Selon la commission chargée des problèmes de prévention et de prise en charge de l'obésité, voici 19 actions à prendre :
A l'école...
Action N°1: imposer l'équilibre des repas dans les cantines scolaires.
N°2: rendre les fontaines à eau obligatoires dans tous les établissements scolaires.
N°3: renforcer l'interdiction de mentionner les marques de produits alimentaires à l'école, que ce soit sur les menus, les affiches, le matériel scolaire ou sportif.
N°4: ajouter des cours de cuisine et des leçons sur la nutrition, en classe de CE2 pour les primaires, en 5e pour les collégiens.
N°5: augmenter l'activité physique à l'école, notamment en installant des paniers de basket ou des buts dans toutes les cours de récréation.
Mais aussi à la maison, au supermarché et dans les transports...
N°6: obtenir le passage gratuit des spots de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) –"Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé"- sur les chaînes publiques de télévision et de radio.
N°7: interdire les spots de publicité télévisés pour les produits alimentaires à destination des enfants le matin avant l'école, les mercredi, samedi et dimanche matin.
N°8: interdire, dans les émissions de télé-achat, la vente de produits et appareils pour mincir n'ayant pas fait la preuve de leur efficacité (substituts de repas, sous-vêtements pour maigrir, masseur anti-cellulite, etc.).
N°9: apposer un logo distinctif sur les emballages des produits alimentaires bons pour la santé (comme il existe déjà un logo vert sur les produits recyclables).
N°10: encourager l'allaitement au sein pour les bébés (et augmenter en conséquence la durée du congé maternité).
N°11: rendre obligatoire les fontaines à eau dans tous les lieux publics, les lieux de passage (gares, métro, aéroports,...) et dans les entreprises privées.
N°12: promouvoir, dans les boulangeries et auprès de la population, le pain à base d'une farine moins raffinée que la farine blanche (type 80) et fabriqué avec une quantité de sel inférieure à 18g par kilo de farine.
Chez le médecin ou à l'hôpital...
N°13: introduire une formation en nutrition dans les études suivies par les futurs professionnels de santé (médecins, dentistes, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants), mais aussi dans celles destinées aux futurs enseignants et travailleurs sociaux.
N°14: clarifier les compétences des divers spécialistes de la nutrition, afin que le titre de "nutritionniste" ne soit pas usurpé.
N°15: améliorer la prise en charge de l'obésité dans le système de soins, aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
N°16: accorder davantage d'attention aux problèmes de nutrition à l'hôpital, sur le modèle de la lutte contre les infections nosocomiales.
N°17: inscrire l'actuel Plan national nutrition santé (PNNS) comme priorité de santé publique.
Et enfin, à destination des plus modestes...
N°18: distribuer des coupons de fruits et légumes frais, à la façon des tickets-restaurants, pour les personnes aux revenus modestes.
N°19: aider à l'approvisionnement des structures d'aide du type Restos du coeur ou Soupe populaire en aliments bons pour la santé.
Qu'en pensez-vous ?
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