Un petit tour sur ma journée d'hier...
8h00 – J'adore le mercredi matin quand je ne travaille pas. Je me glisse avec ma fille sous une couette, sur le canapé et on petit déjeune et glandouille jusqu'au déjeuner. On fait les devoirs aussi pour être tranquille pour le restant de la journée.
12h30 – Je déjeune dans le jardin avec ma fille. Des pâtes de quinoa, des petits suisses sur lit de compotes ; j’essaie de rester raisonnable.
Ma petite veut me servir. Elle me sent fatiguée même si je ne lui en parle pas. Il faut que je me ressaisisse.
13h49 – Je suis HS. Le manque de sommeil commence à me paralyser le côté gauche du corps.
J’ai encore dormi 2 heures seulement cette nuit. Ce n’est plus possible… Il faut que je trouve le moyen sain de m’effondrer.
Je n’ai même pas encore pris ma douche… Je sens mes yeux qui se ferment malgré moi.
16h00 – Après une sieste de ¾ d'heure, dans laquelle j'ai plongé en apnée, une grosse peluche entre les bras, je me suis traînée sous la douche. Décrassage, brossage, séchage, maquillage (ouais même si y'a pas grand-chose à en tirer), je me tire d'un élément à l'autre difficilement.
C'est l'heure du goûter. Ma maison ressemble à un capharnaüm. Je suis trop crevée pour faire le ménage. Mon corps est de plus en plus engourdi. Je sais que mon syndrome ne supporte pas le manque de sommeil. Ca se traduit par une paralysie montante.
Allez, basta pour le ménage, même si franchement, là, ça craint.
Je donne le goûter à la puce et on file voir si on trouve une école de fanfare harmonie pour elle. Ensuite petite ballade si je tiens bon.
Je suis trop conne de laisser mes parents me vider ainsi. Mon père est partie avec sa maîtresse en vacances, juste après avoir reçu mon attestation, me laissant vidée, la santé en vrac, le moral en vrille. Et moi, pauvre pomme, je suis bourrée de remord d'avoir voulu sauver son honneur des mensonges de ma mère parce que ça va lui faire de la peine, à elle.
Or c'est faux. Elle n'aura pas de peine, juste un peu plus de haine, de rancœur et dira encore des trucs immondes à mon sujet. Pffff… je devrais avoir l'habitude. Pourquoi est-ce que je m'en fais pour ces gens ?
Je suis un peu explosée, là… Et si j'allais profiter du soleil ? Et puis m'acheter un livre rigolo ou un gros nounours. J'adore les peluches…
Allez, assez chouinée ! J'ai une de ces envies de baffrer en plus… Tssss mets tes pompes et emmène ta belette à couettes en balade ! Tant pis pour le bazar, pour les remords, pour tout ce qui ne fait pas du bien et roule ma poule vers Issoire City !
19h30 – Tout compte fait je ne me suis rien acheté. Tout est si cher ! Alors je me suis quand même fait plaisir avec des céréales et légumineusess diverses comme du quinoa, lentilles oranges, des pois cassés, des flocons d'avoine et même deux steaks de soja… C'est idiot, je trouve que ça fait très madame bio prout-prout de s'acheter ce genre de trucs mais ça me changera des sempiternelles pâtes-riz au beurre.
21h30 – Je n'ai même pas encore dîné. Dès que je rentre après 18 heures, c'est l'enfer pour ça. Il faut que je m'occupe de toute ma troupe de poilus, que je gère aussi leurs soins (je recueille des animaux malades ou vieux), que je prépare le dîner, range un peu la maison, m'occupe du linge pour le lendemain… Bref, j'étais bien crevée, là je tiens par la seule volonté de ne pas m'endormir là, en plein milieu du carrelage de la cuisine… Dormir ? Vouloir dormir ? Un rêve de plusieurs jours ! Et là, je sens que ça vient !
Avant même de dîner, après avoir bordé ma princesse, je file sous la douche pour me détendre (remarque ce n'est pas la mollesse qui me faisait défaut), me démaquille pour être sûre de ne pas rester réveillée ensuite par flemme d'aller faire ma toilette (oui, oui ça m'arrive souvent et ça peut durer des heures).
22h45 – J'ai mangé bon, sain, beaucoup. J'ai bu mon petit kawa, dégusté mon chocolat, brossé mes dents et je vais aller faire un big plongeon sous la couette.
J'ai retrouvé un bouquin que je n'avais pas fini "et si c'était vrai" de marc levy. Je m'allonge, m'étire, baille comme un hippopotame, bouquine une dizaine de pages et là, après… me souviens plus de rien jusqu'au lendemain matin… Ouaaaiiiissss ! J'ai fait une vraie nuit qui fait du bien !