aujourd'hui, 15 novembre, St Albert, c'est la fête de la dynastie belge, puisque c'est la fête de notre roi.
pour vous raffraîchir un peu la mémoire, son arbre généalogique est le suivant :
Léopold Ier
Léopold II
Albert Ier
Léopold III
Baudouin Ier
Albert II
notre roi a trois enfants légitimes : Philippe, Astrid et Laurent.
Philippe a quatre enfants, Astrid cinq et Laurent trois.
notre pays est difficile à gouverner, car nous avons 3 régions, 6 provinces. nous qui sommes si petits avons plus de ministres que la plupart des autres pays, ce qui multiplie les difficultés à s'entendre, vu que nous avons deux langues nationales principales, le francais et le flamand, et aussi l'allemand, mais cette région ne pose pas de problème jusqu'à maintenant
Dieu me voit
Par Cathy Klopfenstein
« J'ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains » (Esaïe 49v16)
Lorsque nous habitions en Alsace, nous fréquentions une église à Strasbourg. Dans cette église, une jeune maman de trois enfants se mourait d’un cancer en phase terminale. Beaucoup de révolte, beaucoup de pourquoi nous accompagnions les derniers instants de vie de cette femme fantastique. Jusqu’au bout elle a été source d’encouragement pour l’église.
Une de ses œuvres (elle aimait dessiner et peindre) m'a particulièrement parlé durant cette période. Elle avait fait pour décorer le hall de l’église, un grand dessin représentant une fourmi noire. En dessous, elle avait écrit : une fourmi noire, dans la nuit noire, sous une pierre noire… Dieu la voit ! Alors, si Dieu peut voir une si petite fourmi au milieu de l’obscurité, à plus forte raison nous voit-il nous. Et si le sort de la plus infime de ses créatures le préoccupe, même cachée sous une pierre, nous pouvons avoir la certitude qu’il ne nous oublie pas.
« … j’ai ton nom gravé sur les paumes de mes mains… » dit Dieu (Esaïe 49, v16) en parlant de Jérusalem, sa ville, son peuple. Quoi de plus fort ? Notre nom est gravé sur les paumes des mains de Dieu. Comment pourrait-il nous oublier ? Certes, souvent ses décisions nous semblent si obscures, si injustes, si tristes… Mais lui sait pourquoi. Nous pouvons être assuré, au travers de l’épreuve, qu’il ne nous oublie pas et que son amour immense nous environne.
Après le décès de cette soeur, nous avons eu un culte d’adieu à l’église. Pour clôturer ce moment plein d’émotion, de souvenir et de tristesse, tous les membres de l’église se sont mis debout, se tenant par la main. Nous avons alors chanté ce chant qui dit : « nous marchons dans la lumière de Dieu, oui, nous marchons dans la lumière de Dieu ». Et j’ai repensé à cette petite fourmi, perdue dans le noir… pas de nuit pour Dieu, pas d’obscurité, sa lumière nous suit et nous inonde quels que soient les ténèbres et les doutes que nous traversons…
