Bonjour les filles,

Après quelquesjours d'absence me revoilà.

 Mon mari a reprit le travail ce matin avec la boule au ventre, vu qu'avant d'être en vacances il avait prévenu son patron qu'il fallait qu'ils se voient au retour pour parler de sa nouvelle proposition d'embauche. Là il est en rendez-vous avec, son patron lui a dit ce matin qu'il refusait son départ. J'attends avec hâte son coup de fil pour me dire ce qu'il en est. Même si parfois il m'énerve mon chouchou, je dois admettre que je suis fière de lui, car c'est le 2 ème patron qui fait la gueule de le voir partir, et le prochain (peut-être) lui a fait une proposition d'embauche très sympa. C'est rassurant de savoir que votre conjoint est un bon élément surtout à l'heure actuelle avec tous ses problèmes de travail. J'ai une amie qui a son mari au chomage depuis décembre, ce dernier a quitté son emploi sur un coup de tête, et les 2 emplois qu'il a trouvé en intérim par la suite, il n'a fait pas plus de 2 semaines. Ils ont 3 enfants, elle est assistante maternelle, ça doit être la galère !! C'est dans ces moments là que l'on voit vraiment la chance que l'on a.

La semaine dernière, j'étais pas au top, maux de tête tous les jours, encore aujourd'hui, ce n'est pas règlée totalement. Le mauvais temps, résultat on a passé notre semaine de vacances tous ensemble dans la morosité. Mon mari s'est occupé des grands, ballade en vélo malgré la pluie, piscine. Samedi, on les a laissé chez mes beaux-parents pour avoir un moment juste à nous, car on a pas pu partir comme on aurait voulu le faire.

Durant cette semaine, j'ai eu le temps d'analyser certaines choses, et je me suis rendue compte que je recommençais à nouveau à m'appitoyer sur moi, alors que si je regarde autour de moi, je suis loin d'être malheureuse. C'est un ami (celui qui est venu manger mercredi soir à la maison) qui m'a fait prendre conscience de certaines choses. A la fin du repas, il nous dit qu'il nous envie car on a une belle famille et qu'il nous trouve en phase avec notre éducation. Quelque part, même si la fierté me gagnait, j'étais mal à l'aise, car suite à ses mots, je me suis vraiment rendue compte, que je me plaignais tout le temps, alors que le bonheur est devant moi et que je ne sais même pas l'apprécier à sa juste valeur. A ma décharge aussi, depuis que je ne travaille plus, je me sens plus vulnérable. Pourtant c'est un choix mais après 5 années passées à la maison, (entre-coupée de 2 années d'assistante maternelle), je m'ennuie. Pas grand chose me retient pour reprendre une activité, sauf la peur... Je suis sûre que c'est pour cela que je suis toujours à me plaindre et que les kilos ne partent pas. Au mois de février 2009 je ne toucherai plus de congé parental, donc pour moi je ne contribuerai plus au ménage financièrement, et au lieu de tout mettre en oeuvre pour retourner sur le marché du travail, je m'enferme dans ma coquille. Et j'accuse tout le monde sur le passage, même ma vieille balance qui n'y est pour rien. Tient en parlant balance, je me suis bien fait avoir, j'ai acheté une électronique au 100 gr près et elle m'a affiché un kilo de plus.

Tout cela pour dire, que quand on ne réussit pas, c'est que nous n'avons pas mis toutes nos chances de notre côté. Quand nous n'avons pas de problème de santé, c'est bien notre mental qui dicte notre conduite. A partir d'aujourd'hui, je vais arrêter de me sentir coupable et surtout de faire une montagne d'un petit rien. Je n'ai pas fait plus de 6 mois de thérapie pour revenir au point zéro. Car là si je continue à m'écouter, mon mal de tête va me pourrir l'existence, 4 jours quand même que je ne dors presque pas. Mais pourquoi c'est si dur de regarder toujours droit devant soi et d'apprécier son petit bonheur ??

Sur cette pensée du jour, je vous souhaite à toutes un bon lundi.