BONJOUR

Je prends 5 mn pour vous donner des nouvelles. J'ai commencé lundi mon stage. Et très vite, j'ai été intégré dans l'équipe. Chaque jour, je fais connaissance avec une nouvelle et à chaque fois, je suis bien accueillis. Je suis bien contente que pour mon 1er emploi dans ce domaine, je sois tombée dans un endroit bien agréable sur tous les plans. Les filles sont toutes prêtes à m'aider et me suggère les tâches tout en s'inquiétant dans le même temps que je me sente bien pour la faire. De mon côté, je me surprends de me sentir aussi à l'aise. Depuis hier, j'ai pris l'initiative d'aller coucher pour la sieste des résidents. J'ai demandé un peu de soutien pour la 1ère et pour les autres, ça été.

C'est tout de même un peu difficile. On ne dirait pas ainsi, mais comme la plupart se déplace à l'aide de leur fauteuil et ne sont pas très stable sur leur jambe. Il faut à la fois aller en douceur pour les manipuler et se dépêcher afin d'éviter qu'ils restent trop longtemps debout à se tenir à une barre. On pourrait penser aussi qu'ils sont léger, mais vu qu'ils relâchent tout le poids de leur corps sur toi, en fait, ça fait pas si léger que ça.

J'appréhendais de les aider à s'installer sur les toilettes, mais ça va. Ils ont tellement l'habitude de montrer leur fesse, qu'à mon avis, ils n'y prêtent plus attention.

Il y a des petits instants un peu long. Après le petit déjeuner, il y a 1/2 heure à "tuer". Je vais vers l'un et l'autre, seulement ils sont très âgés pour la plupart et non plus trop la parole. Pas facile de faire la conversation. Ce matin, comme il fait beau, je suis allée, à tour de rôle, faire une promenade avec des résidentes. Ainsi, j'ai pris un peu l'air et j'ai été occupé.

Au bout de 4 jours, je reconnais plus de la moitié des résidents. Apparement, avec tous le courant passe bien. Ils sont curieux, ils te posent pleins de questions sur ta vie. C'est rigolo. De plus, avec certains j'ai la côte car ils sont natifs de mon village. ça aide pour être bien appréciée....lol

Le bémol, c'est qu'à partir du 5 octobre et jusqu'à la fin de l'année, je fais l'après-midi (13h30 à 20h30). Et le mercredi, tout le mois de décembre, l'après-midi jusqu'à 16h je ne ferai rien ! J'ai pas osé dire à la Directrice que j'avais qu'à arriver à cette heure là. ça fait désordre...

Côté vie de famille, on se débrouille pas trop mal. Mon mari a trouvé dur dur au début et là il a trouvé ses marques. Les enfants vont bien.

Côté travail de mon mari, le torchon brûle. Il n'arrive pas à se mettre d'accord avec son patron qui tarde à lui envoyer sa lettre de licenciement et qui lui met des bâtons dans les roues pour faire son travail correctement. Ce matin, il a téléphoné à un avocat, sur le conseil de mon frère, et il l'attaque au Prud'hommes. Apparement, avec les donnés qu'il possède, il devrait avoir gain de cause. En tous cas, pour mon frère c'est certain et l'avocat est très optimiste. Même l'inspection du travail lui confirme que son patron fait des erreurs. Mais c'est une procédure longue. L'essentiel, c'est qu'il sorte vainqueur car là son moral est très bas.

Juste après, il a téléphoné à une agence immobilière à la recherche d'un emploi et il connait bien le patron. Tout de suite, celui-ci lui a donné un rendez-vous pour la semaine prochaine en lui disant que son profil l'intéressait beaucoup. Ainsi, ça lui a redonné un peu de peps et surtout de croire encore en lui. Ce n'est pas dit que cela fonctionne, car si c'est encore un système de salaire à la com sans fixe ou un fixe ridicule, c'est trop galère. Pour l'instant, le principal, c'est qu'il ne se morfond pas dans son coin.

Il faut que je vous laisse, le devoir de maman m'appelle. Mon fils a besoin de moi pour me faire réciter sa poésie.

Dès que je peux je passe sur vos blogs

Gros bisous à toutes

Lydie