Bonjour les filles,

Ce matin, comme vous toutes je me suis pesée et j'ai décidé de jouer à fond l'honnêté et d'afficher mon poid dans ma courbe. Résultat, je dois être un cas unique avec mon - . Ben tant pis j'assume !! Après tout je suis la seule responsable, même si je ne fais pas tous les jours n'importe quoi. C'est là que l'on voit que le sport fait partie intégrante du régime.

Ce n'est pas par paresse que je fais peu de sport, c'est à cause de mon mal de tête.

Hier, je me suis secouée et j'ai arrêté de m'écouter. Avec mon mari, mon fils, la petite dernière dans le siège, nous sommes partis faire une ballade en vélo. Avec des montés, histoire de bien brûler des calories. Si d'un côté, j'ai été super contente de faire un effort physique, d'un autre je l'ai payé avec un mal de tête encore plus violent. Hier soir, j'ai bien cru que j'allais avoir une crise inssuportable. (les personnes qui ont des "migraines" intenses me comprendront). Alors, voilà, d'accord de me mettre un bon coup de pied aux fesses pour ne pas rentrer dans un état de lamentation perpétuelle, mais cela est au prix d'une grande souffrance aussi.

Certaines vont peut-être réagir en se disant qu'il y a d'autres personnes qui souffrent beaucoup plus en luttant contre une maladie grave qui peut entraîner la mort précoce, et ce que je vis n'est rien à côté de cela. Juste cette parenthèse pour être claire avec tout le monde, ce n'est pas parce que notre mal n'est pas considéré comme très grave par la médecine qu'il nous pourrie pas la vie et que l'on ne souffre pas. Il est surnoie car il peut en cas de forte crise, nous amené à des idées suicidaires. En faite je vous dit cela car combien de fois j'entends autour de moi, qu'il y a pire. Oui je le sais mais est-ce aussi pour cette raison que nous n'avons jamais le droit de parler de nos souffrances, même si elles sont minimes ??

Suffit juste de savoir faire la part des choses et d'avoir toujours un petit élément positif sur le coude pour ne pas entrer dans une dépression. Avec les années, toute façon j'ai compris que même si tu fais tout pour être super forte, tu vis toujours un moment de "déprime "plus ou moins long.(pour x raison)  Car il n'y a pas à tortiller, notre bien-être est mis à rude épreuve, il nous faut une grosse claque ( que j'appelle des leçons de vie )pour rebondir sinon on se repose vite sur nos lauriers.

A part cela, mon mari donne sa réponse aujourd'hui à son patron, car exceptionnellement il travail (à un salon). A cette heure je ne sais pas laquelle il prend, bien que je penche plus pour qu'il reste.

Ca m'a mis dans un état cette histoire, ce matin j'étais en pleure car je voulais l'aider et que je ne peux pas, du coup, j'ai fait tout le contraire. Je lui ai dit que si il changeait de travail, je l'aurai plus sur le dos et que cela m'obligerais à me bouger et à prendre plus de décision,mais que pour mon reprendre un travail ça va être encore plus compliqué. si il reste ben voilà je vais continuer à compter trop sur lui. Sur ce il m'a répondu que si il restait il s'engageait à ne pas rentrer 2 midis par semaine pour me laisser seule gérer le quotidien et qu'il ne se proposerait plus d'aller faire les courses à ma place, ou alors on irait ensemble. Qu'il avait bien compris que j'avais besoin de plus d'espace, de liberté et d'indépendance dans le foyer. Le petit bémol, c'est que je lui ai déjà tout dis cela, qu'il tient la cadence sur 1 ou 2 mois, et dès que je baisse ma garde, même d'un chouia,ben moi je fais la con aussi, je me laisse à nouveau porter par lui et  il faut à encore  passer 2 heures à parler, pour reprendre le chemin dans le bon sens.

Je pense aussi que d'avoir bientôt 40 ans (l'an prochain n'arrange pas les choses)

Ah ça sonne, il faut que je vous laisse, voilà le parrain de la petite.

Bisous bon week-end