Militants du quotidien
Refrain :
Militants du quotidien
On prépare nos lendemains
Militants du quotidien
On prend la vie comme elle vient
Marxs :
J’ai trempé ma plume
Dans les larmes et l’amertume
De tous les laissés pour compte
Pour les galères qu’ils surmontent
L’humanité se consume
Dans les hommes sortis des urnes
Entre l’huissier et l’enclume
Du bonheur on n’a que l’écume
La loi de la carte à puce
Le plaisir côté à l’argus
Pour oublier la réalité
On en veut toujours plus
Alors on prend la vie comme elle vient
En s’éloignant du droit chemin
On prépare nos lendemains
Militants du quotidien
Joana :
Entre le béton et l’oubli
J’ai trop vu d’espoirs déçus
Entre crédit et confetti
On nage dans un paradis perdu
Ce monde est parfait
Avec tout le bonheur qu’on nous sert
Ce monde est surfait
Il n’est qu’un leurre dans le désert
Dgé :
J’en aurais pourtant eu plein
Des raisons de tout plaquer
Mais je te dis que c’est pas demain
Que je vais abandonner
Je donnerais tout jusqu’à la fin
Pour rien regretter
Mais le combat est quotidien
Tous les jours faut s’accrocher
A force de mater l’horizon
On pourrait se faire une raison
Mais on continue la lutte au fil des saisons
Et on porte tous nos idéaux à bout de bras
On chante la vie avec ses hauts et ses bas
Le vent l’emportera sur la langue de bois
Hasta la Victoria
Yas :
La France d’en bas se lève
Se tire de ses rêves
Pour tous les ouvriers, les smicards, les intérimaires
Pour nous y a pas de trêve
Oublie même de faire la grève
Enchaîne les journées de galère payées au lance-pierre
La face scotchée sur le bitume
Tous les trouillards ont retourné leur costume
Les valeurs humaines se consument
Dans le brouillard des pots d’échappements qui fument
Tony :
On nous dit la révolution c’est dépassé
Les Hommes vivent libres égaux
Condamnés au bonheur forcé
Les discours d’avenir sonnent faux
On ne parle plus d’esclave
Mais tous les smicards s’abîment à la chaîne
Tout ça n’est pas grave
Ils ne dorment pas sous les ponts de la Seine
Travailler Travailler
Pour acheter un peu de liberté
Dans notre belle démocratie
Un vrai bouquet d’ironie