Coucou,
et oui ça va beaucoup mieux, bon je tousse encore mais les courbatures sont parties En fait ce qui m'avait fait du bien c'était le VAPORUB, patrick m'en a passé sur le dos surtout. Et ça fait beaucoup de bien
Aujourd'hui, journée assez chargée, les courses et cet apm, on va fêter mon anniversaire donc il va falloir bien ranger la maison car je ne supporte pas le désordre lorsque j'ai des invités. Nous allons en profiter pour jouer à la wii, j'espère que l'on va bien s'éclater.
Merci pour tous vos commentaires je vais essayer de tous vous répondre.
gros bisous
L'HOROSCOPE N'EST PAS ENCORE
DISPONIBLE
La personnalité paranoïaque est composée de quatre traits principaux
> L'hypertrophie du moi : cette surestimation de soi-même est au centre de la personnalité paranoïaque. Elle entraîne la mégalomanie, l'orgueil, le mépris des autres, la vanité parfois cachée derrière une fausse modestie superficielle.
> La psychorigidité : le paranoïaque est incapable de se remettre en cause, de se plier à une discipline collective. Il a toujours raison et est autoritaire. Cette inadaptation sociale fait qu'il finit souvent par s'isoler et à privilégier les apprentissages autodidactes.
> La méfiance et la suspicion :le paranoïaque pense que les autres cherchent à le tromper car ils sont jaloux de sa supériorité. Il se sent en permanence entouré de personnes envieuses et malintentionnées. Du coup, il est susceptible et toujours sur ses gardes.
> La fausseté du jugement : le paranoïaque suit sa propre logique, laquelle est basée sur une série d'interprétations fausses mais dont il est absolument convaincu. Il cherche d'ailleurs souvent à imposer ses opinions de manière tyrannique et intolérante à ses proches.
Les délires paranoïaques
Les délires paranoïaques sont très construits et peuvent parfois être convaincants. En dehors des thèmes sur lesquels il délire, le paranoïaque peut tenir des propos tout à fait cohérents. Mais les moments délirants sont bien du registre des psychoses, c’est à dire de troubles où l’individu a perdu tout contact avec la réalité et n’a donc pas conscience de souffrir d’un trouble mental. Le grand risque de ces délires est alors le passage à l'acte sur la personne qui est présumée par le paranoïaque être au centre du complot.
Trois types de délires paranoïaques
1 - Les délires passionnels
Ils sont centrés autour d'une idée de base qui est fausse. En dehors du thème sur lequel il délire, le paranoïaque peut tenir des propos tout à fait cohérents.
On distingue:
> Les délires de revendication : procès multiples pour demande de réparation de préjudices que le paranoïaque est convaincu d'avoir subis (ex: inventeur dépossédé de son invention, revendication d'une filiation)
> Les délires érotomaniaques : conviction délirante d' être aimé(e) par une personne, en général de statut social plus élevé. Ce délire est plus fréquent chez la femme et débute vers la trentaine. Il évolue en 3 phases : espoir d'être aimé, dépit lorsque la personne s'aperçoit qu'elle ne l'est pas et enfin rancune. Lors de cette dernière phase, il faut se méfier d'un risque de passage à l’acte agressif sur l'être qui a été aimé.
>Les délires de jalousie :conviction délirante d’être trompé dans sa relation de couple. Les hommes seraient plus souvent atteints que les femmes. Là aussi il y a un grand risque de passage à l'acte agressif sur le conjoint et le présumé amant.
2 - Le délire d'interprétation
Ce délire n'est pas centré qu'autour d'une seule idée mais de plusieurs. En effet, il s’enrichit progressivement et le sujet se sent de plus en plus persécuté. Les complots présumés sont d'abord professionnels puis également familiaux. Finalement, tout fait nouveau est interprété comme ayant une signification dans ce délire de persécution.
3 - Le délire de relation des sensitifs
Il survient chez des personnes ayant une personnalité dite sensitive, c'est à dire marquée par la méfiance, la susceptibilité, la scrupulosité, la tendance à la culpabilité et à l'hyperémotivité.
Ce délire comporte aussi des idées de persécution. Le sujet, souvent une femme, a l'impression que ses collègues ou ses proches se moquent d'elle, la critique. Mais, au lieu d'être revendicative et agressive, la personne sensitive va développer des sentiments de honte et d'infériorité par rapport aux accusations dont elle se croit victime.
Évolution
L'évolution de ces délires est émaillée de moments paranoïaques très aigus où la possibilité d'un passage à l'acte contre autrui est à craindre.
On observe également des phases d'effondrement avec des dépressions qui peuvent être accompagnées d'idées suicidaires.
Un isolement social et affectif, plus ou moins important, est souvent la conséquence de ces interprétations délirantes
Traitement
Le traitement de ces délires est difficile et repose sur l'association de médicaments (neuroleptiques) et d'une action psychothérapeutique. Celle-ci est extrêmement délicate car le thérapeute doit éviter de trop critiquer le délire car sinon il risque d'être mis dans le rang des persécuteurs. D'un autre côté, il ne doit pas non plus approuver le délire car cela risquerait de l'aggraver et de favoriser un éventuel passage à l’acte.
A retenir
On distingue la personnalité paranoïaque et les délires paranoïaques qui sont de trois types: passionnels, interprétatif ou sensitif. Le grand risque de ces délires est le passage à l'acte agressif sur la personne soupçonnée par le sujet paranoïaque d'être au centre du complot contre lui. La dépression est également une complication, surtout dans les délires sensitifs.