'absence de virus attaquant la paroi des intestins, dans ces viandes.
Une autre cause de cancer pourrait être le fer héminique contenu dans la viande rouge, donc celle du bœuf mais aussi le veau, l'agneau, le porc, le canard, l'oie, le lapin, le cheval et les abats. (2) Le fer oxyde les cellules, l'ADN, les lipides et les protéines intracellulaires, ce qui à la longue semble favoriser l'émergence de cancers. (3)
Selon une étude réalisée sur 88 751 femmes, manger de la viande de bœuf, de porc ou d'agneau en moyenne une fois par jour multiplie par 2,49 le risque de cancer du côlon, par rapport aux femmes consommant ces viandes moins d'une fois par mois. (4)
Autres maladies intestinales provoquées par l'excès de viande
La maladie de Crohn est favorisée par la consommation de viande. La viande n'est en effet pas totalement absorbée dans l'intestin grêle (première partie des intestins, après l'estomac), elle passe dans le côlon où elle va fermenter sous l'effet des bactéries de la flore intestinale. Cette fermentation produit des dérivés toxiques qui attaquent la muqueuse de l'intestin. Cela peut provoquer des saignements, diarrhées et douleurs abdominales pénibles caractéristiques de la maladie de Crohn. (5)
Le côlon, qui est donc la deuxième partie de l'intestin, où la nourriture achève d'être dégradée par la flore intestinale, peut aussi, sous l'effet de la viande, développer de petites poches où les matières fécales se bloquent. Comme vous pouvez l'imaginer, ce n'est pas très propre et cela provoque des infections, voire une perforation dans l'abdomen (péritonite). Cette maladie, appelée diverticulose colique, est typique de l'alimentation occidentale riche en viande, et bien moins répandue chez les végétariens. (6)
La viande augmente le risque d'endométriose chez les femmes (présence de tissu endométrial à l'extérieur de l'utérus). Une étude datant de 2004 a prouvé que les femmes qui consomment le plus de viandes rouges avaient deux fois plus de risques d’avoir une endométriose. (7)
Une consommation quotidienne de 100 g par jour augmente d’environ 20% les risques de déclencher un diabète de type 2. (8)
D'autres maladies telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers de l'estomac, de la vessie et la maladie d'Alzheimer seraient favorisées par la viande. (9)
De quoi est faite la viande que vous mangez ?
Il faut toutefois se garder de diaboliser un aliment qui fait partie depuis les plus lointaines origines, de l'alimentation de l'homme.
Le problème de la viande pourrait en fait largement être causé par la qualité déplorable de la viande que nous consommons aujourd'hui.
Pour augmenter la productivité des élevages, les animaux sont aujourd'hui nourris au maïs, aux grains, aux farines animales, souvent encore enrichis d'additifs. Les animaux, on le sait, vivent dans une surpopulation souvent impensable, et sont abattus dans des conditions si horribles que l'ancien Beatles Paul McCartney a pu déclarer : « Si les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait végétarien ».
Nous sommes très loin du brave troupeau broutant l'herbe verte et les pâquerettes de pâturages verdoyants, qui sont les conditions de vie naturelles des bovins, et cela pourrait largement expliquer les effets délétères de la consommation de viande sur notre santé.
Pour l'ensemble de ces raisons, et d'autres encore qui tiennent à la protection de l'environnement, Jérémy Anso du site de nutrition « Dur à Avaler » recommande fortement de ne pas dépasser 300 grammes de viande par semaine, ce qui équivaut à deux steaks hachés ou une grosse portion au restaurant. (10)
Cette recommandation me paraît très raisonnable en effet.
Connaissez-vous l'épice anti-Alzheimer ?
publié le 04/07/2013 à 17:28
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Bonjour à vous toutes et à tous,
Tout d'abord merci, vous avez été nombreuses à lire et à commenter mon article sur le micro-ondes.
Je vous propose aussi de vous inscrire à mon programme de coaching pour apprendre à manger sans gluten ni laitages en cliquant ici : https://mag.aujourdhui.com/coaching/MarionKaplan/manger-sans-gluten-ni-laitages
Jean-Marc Dupuis a écrit un article très intéressant sur la cannelle que je partage avec vous.
Les lecteurs réguliers de Santé Nature Innovation savent que la cannelle est excellente contre le diabète. Mais des chercheurs viennent de s'apercevoir qu'elle pourrait aussi ralentir l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Le mécanisme est remarquable : les personnes malades d'Alzheimer ont des amas caractéristiques de protéines Tau dans le cerveau. Ne cherchez pas à comprendre ce que sont précisément les protéines Tau : après 10 ans d'études, la plupart des médecins eux-mêmes n'en ont aucune idée. Retenez seulement :
Boules de protéines Tau dans le cerveau = maladie d'Alzheimer (en général).
Or, la cannelle contient de l'aldéhyde cinnamique (de cinnamon, qui veut dire cannelle en anglais et en latin). L'aldéhyde cinnamique empêche les protéines Tau de s'agréger entre elles et de former des boules dans le cerveau, en les protégeant du stress oxydatif.
Mais ce n'est pas tout : la cannelle contient aussi de l'épicatéchine, un composé qui empêcherait aussi les protéines Tau de s'agréger. L’épicatéchine est un anti-oxydant que l'on trouve également dans le thé vert, le chocolat, le vin rouge et la myrtille.
Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer's Disease (revue médicale sur la maladie d'Alzheimer) a donc récemment conclu que la cannelle pourrait ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Faut-il vous bourrer de cannelle ?
J'ai bien écrit « pourrait ralentir », car cette étude a été menée in vitro (en éprouvette). Or, dans la pratique, in vivo, il y a un gros problème avec toutes les substances censées agir sur le cerveau : pour qu’elles soient efficaces, elles doivent franchir la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui empêche la plupart des substances de passer du sang vers le cerveau, afin de le protéger des produits toxiques.
Les dernières recherches laissent penser qu’un peu des substances actives de la cannelle passent bien la BHE. Mais ce n’est probablement pas suffisant pour être vraiment efficace.
Ce que je propose aux chercheurs
Il pourrait toutefois exister une solution à ce problème : administrer de l’huile essentielle de Cannelle par spray nasal, sous forme très diluée bien sûr pour éviter les brûlures.
Cela permettrait d’éviter le problème de l’absorption intestinale et de passer plus facilement la BHE. A ma connaissance, ce produit n'existe pas encore, même dans les boutiques spécialisées sur Internet.
Ne pas confondre cannelle et cannelle
La cannelle est l'écorce intérieure du cannelier. Elle s'utilise en général moulue, ou en infusion.
Mais il existe deux sortes de canneliers : le cannelier de Ceylan, et celui de Chine. La cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum) est à la fois de meilleure qualité et plus chère que la cannelle de Chine (Cinnamomum cassia). C'est donc en général de la cannelle chinoise, qui est brune, que vous trouvez dans le commerce. Mais essayez d'acheter plutôt de la cannelle de Ceylan qui est jaune.
La cannelle jaune de Ceylan contient en effet moins de coumarines, des composés qui fluidifient le sang, et qui peuvent donc provoquer des risques d'hémorragie chez les personnes qui prennent des anticoagulants ou qui ont des problèmes de coagulation sanguine. Vous pouvez donc en consommer plus, sans risque, que la cannelle de Chine.
La cannelle est le type même de l'épice qu'on achète, qu'on stocke dans ses placards... et qu'on oublie pendant des années. C'est dommage car, non seulement elle est délicieuse et s'accommode avec la plupart des plats, mais surtout, elle perd rapidement ses propriétés (et son goût). Il faut donc la conserver dans un récipient hermétique, dans l'obscurité... et la consommer sans tarder. Je vais vous y aider :
Bonnes recettes à la cannelle
- La cannelle rehausse les compotes de poire, de pomme ou de prune. Voici en outre une excellente recette de compote de fruits secs : cuire quinze minutes à feu doux des pruneaux, des dattes et des abricots secs dans du thé aromatisé à la cannelle et au zeste d’orange. Enlever du feu, garnir de pignons et laisser refroidir.
- Les légumes légèrement sucrés tels que la patate douce et la courge s’accommodent bien d’un peu de cannelle.
- Vous pouvez faire une délicieuse soupe méditerranéenne en mettant des dés de poulet dans du bouillon. Ajoutez des pois chiches, un oignon, deux tomates et de petites pâtes. Assaisonnez de cumin, de cannelle, de sel, de poivre et de persil.
- De nombreuses sauces sont améliorées par la cannelle : sauces à spaghetti, chili con carne, ragoûts.
- Le plat salé le plus délicat à la cannelle reste néanmoins la pastilla marocaine :
Faites mariner plusieurs heures des morceaux de viande de pigeon dans un mélange de ras-el-hanout, de cannelle, de safran et de fines herbes fraîches (persil, coriandre) mouillé de bouillon ou d'eau. Faites cuire une heure ce mélange.
Sur plusieurs couches de pâtes de brick (ou de pâte philo), disposez des oignons revenus dans l'huile, des amandes revenues dans l'huile, égouttées puis hachées et assaisonnées de cannelle.
Ajoutez dessus des œufs durs hachés et les morceaux de pigeon.
Recouvrez d'une couche de brick arrosée de beurre et d'eau de fleur d'oranger.
Faites cuire la tourte environ une demi-heure, puis saupoudrez-là de sucre glace et de cannelle, si possible en dessinant des croisillons (ce qui suppose d'utiliser un pochoir).
Vous consommerez de la cannelle, sans vous en douter, dans la plupart des plats orientaux qui contiennent des mélanges d'épices : ras-el-hanout maghrébin, garam masala indien, baharat du golfe persique, gâlat dagga tunisien, cinq-parfums chinois.
Enfin, vous pouvez ajouter de la cannelle dans de nombreuses boissons : chocolat chaud, thé (en faisant infuser un bâton), vin chaud.
A votre santé !
Que pensez-vous de l'utilisation du micro-ondes ?
publié le 03/07/2013 à 15:05
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Bonjour à toutes et à tous,
En ce mercredi, je vous parle du micro-ondes que Jean-Marc Thouny a partagé avec moi.
Le micro-ondes est présent dans plus de 70 % des cuisines Françaises. Mais que se cache-t-il derrière cette apparence d’aide au bien-être ?
Comment le micro-ondes agit ?
1- Effets sur les aliments
Parmi toutes les matières, l’hydrogène de l’eau réagit avec une sensibilité extrême. La chaleur produite par les micro-ondes rayonne de l’intérieur principalement là où se trouve de l’eau. Avec un effet thermique et un autre athermique. Sous l’influence de ces deux effets conjugués, les molécules sont éclatées, leurs structures déformées et leur fonction naturelle détournée. Ces molécules d’eau ne présentent plus la même disposition physique spatiale, l’angle de liaison hydrogène étant perturbé de 30 % environ. (Prof. Marc Henry Strasbourg.) Et cette eau devient définitivement bio-incompatible (même quand l’eau a refroidi) comme l’ont démontré des tests sur végétaux (Dr Ohlmann pour CIRDAV Strasbourg) de même que des tests sur animaux (Prof. Rostan Lyon) ou encore des tests de résistance musculaire sur humains (kinésiologie). Le biophysicien Garel P.J. quant à lui, dit que les micro-ondes changent le spin de l’électron, c’est-à-dire la charge électromagnétique ce qui la rend biologiquement incompatible.
En clair : impropre à être consommée !
2- La dénaturation des aliments
La cuisson au four à micro-ondes entraîne une modification profonde de la disposition géographique dans l’espace de certains radicaux protéiques (passage de l’état Levogyre à l’état Dextrogyre, conversion de la forme TRANS à la forme CIS) qui pourrait bien se révéler néfaste avec le temps : fragilisation par rapport aux stress, formation de radicaux libres ?
Cette modification spatiale des protéines serait la définition même des fameux Prions !
Le micro-onde est un des appareils électroménagers incontournables du XXIème siècle. Or Jean-Louis Garillon, docteur en naturopathie, nous alerte sur les dangers des ondes électromagnétiques dégagées.
L’usage du four à micro-ondes ne serait pas l’un des responsables des maladies à Prions que l’on observe de nos jours, soit par ingestion d’aliments dénaturés, soit par action directe sur les protéines des humains consommateurs à l’occasion des fuites ou de l’émission de micro-ondes par les aliments consommés ?
3- Émission de micro-ondes par les aliments sortant du four
Il faut savoir que les aliments qui sortent du Four à Micro-Ondes ne doivent pas être consommés pendant les 10 à 15 Minutes qui suivent la sortie du four (ce qui est mentionné normalement sur la plupart des notices !). En effet, un aliment sortant de ce fourémet des Micro-Ondes qui brûlent tout sur leur passage, pendant au moins 10 minutes !
Bien sûr, si vous patientez pendant ces dix minutes, votre aliment a eu le temps de refroidir et le principal avantage de ce système est annihilé. Les critères d’innocuité sont basés sur des études effectuées d’après les normes d’utilisation des constructeurs. Mais la plupart des utilisateurs ne lisent pas la notice… Et trop souvent la notice est incomplète.
4- La santé vraisemblablement menacée
En Russie, les fours micro-ondes ont été bannis en 1976 à cause de leurs conséquences négatives sur la santé et plusieurs études ont été conduites sur leur usage. L’interdiction a été levée après la Perestroïka au début des années 90.
L’invention des fours à micro-ondes et son adoption en masse par la population coïncident avec le début de l’obésité dans les nations développées du monde. Le micro-onde a permis non seulement de manger davantage d’aliments favorisant l’obésité, il a aussi détruit une majorité de composants nutritionnels de ces aliments, laissant les consommateurs dans un état croissant de suralimentation avec malnutrition. En d’autres mots, les gens mangent trop de calories mais pas suffisamment de nutriments réels. Le résultat en est, bien sûr, ce à quoi nous assistons aujourd’hui : diabète galopant, cancer, maladies cardiaques, dépression, insuffisance rénale, troubles du foie et autres.
Cuire au micro-onde est, techniquement, une forme d’irradiation de la nourriture. Le micro-onde est l’appareil du mort vivant. Les gens qui utilisent le micro-onde de manière régulière sont sur la pente de maladies dégénératives et d’une permanente bataille contre l’obésité. Plus vous utilisez le micro-onde, plus votre état nutritionnel empire et plus vous risquez d’être diagnostiqué de diverses maladies et mis sous médicaments qui, bien sûr, créeront d’autres problèmes de santé qui mènent à une dégringolade de la santé.
Par cette altération de la nourriture, les molécules sont déstructurées, déformées et donnent naissance à des substances nouvelles à effet durable à peine connues. On a remarqué que des acides aminés se transforment par isomérisation en cis-3 et cis-4 hydroxyproline devenue levogyre au lieu de l’original naturel dextrogyre. L’analyse bio-électronique montre une acidification connue comme dangereux pour la santé. Sur un groupe de sujets étudiés, nourris avec du lait micro-ondé, on a vu une disposition à l’anémie à la fin du premier mois, puis une élévation des taux de cholestérol.
(Ecole polytechnique et Université de Génie biochimique de Lausanne – Suisse, dans journal Franz Weber n° 19 mars 1992)
La cristallisation sensible d’un lait micro-ondé donne l’image d’un lait putréfié.
5- Micro-ondes et Médecine Traditionnelle Chinoise
Si vous voulez des preuves concernant cette information, voici une expérience que vous pouvez faire à la maison. Plantez des graines dans deux pots. Arrosez un pot avec de l’eau qui a été passée aux micro-ondes, l’autre avec de l’eau du robinet régulière. Les graines ayant reçu l’eau passée aux micro-ondes ne germeront pas.
Par contre, si vos plantes sont déjà poussées, voyez le résultat obtenu en 9 jours… Si l’eau passée aux micro-ondes peut arrêter les plantes de pousser, pensez à ce que la nourriture chauffée aux micro-ondes peut faire à votre santé !
Sur le plan purement énergétique, l’ingestion d’aliment chauffé ou cuit au Micro-Onde entraîneinstantanément une attaque de la Rate énergétique facilement observable par l’étude clinique.
La Rate en MTC, a une fonction existentielle absolument centrale et primordiale. Elle englobe toute la fonction alimentaire de l’organisme. En particulier, elle règne en maîtresse incontestée sur les mécanismes de la digestion, de l’assimilation et de l’évacuation des déchets. Ce qui explique très bien les problèmes que l’on ressent après ingestion d’aliments cuits au four à Micro-Ondes ! En particulier les ballonnements et les flatulences nauséabondes.
Elle répartit l’énergie alimentaire qui découle de ce travail de digestion dans tout l’organisme, la faisant monter vers le haut du corps, en particulier vers les centres nerveux du cerveau archaïque (tronc cérébral) qui régulent les mécanismes homéostasiques : le réglage de la température du corps, par exemple. Mais aussi le réglage de l’appétit, et le contrôle de la morphologie et de la tonicité globale de tous les tissus du corps. Cet apport d’énergie va donc éviter toute prolifération néoplasique, certes, mais aussi les coussinets de cellulite disgracieux, les prises de poids intempestives, le relâchement des tissus et de la peau, etc.
La RATE est aussi, avec le FOIE, à l’origine de la fabrication du SANG. Son bon fonctionnement évitera donc les leucémies et autres troubles immunitaires graves.
Enfin, elle régule la circulation sanguine capillaire et veineuse.
Le four à micro-ondes n’est certes pas le seul élément qui attaque la Rate : l’alimentation crue, froide, comme les boissons froides (ce qui explique entre autres choses que les personnes qui font un régime amaigrissant à base de crudités continuent à grossir), et surtout les soucis et le stress sont aussi des facteurs péjoratifs considérables pour la Rate. Inutile donc d’en rajouter aujourd’hui avec le four à micro-ondes !
On constate en effet :
• des ballonnements et flatulences nauséabondes immédiates ;
• une digestion longue et laborieuse avec somnolence ;
• une fragilisation importante des vaisseaux sanguins veineux et capillaires avec risques
d’hémorragies ;
• une prise de poids intempestive sur le siège de l’abdomen…
En conséquence :
User du FOUR à MICRO-ONDES, c’est ouvrir la porte à toutes sortes de désagréments et de maladies :
• troubles digestifs ;
• perte de vitalité ;
• problème de poids, bedon chez monsieur, culotte de cheval chez madame.
• relâchement des tissus, peau flasque ;
• troubles circulatoires sanguins capillaires et veineux ;
• verrues, cancers, leucémies ;
• effondrements immunitaires ;
• comme pour les vaccins mais dans une moindre mesure pourtant.
Le micro-ondes est-il dangereux ?
Un test effectué sur 60 fours familiaux usagés a révélé que seuls, 22 appareils étaient encore aux normes. Une extrapolation aux millions de fours présents sur le marché laisse rêveur, pour le moins ! (Danielle Bertrand-Duret, Médecine Naturelle)
Le four produit également un champ magnétique E.L.F. de 40 à 90 mG à 30 cm et de 3 mG à 1,5 m.
Les fuites sont peu vraisemblables, mais seulement au moment de l’achat. Très vite, après quelques jours d’utilisation, elles deviennent certaines et peuvent générer à la longue des troubles de la vue (cataracte), de l’appareil génital (avortements, stérilité), du coeur (troubles du rythme), du système neuroendocrinien (céphalées, vertiges, fatigue, asthénie, insomnie), du système sanguin et en particulier immunitaire.
Les micro-ondes attaquent très rapidement les caoutchoucs assurant l’étanchéité du four. Très rapidement, au bout de quelques heures d’utilisation normale, les fuites dépassent les normes ci-dessus.
2- Rayonnement électromagnétique
Le four une fois branché, même lorsqu’il ne fonctionne pas, émet un champ électromagnétique dans un rayon de 4 à 5 mètres, qui semble très nocif. Cette nocivité est encore une immense inconnue, d’autant que les intérêts sous-jacents semblent colossaux (Cf lignes à Haute tension, TGV, …). Des études encore bien timides sont pourtant en cours depuis une quinzaine d’années, à Nîmes par exemple (Pr. Luis Miro).
Toujours avec les mêmes procédés de mesure que ci-dessus, il est possible de constater que l’énergie environnante est "aspirée" par le four à micro-ondes et le champ magnétique est déstructuré sur un rayon de 3 à 5 mètres. Tout individu restant à côté du four voit donc son propre champ magnétique (produit par la juxtaposition des champs Électromagnétiques de chacune de nos cellules) profondément perturbé. D’où la sensation de fatigue, quasi immédiate. Ce phénomène est amplifié lorsque le four n’est pas relié à une "terre" de bonne qualité.
Précautions d'utilisation du four micro-ondes
Si vous décidez de conserver votre four, après avoir lu cet article, éviter au moins :
• de le placer à hauteur du ventre de ces dames,
• de le placer près d’une source de chaleur,
• de le placer près d’une source d’humidité ou de vapeurs,
• de le placer dans un rayon de soleil.
Il doit être installé à plus de 4 mètres d’une radio ou d’une télévision. Son plancher doit être rigoureusement horizontal. La mise à la terre doit être parfaite, avec une résistance inférieure à 10 ohms… Il faut absolument s’éloigner à plus de 5 mètres du four lorsqu’il fonctionne !
En conclusion
Il ne faut jamais se servir du Four à Micro-Ondes… Ne pas même le laisser branché sur le secteur ! Il faut donc - en toute logique - éviter d’acheter cet ustensile, et dans le cas où l’erreur est faite, la réparer en allant le jeter à la première poubelle venue !
Si vous voulez être en bonne santé et MINCE, évitez totalement les micro-ondes. Il y a des alternatives bien plus saines et meilleures :
• Mangez des fruits et des légumes de préférence crus, ou si vous désirez les cuire faites-les revenir légèrement (avec un peu d’eau et un peu de beurre fermier) ou à la vapeur jusqu’à ce qu’ils soient tendres et croquants.
• Faites chauffer l’eau pour le thé dans un casserole ou une bouilloire au lieu du micro-ondes – ou bien encore mieux – prenez de l’eau bouillante du robinet.
• Sortez à l’avance les aliments que vous désirez décongeler.
• Faites TOUT chauffer à feux doux dans une casserole ou dans un four grille-pain (cela ne prend que 4-5 minutes à réchauffer).
• Optez pour la cuisson à la vapeur douce (Vitaliseur de Marion).
Ainsi que le dit le Dr Alain Scohy : « L’entrée dans le paradigme (système de pensée scientifique) de la Psychosomatique permet de reprendre quelques éléments de ce dossier… Il est clair que les leucémies ou autres cancers ne proviennent sans doute pas de l’usage du four à micro-ondes. Ils sont des phénomènes de survie dans des conditions de stress mortel pour les cancers, de guérison pour les leucémies…
Mais ces phénomènes pathologiques sont aggravés de manière évidente par une mauvaise hygiène de vie. Et l’usage de cet instrument est un facteur évident de majoration des risques et des symptômes. Je pense qu’il faut entendre les micro-ondes comme une énergie négative - et nous en avons déjà bien assez à assumer et à surmonter. »
Nous sommes les microbes et nous sommes vos amis
publié le 01/07/2013 à 17:31
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Bonjour à toutes et à tous,
Je partage avec vous un article très enrichissant de Jean-Marc Dupuis.
Pour chaque cellule dans votre corps, vous avez 100 microbes de toutes sortes qui pullulent dans votre bouche, vos oreilles, sur votre peau, vos organes génitaux et, surtout, dans vos intestins. Chez un adulte, leur nombre avoisine 100 000 milliards.
Cela peut paraître dégoûtant mais, en réalité, la plupart de ces microbes semblent ne rien faire. Certains vous rendent service. Seule une petite minorité d'entre eux sont dangereux : les microbes pathogènes, c'est-à-dire générateurs de maladies.
Pourquoi prendre soin de vos microbes
Quand j'écris que la plupart de ces microbes semblent ne rien faire, ce n'est pas tout à fait exact. En réalité ils ont d’abord le mérite, dans l'immense majorité, d'occuper l'espace. Ils empêchent les microbes pathogènes de s'installer et de se multiplier. En ce sens, leur présence constitue une cuirasse de défense indispensable à notre vie. La dernière chose que vous puissiez souhaiter serait d'éliminer à coup d'eau de javel les bactéries recouvrant un de vos organes sensibles, par exemple vos organes génitaux ou votre intestin. Loin d'être « enfin propre », l'espace ainsi nettoyé serait immédiatement colonisé par de nouveaux arrivants dont rien ne vous garantit qu'ils auront le cœur pur et l'esprit rempli de bonnes intentions. C'est ainsi que se produisent les infections.
Il est donc regrettable que nous dépensions tant d'énergie depuis plus d’un siècle à vouloir tuer les microbes sans distinction à coup d’antiseptiques, de fongicides et d'antibiotiques pas toujours indispensables. (NB : ceci n'est pas une critique des antibiotiques, mais des abus d'antibiotiques).
Même si nous ne les voyons pas, même si nous ne les connaissons pas, la plupart de ces bactéries sont nos amies. Et avoir 100 000 milliards d'amis, ce n'est pas rien !
Votre microbiote intestinal, foyer de votre santé
Parmi ces microbes, les plus nombreux et les plus importants pour la santé sont les bactéries et levures qui vivent en symbiose dans votre intestin et qui constituent la « microflore intestinale », ou « microbiote ».
Avant d'en parler, je signale à mes aimables lecteurs que les notions que nous aborderons sont à l'extrême pointe des connaissances scientifiques actuelles, ce qui m'obligera à une certaine prudence. Très prometteur pour la médecine du 21e siècle, c'est un domaine extrêmement complexe, du fait des interactions entre l’organisme et des myriades de bactéries qui évoluent très vite, qui plus est dans un environnement difficile à reproduire : on ne peut pas, en effet, réaliser in vitro (en laboratoire) ce qui se passe dans votre intestin, et l'observation in vivo (chez une personne vivante) reste très difficile. La connaissance dans le domaine des bactéries intestinales progresse donc lentement, et de façon incertaine.
Bref rappel sur la structure des intestins
Vos intestins sont un long tuyau tapissé d’une muqueuse appelée épithélium intestinal, elle-même formée d'une fine couche de cellules appelée entérocytes dont la structure en brosse (sorte de velours dont chaque poil est appelé villosité intestinale) en augmente considérablement la surface d’échange. C'est en effet l'épithélium intestinal qui assure les échanges entre le milieu extérieur et l'intérieur de votre corps.
Oui, je sais, il est curieux de penser que les choses qui passent dans les intestins sont à l'extérieur du corps, mais c'est un fait : tant que les nutriments n'ont pas traversé la paroi intestinale, pour rejoindre le sang, ils restent à l'extérieur de votre corps, tout comme l'air qui entre dans vos poumons reste à l'extérieur tant qu'il n'a pas pénétré dans le sang. La différence entre les intestins et les poumons est que, dans le cas des poumons, ce qui n'est pas absorbé ressort par le même trou (la bouche).
Déplié, la surface développée des villosités de votre épithélium intestinal couvriraient la surface d’un terrain de tennis. Et bien que cette muqueuse soit très fine, elle doit résister à toute épreuve : pas moins de 50 tonnes de nourriture lui passeront à travers pendant votre vie ! De plus, elle est peu irriguée de vaisseaux sanguins.
Votre épithélium est protégé et nourri par les bactéries
Le secret de la résistance et de l’intégrité de l'épithélium intestinal est qu'il est recouvert de microbes qui le protègent et le nourrissent. Ils sont plusieurs centaines d'espèces de bactéries et de levures, qui constituent, nous l'avons dit, « le microbiote ».
Ce microbiote se nourrit entre autres de fibres. Les fibres sont des éléments qui se trouvent dans notre alimentation mais que nous ne pouvons ni digérer, ni absorber. On en trouve abondamment dans tous les fruits et légumes. Elles nous sont indispensables d’une part parce qu’elles régulent le transit intestinal, d’autre part parce qu’elles sont nécessaires à l’entretien de l’épithélium intestinal. Les bactéries et les levures qui tapissent la muqueuse intestinale en raffolent. En effet, ces bactéries et levures font fermenter les fibres pour les dégrader et les absorber. Ce processus aboutit à la production d'acides gras à chaînes courtes, qui, miracle, sont justement la nourriture dont se nourrissent les cellules de l'épithélium. Elles en favorisent par conséquent l’entretien et la cicatrisation, lorsqu'il s'abime.
On le voit, tout le monde est gagnant dans l'opération : les bactéries et les levures, comme les cellules des intestins. On parle donc de microbes « mutualistes » ou de « symbiose », par opposition aux microbes parasites qui, eux, ne font que profiter sans rien donner en échange.
Ces microbes font aussi votre bonheur !
Mais les bienfaits de la collaboration entre votre microbiote et vos cellules intestinales (entérocytes) font encore un heureux : vous !
En effet, l’intestin fabrique certains neurotransmetteurs ; c’est le cas de 95 % de la sérotonine (hormone de la bonne humeur), de certaines enzymes (protéases, lactase) et vitamines (notamment B12 et K) et de nombreuses molécules messagères du système immunitaire (ARNm). Ces substances peuvent influencer notre stress et même déterminer notre caractère : lorsque le microbiote intestinal de souris aventureuses est transplanté dans les intestins de souris craintives, ces dernières deviennent plus audacieuses. L'expression « avoir les tripes pour » renfermerait donc une vérité littérale. Et les fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent bien l'anagramme :
T-R-I-P-E-S = E-S-P-R-I-T.
D'autre part, ces bactéries semblent être capables de produire des composés chimiques qui régulent notre appétit, notre digestion, et notre sentiment de satiété.
Des chercheurs aux Pays-Bas se sont aperçus qu'en transplantant le microbiote de souris maigres dans les intestins de souris souffrant de syndrome métabolique (obésité, diabète, infections, liés à une baisse de la sensibilité à l'insuline), on observait une forte augmentation de la sensibilité à l'insuline des souris malades, et donc une amélioration de leur état.
Des bactéries intestinales mal-nourries provoquent des maladies
Lorsque les bactéries de votre intestin ne reçoivent pas les fibres dont elles ont besoin pour se régénérer, elles produisent moins de nourriture pour l’entretien de votre épithélium. Mais vous êtes aussi privé d'une partie des bonnes substances qu'elles produisent, et dont je viens de parler (sérotonine, enzymes, vitamines...).
Lorsque l'épithélium intestinal n'est pas bien nourri, il peut devenir hyper-perméable, c’est en particulier le cas chez les personnes intolérantes au gluten et aux protéines du lait de vache. Des bactéries pathogènes, des protéines et des glucides d'aliments insuffisamment digérés, peuvent passer dans le sang et y déclencher des réactions immunitaires néfastes. En découle une inflammation chronique qui peut provoquer avec le temps l'apparition du syndrome métabolique et de nombreuses maladies chroniques qui lui sont liées : colopathie fonctionnelle, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et même cancer.
Les chercheurs ont aussi montré que l’intestin est anormalement perméable en cas de maladie de Crohn, spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde, diabète de type 1 et probablement la plupart des maladies auto-immunes.
Soigner son microbiote commence à la naissance
Lorsque nous sommes dans le ventre de notre mère, notre tube digestif et notre peau sont stériles.
Mais le bébé qui nait par voie naturelle ramasse au passage les bactéries de sa mère qui vont rapidement coloniser sa peau, sa bouche, ses muqueuses et ses intestins. S'il nait par césarienne, ce sont les bactéries de l’environnement de la maternité, (celles des mains du personnel soignant ainsi que celles qui traînent dans les couloirs de l’hôpital), qui commenceront par s'implanter. Ces souches bactériennes, on s'en doute, présentent des risques pour lui.
Les études sur les bébés ont abouti à une découverte capitale concernant le microbiote. Pendant des années, les chercheurs nutritionnistes ont été interloqués par la présence, dans le lait maternel, de certains glucides complexes, des oligosaccharides que les bébés sont incapables de digérer par manque des enzymes adaptés. Or, il serait très étonnant que Dame-Nature, qui en général prévoit tout, gaspille les précieuses ressources nutritives de la mère pour apporter au bébé des aliments inassimilables.
Les chercheurs se sont aperçus que ces oligosaccharides particuliers ne sont pas là pour nourrir le bébé, mais pour nourrir des bactéries du genre Bifidobacterium (dont Bifidobactarerium infantis) spécialement adaptée aux oligosaccharides présents dans le lait maternel.
Quand tout va bien, ces bifidobactéries prolifèrent, empêchent d'autres hôtes moins désirables de s'installer, et nourrissent l'épithélium intestinal des enfants.
Ces oligosaccharides sont donc des prébiotiques, c'est-à-dire une nourriture pour le microbiote.
Les producteurs de lait maternisé n'ayant pas tenu compte, pendant longtemps, de ces découvertes, ils n'ont mis ni prébiotiques ni probiotiques dans leurs préparations, ce qui nuit à la qualité du microbiote et à l’immunité des enfants nourris au biberon.
Cela, ainsi que les naissances par césarienne, peut expliquer l'augmentation des cas d'allergies (eczéma), d'asthme, d’immunodéficience et même de maladies dégénératives chez les nouveaux- nés.
L'importance des jeux sales
Les enfants vont ensuite s'attirer toutes sortes de bactéries par les activités que tout parent connaît bien : porter à sa bouche tous les objets qui passent à sa portée, y compris les détritus ramassés dans les parcs publics et même les ordures ménagères.
Bien que ce réflexe puisse effrayer, et les parents vigilants éviteront bien sûr que leur enfant ne porte à la bouche des objets trop sales ou des produits dangereux, un microbiote confronté progressivement à des bactéries opportunistes ou légèrement pathogènes permet de développer une immunité mature qui lui permettra de mieux résister aux agressions futures. Ce processus est similaire à la maturation psychologique d’un enfant confronté progressivement aux difficultés de la vie.
A partir de 3 ans, le microbiote de l’enfant, bien que très spécifique, s'aligne en partie sur celui de ses parents, et même sur celui des personnes qui logent sous le même toit et mangent à la même table. Il peut encore évoluer, mais très difficilement. Introduire une nouvelle souche bactérienne dans le microbiote, c'est un peu comme introduire une nouvelle espèce dans une forêt à maturité : en principe, tous les espaces libres sont occupés, et il est très difficile au nouveau-venu de trouver une place. Cela ne se produit en général qu'à la suite d'une grave tempête, par exemple lorsque le microbiote a été décimé par une cure d'antibiotiques, bouleversé par une maladie infectieuse ou lorsque le germe nouvel arrivant est particulièrement fort ou favorisé par le terrain ou l’alimentation spécifique de l’enfant, par exemple le Candida albicans chez les enfants mangeant beaucoup de sucre (bonbons).
Les citadins, défavorisés
Sans surprise, les populations rurales traditionnelles, qui sont en contact avec les animaux, la terre, les plantes, et qui mangent des produits non transformés et non stérilisés, ont une microflore intestinale plus riche et plus performante que les populations des pays industrialisés vivant dans des bureaux et se nourrissant de plats préparés réchauffés aux micro-ondes.
La conséquence est donc, dans les populations occidentales, un intestin moins bien protégé et donc une plus forte sensibilité aux infections et aux maladies auto-immunes. Il résiste donc moins bien aux bactéries pathogènes : lorsque, à l'âge de 19 ans, je fis mon premier voyage au Pakistan, j'attrapai une infection intestinale pour ainsi dire dès que les roues de mon avion touchèrent la piste de l'aéroport international de Karachi. 170 millions de Pakistanais vivent pourtant dans ce pays et tous ne sont pas malades : c'est que leur intestin est bien mieux défendu que le nôtre par l’acquisition d’une immunité plus performante due aux contacts fréquents avec des bactéries opportunistes et pathogènes beaucoup plus variées.
Changer ses microbes
Aujourd'hui, les médecins sont capables de procéder à des transplantations de microbiote, ce qui consiste en réalité à prélever de la matière fécale dans le colon d'une personne (en bonne santé) pour la mettre dans le colon d'une personne malade. Cette pratique s'est avérée efficace pour guérir des personnes infectées par une bactérie pathogène devenue résistante aux antibiotiques, le Clostidrium difficile, provoquant une maladie infectieuse qui a triplé en 10 ans aux USA et fait 13 000 morts l'année dernière. Elle a quadruplé au Canada depuis 2003.
Mais avant de nous retrouver à toute extrémité, on peut aussi prendre des mesures de mode de vie pour retrouver un microbiote de qualité, qui vous protégera efficacement des attaques bactériennes, qui prendra soin de votre immunité intestinale, et qui diminuera notre risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et de cancer :
avant de prendre des antibiotiques, assurez-vous auprès de votre médecin ou de votre thérapeute que c'est indispensable et qu'il n'y a pas d'autre solution pour soigner la maladie ou le trouble dont vous êtes affecté ;
utilisez les nettoyants ménagers avec parcimonie. Votre intérieur doit être propre ; mais il faut éviter de vivre dans un contexte trop stérilisé ;
évitez les produits antibactériens, en particulier les solutions nettoyantes pour les mains qu'on trouve aujourd'hui partout, à moins bien sûr que votre profession ne vous y oblige (si vous êtes dentiste, chirurgien, infirmière, etc...) ou que vous soyez menacé par une épidémie ;
laissez vos enfants jouer dehors et caressez les animaux ; faites du jardinage ; reprenez contact physiquement, aussi souvent que possible, avec la Nature !
Mangez des aliments prébiotiques, riches en fibres, pour nourrir votre microbiote : légumineuses (haricots, pois chiches, lentilles, etc.), céréales complètes (riz, épeautre, avoine, etc.), oignons, poireaux et autres légumes racines, avocats, bananes, poires et autres fruits de saison ;
Mangez des aliments contenant des bactéries probiotiques : yaourt, choucroute, cornichons et olives fermentées ;
Diminuez votre consommation de fast-food, qui sont des aliments qui se préparent vite, mais qui aussi se digèrent mal. Beaucoup d'aliments modernes, riches en graisses saturées et en amidon, ne contiennent presque pas de fibres, et n'offrent donc plus rien d'intéressant à fermenter dans le gros intestin. Vos amies bactéries dépérissent.
N’abusez pas des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène, aspirine, etc.) car ils augmentent la perméabilité.
Problèmes digestifs récurrents ? Régénérez d'urgence votre microbiote
Si vous avez depuis longtemps des problèmes digestifs (constipation, diarrhée, alternance des deux, ballonnements, gaz malodorants), vous devez vous préoccuper de régénérer votre microbiote par une cure ciblée.
Car n'oubliez pas que c'est la santé de vos intestins qui détermine, in fine, la santé de votre corps tout entier, y compris votre moral.
Cela ne s’improvise pas. Mais les recherches de ces 30 dernières années ont permis de définir quels sont les bactéries et leurs facteurs de croissance indispensables pour opérer cette mission sacrée de sauvegarde.
1) Il faut tout d’abord apporter une sélection de bactéries lactiques qui serviront à rétablir la microflore de protection intestinale. Ces espèces bactériennes compatibles entre elles et capables de se développer in vivo appartiennent surtout aux genresLactobacillus et Bifidobacterium.
2) Ces bactéries, aussi bienfaisantes soient-elles, si elles arrivent non accompagnées de leurs facteurs de croissance métabolique, seront alors démunies dans leur nouveau territoire et ne pourront s’y développer harmonieusement. Il faut donc prévoir leur nourriture (les prébiotiques) qui fournira les ingrédients nécessaires à leur croissance dans le milieu intestinal : oligosaccharides, collagène, acides aminés, lactoferrine et les co-facteurs vitaminiques (du groupe B) et minéraux (Mg, Mn..).
3) Apporter des bactéries protectrices et favoriser leur développement constituent les deux premières étapes déterminantes de la régénération du microbiote, mais il faut régénérer votre épithélium intestinal. Il doit redevenir une barrière infranchissable et imperméable aux divers agents nuisibles ou pathogènes.Et il faut pour cela apporter des agents réparateurs : glutamine, phospholipides, collagène, vitamines du groupe B, C, E et caroténoïdes…
4) Le milieu intestinal constitue la 1ère ligne de défenses naturelles de l’organisme. Il faut donc stimuler l’immunité grâce à une sélection de nutriments : les bactéries amies, les immunoglobulines du colostrum, contribuent à la résistance naturelle de l'intestion aux agressions de l’environnement. De même, les oligo-éléments (Cu, Se, Zn), les vitamines A, B6, B9, B12 et C participent à l’activité normale du système immunitaire.
5) Enfin, il importe de stimuler votre métabolisme général par l’apport de nutriments sous des formes adaptées : oligo-éléments, vitamines, co-enzyme Q10, acides aminés soufrés. En effet, si votre organisme est dévitalisé, déminéralisé, endormi par des mois ou des années de digestion imparfaite, il ne permettra pas un bon travail de régénération de votre système digestif.
Vous pouvez trouver ces prébiotiques, probiotiques et nutriments spécifiques dans les boutiques bios sérieuses.
Je signale toutefois, ou plutôt je rappelle car j'en ai déjà parlé, l'existence d'un produit qui réunit tous ces éléments : il s'agit de Myriaflor, produit par les laboratoires Lorica.
Le directeur scientifique de Lorica, Henri de Roissart, est en effet l'un des meilleurs spécialistes français du microbiote et des bactéries lactiques. Il a édité un ouvrage de 2600 pages, en 2 tomes, sur les bactéries lactiques (aspects fondamentaux et technologiques) et a été médaillé à cette occasion par l'Académie de l'Agriculture de France.
Il a pu donc développer un produit, hautement complexe et technique, particulièrement performant, ne contenant pas moins de trente substances actives naturelles.
Ce produit est à vrai dire si efficace pour rétablir le bon fonctionnement des intestins que, vous pouvez commander une cure deMyriaflor, la suivre pendant 3 mois, et être intégralement remboursé si, dans le mois qui suit la fin de la cure vous n'êtes pas satisfait.
C'est vraiment à mon sens la proposition la plus honnête et la plus avantageuse qu'on puisse trouver.
Le premier mois (phase intensive), vous devez prendre 1 sachet par jour, sans interruption. Ce qui correspond au temps nécessaire pour régénérer la microflore intestinale.
Ensuite, pendant les 2 mois suivants (phase de stabilisation), vous prenez un sachet tous les deux jours. A ce stade, il se peut que la plupart de vos sources d'inconfort soient déjà disparues.
Car encore une fois, n'oubliez pas que « la mort commence dans les intestins », et qu'une mauvaise digestion sur le long terme finit par vous détruire l'organisme et faire le terrain des pires maladies.
A votre santé !
Source : Jean Marc Dupuis
Les jeunes enfants n'ont pas besoin de consommer de la viande rouge pour faire le plein en fer
publié le 28/06/2013 à 12:28
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Bonjour à toutes et à tous,
Je partage avec vous un article très instructif de Florian KAPLAR, naturopathe.
Nourrir les enfants dès 6 mois avec de la viande rouge est inutile et potentiellement dangereux, selon une étude du du Dr Ulka Agarwal, directeur du Clinical research for the physicians committee.
La possibilité de carence martiale au cours de l’enfance a conduit certains professionnels à recommander la viande rouge pour les bébés. Et pourtant, ce n’est vraiment pas la meilleure option…
En effet, les enfants et les adultes qui ne consomment pas de viande rouge n’ont pas de risque plus élevé de carence en fer par rapport à ceux qui en mangent.
L’auteur recommande ainsi une alimentation en végétaux riches en fer, comme les légumes à feuilles vertes, les légumineuses, les céréales complètes, afin de développer des habitudes saines sur le long terme.
Ce type d’alimentation permettra d’éviter les effets néfastes liés à la consommation de la viande rouge, aujourd’hui largement documentés, tels que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
L’auteur a analysé des dizaines d’études
Une étude de Harvard de 2012, portant sur une population de plus de 120.000 personnes a montré un risque accru de mortalité de 12% pour une portion quotidienne de 100 g de viande rouge.
En revanche, la substitution de cette portion par des noix, des céréales complètes, ou des légumineuses, induisait une réduction de ce risque, respectivement de 19, 14 et 10%.
Une étude parue en 2009 sur plus d’un demi-million de personnes a montré que la consommation de viande rouge augmentait la mortalité de 36%.
Deux méta analyses de 2011 ont mis en avant une association entre viande rouge et cancer colorectal.
Ces études ainsi que de nombreuses autres ont été analysées par l’auteur et sont référencées dans le document cité à la fin de cet article, cf. sources (1).
Les végétaux constituent une bonne source de fer
Ils permettent de satisfaire les besoins sans apporter les inconvénients du fer contenu dans la viande.
Le fer contenu dans la viande est à 40% du fer héminique (que l’on trouve uniquement dans la viande ou le poisson), le reste étant du fer non héminique. Le fer contenu dans les végétaux (et les produits laitiers) est à 100% du fer non héminique.
Entre 15 à 40% du fer héminique est absorbé contre seulement 1 à 15% du fer non héminique.
L’absorption du fer est améliorée en présence de vitamine C, de rétinol, de carotène, mais est inhibée par l’acide phytique, les polyphénols, les protéines de soja, les œufs, le calcium et les sels de phosphate.
En raison de la faible assimilation du fer non héminique, l’Institut de médecine (américain) avait recommandé des apports élevés en fer pour les végétariens, en se fondant sur une seule étude dont il a été constaté qu’elle portait sur des personnes dont l’alimentation comprenait beaucoup d’aliments inhibant l’absorption de fer et peu qui l’amélioraient. L’Institut de médecine avait alors conclu que la biodisponibilité du fer provenant d’une alimentation végétarienne était de 10% contre 18% pour une alimentation omnivore.
Bien que le fer non héminique soit moins bien absorbé que le fer héminique, en particulier en présence d’inhibiteurs, les enfants et adultes qui ne mangent pas de viande rouge n’ont pas une incidence de carence en fer plus élevée que les autres, et leurs taux de ferritine sérique sont normaux. (NB : la ferritine est une protéine contenue dans les cellules végétales ou animales et peut emporter jusqu’à 4.500 atomes de fer par molécule, elle constitue en quelque sorte une réserve de fer).
Une partie de l’explication tient au fait que le fer non héminique contribue davantage à la quantité totale de fer absorbé lorsque les réserves sont basses. En effet, lorsque les réserves de fer diminuent, son taux d’absorption augmente alors que si elles sont élevées, l’absorption baisse.
D’après une étude, un complément d’explication tiendrait au fait que le fer des végétaux est une source importante et facilement disponible.
D’autre part, la ferritine des végétaux est absorbée de façon indépendante, grâce à un système de transport distinct, de sorte qu’il n’entre pas en concurrence avec d’autres sources alimentaires de fer. Elle est absorbée de façon intacte et peut emporter simultanément 1.000 atomes de fer tandis que le fer héminique ne peut en emporter qu’un par un.
L’absorption de la ferritine végétale varie de 22 à 34% selon les études.
La ferritine issue des végétaux, associée à d’autres sources végétales de fer dans un régime alimentaire varié, fournit suffisamment de fer, en quantité raisonnable (l’excès de fer est dangereux).
Les enfants qui ne consomment pas de viande rouge ont un développement normal
L’apport adéquat en fer pour les bébés, de la naissance à 6 mois est basé sur la teneur en fer du lait maternel et l’apport nutritionnel recommandé (AJR) pour les nourrissons de 7 à 12 mois est basé sur une biodisponibilité du fer à 10% et non de 18%. Donc aucun réglage n’est nécessaire pour les nourrissons végétariens.
L’Institut de médecine (américaine) recommande 0,27 mg/ jour pour les bébés de la naissance à 6 mois, 11 mg pour les nourrissons âgés de 7 jusqu’à 12 mois, 7 mg pour les nourrissons de 12 à 36 mois. (NB : En France, l’apport journalier recommandé est de 0,5 à 1 mg pour les nourrissons et de 7 mg pour les enfants âgés de 1 à 3 ans).
Le fer de la viande rouge est à 40% sous forme héminique et à 60% sous forme non héminique. Une alimentation riche en viande rouge fournit moins de 2 mg de fer, soit 10 à 12% du fer total sous forme héminique, ce qui suggère que la consommation de viande rouge contribue en fait peu à l’équilibre en fer. A noter : en France, 75 % du fer consommé est apporté par des aliments d’origine végétale et par le lait et ses dérivés, et 25 % par les viandes et poissons.
L’Académie de nutrition et de diététique (américaine) soutient que les régimes sans viande rouge sont sains et nutritionnellement adaptés durant chacune des étapes de la vie, depuis la petite enfance jusqu’à l’adolescence, dès lors qu’ils sont appliqués de manière appropriée.
En effet, les nourrissons, les enfants et les adolescents qui ne consomment pas de viande rouge connaissent un développement normal : leur croissance et leur taille sont similaires à celles de leurs homologues omnivores.
La viande rouge est intrinsèquement mauvaise
L’auteur ne peut que constater que les faits montrent que la consommation régulière de viande rouge est associée à un risque accru de mortalité et entraîne des conséquences négatives sur la santé à long terme.
L’auteur estime qu’il n’y a plus lieu désormais de considérer la viande rouge comme un aliment adapté pour les nourrissons, notamment en vue de pallier une déficience en fer. L’alternative est de consommer des légumes à feuilles vertes, des légumineuses et des céréales complètes qui rentrent dans le cadre d’une alimentation saine et qui répondent parfaitement aux besoins nutritionnels des nourrissons.
De manière générale, outre cette excellente analyse du Dr Ulka Agarwal, je précise aux chasseurs ou amateurs de viande d’animaux élevés « en liberté » que le fer héminique se retrouve en quantité équivalente dans la viande, indépendamment du mode d’élevage des animaux dont elle est issue.
Deux études de 2013 confirment que le fer héminique est associé à un risque accru de cancer colorectal (2) et d’accident vasculaire cérébral (3).
Faut-il encore rappeler que le fer de la viande rouge a la particularité d’induire à la cuisson la formation de mutagènes toxiques que n’a pas le fer des végétaux ?
Portez-vous bien !
Florian KAPLAR
© Naturopathie Passion
Références :
[1] http://can.sagepub.com/content/early/2013/06/04/1941406413491285.full.pdf+html
[2] http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10552-013-0197-x/lookinside/000.png et http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10552-013-0197-x/lookinside/001.png
[3] http://stroke.ahajournals.org/content/early/2013/01/10/STROKEAHA.112.679662.abstract
Jetez-vous sur les asperges !
publié le 21/06/2013 à 12:17
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Bonjour à toutes et à tous,
Et si on parlait de l'asperge... Jean-Marc Dupuis vous dit tout sur ce légume qui comporte de véritables atouts pour votre santé.
Pour apprendre à manger sans gluten ni laitages, inscrivez-vous à mon programme de coaching en cliquant par ici : https://mag.aujourdhui.com/coaching/MarionKaplan/manger-sans-gluten-ni-laitages
L'asperge a la forme d'un javelot, une arme redoutable, et cette forme pourrait bien symboliser ses vertus pour combattre le vieillissement et la maladie.
L'asperge est ainsi le légume ayant la plus grande activité antioxydante parmi 43 légumes, d'où ses exceptionnelles vertus anti-vieillissement.
L'asperge est bonne pour tout
L'asperge est riche en potassium, ce qui est bon pour les personnes souffrant d'hypertension, en fer et en rutine (450 mg·kg-1 du poids frais des asperges blanches), un flavonoïde ayant des propriétés anti-inflammatoires (2) et anti-cancéreuses. (3) (4)
La moitié de ses calories sont des protéines, ce qui contribue à calmer l’appétit et à augmenter votre masse musculaire maigre si vous êtes sportif.
L'asperge pourrait aussi aider votre cerveau à combattre les baisses des facultés mentales liées à l'âge. Comme les légumes à feuilles vertes, elle contient beaucoup de folates, qui agissent avec la vitamine B12 (que l'on trouve dans le poisson, la volaille, la viande rouge et les produits laitiers) pour prévenir la baisse de la mémoire et de la concentration. Dans une étude réalisée par l'Université de Tufts aux Etats-Unis, les personnes âgées ayant un taux élevé de folates et de vitamine B12 ont mieux réussi des tests de rapidité et de flexibilité mentale.
Enfin, l'asperge contient des taux importants d'asparagine, un acide aminé à l'effet diurétique, c'est-à-dire qui donne envie d'uriner. Elle aide le corps à se débarrasser de ses excès de sel, ce qui est très bénéfique aux personnes souffrant d'œdème (accumulation de liquides dans les tissus, jambes et pieds gonflés par exemple) et aux personnes souffrant d'hypertension.
Bio ou pas bio ?
A noter que les asperges font partie de ces légumes peu contaminés par les pesticides, y compris cultivées en agriculture conventionnelle. (5) Mieux vaut toujours les acheter bio, bien sûr, parce que l'agriculture biologique respecte mieux l'environnement. Mais du point de vue de votre consommation immédiate, la différence n'est pas notable et votre porte-monnaie appréciera.
Cuisson vapeur
Evidemment, ces puissants nutriments seront détruits pour la plupart si vous bouillez vos asperges pendant 20 minutes, ce qui est le mode de cuisson souvent recommandé dans les livres de cuisine.
Cuire vos asperges à la vapeur à température douce, les poêler avec un peu de graisse de noix de coco, ou les passer au grill (pas trop longtemps) préservera leurs vertus.
Vous pouvez les manger ensuite avec une bonne sauce hollandaise : jaune d'œuf bio, beurre bio, jus de citron, sel et poivre, que des bonnes choses !
A votre santé !
Découvrez une recette sans gluten et sans sucre testée et approuvée par moi-même
publié le 20/06/2013 à 12:49
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Bonjour à toutes et à tous,
J'ai le plaisir de partager avec vous une recette sans gluten et délicieuse : le Cake à la banane.
Pour découvrir toutes mes recettes sans gluten, inscrivez-vous à mon programme de coaching "15 jours pour apprendre à manger sans gluten ni laitages" en cliquant sur ce lien : https://mag.aujourdhui.com/coaching/MarionKaplan/manger-sans-gluten-ni-laitages
Recette : Le Cake à la banane
Pas besoin de sucre c'est la banane trop mûre qui donne le goût (ça ne marche pas avec une banane verte). Je vous mets la traduction et la source de la recette originale.
Pour un cake ou pain de banane sans sucre ajouté et sans céréales.
Ingrédients :
- 4 bananes trop mures écrasées
- 1/3 cuillère à soupe d'huile de coco ou de beurre fondu soit 80 ml environ
- 4 oeufs fermier
- 1 cuillère à café de vanille
- 1 cuillère à café et demi de cannelle
- 1/2 cuillère à soupe de farine de coco soit environ 50g (l'auteur dis de ne pas substituer une autre farine, mais comme c'est une recette d'un site "grain free" je pense que si vous utilisez une farine de riz ou autre céréale sans gluten ça marchera)
- 1 cuillère à café de bicarbonate ou de la levure chimique SG
- 1/4 de cuillère à café de sel.
Préparation :
On met tout dans un saladier, on mélange, on verse dans son moule à cake et on met au four 45 mn à 180 degrés.
Options au choix : 1/3 cup pépites de chocolat noir, noix, noix de pécans, amandes, raisins, etc.
Bon appétit !
Source : http://www.primallyinspired.com/no-sugar-no-grains-easy-and-amazing-banana-bread/
Améliorez votre vision en suivant 6 stratégies pour protéger vos yeux naturellement
publié le 17/06/2013 à 15:04
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Bonjour à toutes et à tous,
En ce lundi, je partage avec vous un article très intéressant de Jean-Marc Dupuis.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie redoutable, qui entraîne une perte progressive de la vision. En 2007, on estimait à 608 000 le nombre de personnes atteintes de cette maladie en France métropolitaine. La chirurgie et la médecine conventionnelle n'ont jusqu'ici pas donné de résultats probants, mais la nutrithérapie (médecine naturelle par la nutrition) offre des pistes très prometteuses.
Avant de vous les donner, il faut toutefois comprendre ce qu'est la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
Qu'est-ce que la DMLA ?
La DMLA est une maladie de la rétine, cette membrane qui se trouve au fond de votre œil et qui contient les récepteurs de la vision. Cette maladie vous donne l'impression de voir flou. Simple désagrément au départ, le flou causé par la DMLA ne tarde pas à vous gêner dans vos activités de tous les jours, comme lire une pancarte ou un mode d'emploi, surtout après 65 ans. Il risque ensuite de provoquer des accidents de voiture lorsqu'un panneau de signalisation vous échappe, ou des chutes, lorsque vous ratez une marche ou un trottoir. Vous pouvez également commettre une erreur fatale lorsque, par exemple, vous ne parvenez plus à lire distinctement la notice d'un médicament.
Mais ce sont aussi les grands plaisirs de votre vie qui s'envolent avec votre vue : quand lire un livre, jardiner, s'émerveiller du spectacle de la nature, visiter une exposition ne procure plus la même joie parce que vous ne percevez plus les détails ; lorsque même les visages de vos proches ou le sourire d'un enfant ne vous apparaissent plus qu'à travers un brouillard ; lorsque vous ne pouvez plus réaliser aucune tâche nécessitant de manipuler de petits objets ou de faire des gestes précis ; vous réalisez alors que la source vive de l'existence vous échappe !
Pour diminuer vos risques, vous devez vous préoccuper de « nourrir » vos yeux : l'effet sera préventif, et retardera l'apparition de la DMLA si vous êtes proche de la cinquantaine. Au-delà de 60 ans et si votre vue s'est déjà dégradée, un programme intensif de nutrithérapie peut améliorer votre vision.
Ces nutriments que vous apporterez à vos yeux ont pour but de les protéger et de réactiver la circulation sanguine pour rétablir une vision fonctionnelle.
Vos yeux : l'organe le plus agressé
Les yeux sont un des organes les plus attaqués de votre organisme, surtout actuellement, avec l'usage généralisé des écrans lumineux (ordinateur ou smartphone) et la pollution.
En effet, vos yeux sont une machine à concentrer la lumière, grâce à un ingénieux empilement de cornée, iris, cristallin, rétine, macula.
Cela vous permet de percevoir une incroyable profusion de détails de votre environnement proche et éloigné : on estime que 80 % de nos perceptions sensorielles proviennent de la vue ! Mais rendez-vous compte que ces quantités énormes de lumière frappent toutes une surface de quelques centimètres carrés au fond de votre œil, la rétine, et plus spécifiquement, une minuscule zone appelée « macula » qui est responsable de la vision centrale. C'est la macula qui vous permet de voir les formes, les couleurs et les détails de façon claire et nette.
Votre rétine et votre macula sont tapissées de cellules. Ces cellules ont la forme de cônes, et de bâtonnets, les bâtonnets permettant de voir le noir et blanc, les cônes les couleurs.
Ces cellules sont bombardées toute la journée de particules de lumière hautement énergétiques, les photons, et par tous les oxydants produits dans notre organisme à cause du stress, de la pollution ou tout simplement du vieillissement. Elles finissent alors par s'abîmer. Cônes et bâtonnets peuvent mourir et c'est ainsi que votre vue devient floue.
Mais vous n'avez pas besoin d'attendre les bras croisés que la fatalité s'abatte sur vous.
La dégénérescence maculaire peut être ralentie
La nature produit des substances végétales et animales qui peuvent vous aider à entretenir vos yeux. Je ne vous dis pas qu'elles vous garantiront une vue de faucon jusqu'à plus de 90 ans. Mais :
alors vous pouvez entreprendre aujourd'hui certaines choses qui préviendront bien des ennuis futurs :
Six stratégies pour protéger vos yeux naturellement
Quoique vous dise votre médecin, il existe des moyens de protéger vos yeux :
Pour les personnes de plus de 55 ans et qui craignent pour l'évolution de leur vue, la prise en outre de compléments alimentaires peut être envisagée :
Deux boucliers pour la santé de vos yeux
La lutéine et la zéaxanthine sont des composés appelés xanthophylles qui, dans la nature, servent à absorber la lumière excessive qui risquerait d'abimer les plantes, en particulier les rayons hautement énergétiques de la lumière bleue solaire.
Chez l'être humain, la lutéine et la zéaxanthine alimentaires se concentrent, sans qu'on sache exactement comment, dans la macula de l'œil.
Elles semblent avoir une puissante fonction antioxydante pour protéger les cellules de l'œil contre les effets destructeurs des radicaux libres, en particulier contre la dégénérescence maculaire :
Agit aussi contre la cataracte
En plus de protéger la rétine, la lutéine et la zéaxanthine pourraient aussi réduire le risque de cataracte.
De récentes études publiées dans la revue Archives of Ophthalmology ont conclu qu'un régime alimentaire riche en ces deux composés ainsi que d'autres caroténoïdes était associé à un risque plus faible de cataracte chez les femmes.
Astaxanthine : le secret de l'œil de faucon
Mais protéger vos yeux des radicaux libres ne suffit pas pour retrouver une vue perçante. Il faut également rétablir la capacité d'adaptation de l'œil.
Un autre micronutriment, l'astaxanthine, peut avoir cet effet. Huit études cliniques récentes ont montré que l'astaxanthine avait un effet positif sur la vue. Ce composé, que l'on trouve principalement dans une petite crevette appelée « krill de l'antarctique » et dans une micro-algue de Suède, réduit l'inflammation de l'œil, augmente de façon significative sa capacité d'adaptation, pour mieux ajuster la vision, et soulage la fatigue oculaire, provoquée notamment par le travail sur écran ou ordinateur, en augmentant l'irrigation sanguine des yeux. (3)
C'est un nutriment qui est aujourd'hui en très forte demande aux Etats-Unis et qu'il est difficile de se procurer en Europe mais vous en trouvez dans le complément alimentaire pour les yeux Macula Plus (rendez-vous ici pour ceux qui sont intéressés), qui contient aussi la lutéine, la zéaxanthine et la mésozéaxanthine, un autre constituant rare et prometteur pour une efficacité rapide.
La qualité et le dosage des ingrédients expliquent le prix élevé de ce composé naturel (il faut compter 49 euros la boîte de Macula Plus pour 2 mois, sachant qu'une cure de moins de 6 mois risque de ne pas être pleinement profitable).
Vous pouvez aussi vous procurer de la lutéine en pharmacie, par exemple Ocuvite, même si l'effet à en attendre sera, forcément, bien inférieur. Et pour finir, ne négligez pas l'alimentation, je mange régulièrement une bonne omelette aux œufs biologiques avec des épinards !
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Source :
Quel est la meilleure épice anticancer ?
publié le 12/06/2013 à 18:15
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Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd'hui je partage avec vous un article très intéressant de Jean-Marc Dupuis sur le meilleur épice anticancer.
Qu'en pensez-vous ? L'utilisez-vous ?
La curcumine est, parmi tous les nutriments, celui dont les effets sur le cancer sont les mieux documentés dans la littérature scientifique.
La curcumine est un dérivé du curcuma, le pigment qui donne au curry sa couleur jaune-orangé.
C'est un composé qui a été l'objet de nombreuses études, et dont les effets sur la santé sont multiples. La conséquence est que le curcuma connaît un succès croissant en tant que complément alimentaire. 100 grammes de curcuma contiennent 3 à 5 grammes de curcumine.
Les médecines traditionnelles chinoise et indienne exploitent les vertus thérapeutiques de la curcumine depuis des milliers d'années. Elle est particulièrement connue pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires. Or, comme vous le savez sans doute, l'inflammation chronique est un facteur sous-jacent de nombreuses maladies chroniques, si ce n'est pas de toutes. Il a été démontré que la curcumine influence l'expression de plus de 700 gènes, ce qui pourrait expliquer en partie ses nombreux bienfaits sur la santé.
Ses effets sur le cancer ne sont donc pas, et de loin, son seul intérêt. Toutefois, c'est de son potentiel en tant qu'agent anti-cancer dont je vais vous parler aujourd'hui. A la fin de cet article, vous trouverez également une liste de mesures préventives contre le cancer à appliquer dans la vie de tous les jours.
La curcumine efficace chez les souris contre une tumeur du cerveau mortelle
Dans un article publié dans le Journal of Nutritional Biochemistry du mois de juillet 2011, des chercheurs expliquent que la curcumine pourrait être la solution pour stopper un type mortel de cancer du cerveau appelé glioblastome. L'étude, réalisée sur des souris, vient appuyer des observations qui avaient déjà été faites auparavant. Les scientifiques y ont montré qu'elle réduisait la tumeur chez 9 des 11 animaux étudiés (81 %), sans montrer de signe de toxicité. (1)
Mieux encore, la curcumine n'affectait pas les cellules en bonne santé, suggérant qu'elle cible sélectivement les cellules cancéreuses. Ils ont aussi constaté qu'elle agissait en synergie avec deux médicaments utilisés en chimiothérapie, augmentant l'élimination des cellules cancéreuses.
Les auteurs déclarent :
« En résumé, les données présentées ici suggèrent que la curcumine est un agent potentiel pour les thérapies des glioblastomes. »
Un des MEILLEURS compléments pour beaucoup de cancers
Mais les médecins connaissaient depuis de nombreuses années ce potentiel anticancer de la curcumine. Parmi tous les nutriments, c'est elle qui a fait l'objet du plus grand nombre d'articles scientifiques sur ses vertus anti-cancer.
Une étude publiée en 2008 dans la revue scientifique Cancer Prevention Research a observé que la curcumine inhibe la motilité (leur capacité à se déplacer) des cellules du cancer du sein et leur propagation en inhibant le fonctionnement du l'alpha-6-bêta-4 intégrine, ce qui implique qu'elle pourrait servir comme agent thérapeutique efficace dans les tumeurs qui surexpriment l'alpha-6-bêta-4. (L'alpha-6-bêta-4 est associé au développement du cancer en contribuant à la résistance des cellules à l'apoptose et aux métastases. L'apoptose signifie la mort cellulaire programmée : les cellules cancéreuses ont la particularité de ne pas mourir quand elles le devraient, ce qui contribue au développement des tumeurs). (2)
En 2009, une étude publiée dans la revue scientifique Molecular Pharmacology a observé que la curcumine inhibe la croissance des cellules cancéreuses du pancréas, et accroît la sensibilité des cellules à la chimiothérapie. (3)
Une étude de 2009 a constaté que la curcumine favorise la mort cellulaire des cellules du cancer du poumon. (4)
Une étude de 2010 a conclu que la curcumine a la capacité de cibler les cellules souches cancéreuses. (5)
Comment la curcumine combat-elle le cancer ?
En Inde, où le curcuma est très répandu dans la cuisine, la prévalence, c'est-à-dire la fréquence, de quatre cancers très répandus chez nous – cancer du côlon, du sein, de la prostate, du poumon – est dix fois plus faible. En fait, le cancer de la prostate, qui est le plus souvent diagnostiqué chez les hommes européens, est rare en Inde, et ce phénomène est attribué, en partie, à la consommation de curcuma. Il apparaît que la curcumine agit contre le cancer de plusieurs façons :
Quel est le meilleur type de curcuma ?
Pour bénéficier de toute la puissance de la curcumine, choisissez un complément alimentaire à 100 % de curcumine, extrait de curcuma certifié biologique, contenant au moins 95 % de curcuminoïdes. La formulation ne doit contenir aucun additif ni excipient (la substance ajoutée au complément pour faciliter la fabrication ou la conservation), et le fabricant doit apporter une garantie de qualité sur toute la chaîne de production : non-pollution des sols, plantation, culture, récolte sélective, production et conditionnement du produit final.
Pour la cuisine, choisissez une poudre de curcuma pure plutôt que du « curry ». Biologique de préférence. Une étude scientifique a montré que la poudre de curry tend à contenir très peu de curcumine en comparaison avec le curcuma.
Conseils pour l'usage de la curcumine
Actuellement, il n'existe pas de formulation disponible dans le commerce pour être utilisée contre le cancer, et il faut que vous sachiez que de hautes doses sont nécessaires, la curcumine n'étant pas très bien absorbée par l'organisme. La dose anti-cancer typique peut atteindre 3 grammes d'un bon extrait biodisponible de curcumine, trois à quatre fois par jour.
Pour contourner ce problème, vous pouvez faire une micro-émulsion de poudre de curcumine. Mélangez une cuillère à soupe de curcumine avec 1 ou 2 jaunes d'œufs, avec une cuillère à café ou deux d'huile de noix de coco fondue. Utilisez ensuite un mixer pour émulsifier le mélange.
Une autre stratégie qui peut aider à augmenter l'absorption de la curcumine est de mettre une cuillère à soupe de poudre de curcumine dans 12,5 cl d'eau bouillante (elle doit bouillir au moment où vous ajoutez la poudre, l'efficacité est réduite si l'eau est tiède). Après l'avoir fait bouillir 10 minutes, vous aurez créé une solution à 12 %, que vous pouvez boire une fois rafraîchie. Vous y trouverez un goût boisé. Notez bien que la concentration en curcumine va diminuer progressivement. Au bout de six heures, la solution ne sera plus qu'à 6 %, donc il est préférable de la boire dans les quatre heures.
Attention aux tâches : la curcumine est un pigment jaune très puissant. Ce liquide peut tâcher de façon indélébile non seulement les tissus, mais également certains plastiques (matériel de cuisine). A manipuler, donc, avec précaution.
Prévenir le cancer : 11 conseils pour diminuer votre risque d'être frappé
Ces trente dernières années, le cancer a doublé dans le monde, et les estimations indiquent qu'il pourrait tripler d'ici 2030. Clairement, nous devons commencer à nous occuper sérieusement de prévention du cancer.
L'impressionnant potentiel de la curcumine pour combattre le cancer ne doit pas faire oublier qu'un mode de vie sain – et non l'absorption de quelconques quantités de compléments alimentaires – est la MEILLEURE façon d'éviter de devenir une nouvelle statistique des ravages du cancer. Ma conviction est que vous pouvez potentiellement éliminer votre risque de cancer et d'autres maladies chroniques, et améliorer radicalement vos chances d'en guérir si vous êtes actuellement touché, en suivant les stratégies suivantes de réduction du risque :
A votre santé !
Merci à Jean-Marc Dupuis pour cet article très instructif.
Marion Kaplan
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