... et je ne parle pas que du ciel !!
Depuis que mon homme a réintégré l'appart', on a eu quelques engueulades, que je jugeais nettement plus matures : on se dit ce qu'on pense, même si on s'énnerve (c'est dans notre caractère à tous les deux), mais on peut en discuter calmement.
La semaine passée, on a été chez la psy, où on a continué l'engueulade de la veille ... Une évidence (depuis longtemps) : on a tous les deux l'art de pousser sur le "bon" bouton chez l'autre, celui qui fait exploser ! Mais jusque là, ça allait encore : pas de tirage de gueule, ni de menace de séparation de sa part (un de ses grands arguments finaux ...).
Cette fois, il a passé le cap. Pour une histoire de menu pour le souper ... Avec un discours du genre : "On s'est pas remis ensemble pour s'engueuler tout le temps (je souligne la généralisation, par définition abusive). Si ça continue comme ça, on va se séparer définitivement.".
Là, je craque ! Je ne supporte pas ce discours. Comment peut-il construire notre vie commune en envisageant aussi facilement la séparation ? J'ai vraiment du mal à comprendre ... Et j'entrevois le fantôme de nos nombreuses disputes qui nous laissaient épuisés, lui en colère et dans le doute vis-à-vis de notre couple, moi désespérée qu'il veuille tout foutre en l'air pour des conneries ... Parce que le déclencheur est souvent un détail de la vie courante ... Une attente déçue de sa part ou de la mienne ...
Pourquoi est-ce si difficile de vivre à deux ???
Pour le moment, j'ai fini de pleurer, mais lui n'a pas fini de râler. Au point de ne pas arriver à m'adresser la parole ... Pffff !!!
Enfin, mon souper est presque prêt. Je vais manger, puis attendre qu'il aille se coucher (because son horaire décallé ...).
Bonne soirée à toutes (je vous la souhaite meilleure que la mienne !).
Pas le pied, antibiotiques, fièvre et douleur ... Du coup, j'ai eu "droit" à 2 jours de congé maladie "en plus" !
