Salut les filles,

J'ai squaté l'ordi de mon frère pour vous donnez un peu de nouvelles et connaître les votres.

Comme vous l'avez deviné, je ne suis pas chez moi. Je suis arrivée hier soir et repart samedi dans l'après-midi. Aujourd'hui, il fait pas aussi chaud que je le voudrais, mais j'espère bien pouvoir piquer une tête dans la piscine. Euh quand je dis piquer une tête, c'est une image. Je suis plus du style à y aller mollo faire trempette.

Etre là, malgré tous les enfants ; Il y a en plus des 3 miens, mes 3 nièces et mon neveu (les enfants respectifs de mes frères). Mais ça va, l'ambiance est bonne. Même si hier soir, j'ai poussé un peu ma gueulande. Les filles se crépaient le chignon passé 1 h du mat et en plus la lumière était restée allumer dans le couloir. Je mettais déjà levée une fois pour l'éteindre.

J'espère que je vais enfin pouvoir me mettre dans mon livre tranquille. Et me permettre de m'évader un peu la tête. On est à nouveau en pleine crise avec mon mari. Seulement, là, je n'en peux vraiment plus. Ensemble, nous sommes allés voir la psychologue que j'avais rencontré il y a 2 ans et que nous avions déjà vu les 2 en février. Du coup, il est d'accord pour poursuivre un travail sur lui. Au bout d'un quart d'heure, qu'elle lui a dit clairement qu'il était dans un état dépressif et que s'il ne réagissait pas, il pourrait sombrer dans une grave dépression. Comme, je sentais qu'il avait du mal a abordé un sujet sensible, je l'ai fait pour lui. Et là, alors que cela faisait 1h15 qu'il resistait à tout ce qu'elle lui disait, il a fini par se dévoiler un peu. Il a craqué. Elle lui a dit que c'était positif. Que si il avait le besoin de pleurer, il fallait qu'il laisse libre court à ses larmes. Elle a prévenu aussi, que le travail serait long. Car il a beaucoup de mal à admettre qu'on lui explique certaines choses. Et pour conclure, elle lui a dit qu'il savait comment il fallait faire dans la théorie, mais dès qu'il fallait passer à la pratique, il se bloque.

Je suis contente qu'il fasse cette démarche. Tout se que je souhaite maintenant, c'est qu'il entende et accepte qu'on lui apprenne  comment se comporter dans tel ou telle situation pour ne pas blesser l'autre, comprendre pourquoi il agit ainsi. J'ai exprimé de mon côté, certaines réfléxions qu'il m'a fait ces derniers jour, comment je les ai ressenti. Ainsi, elle lui a confirmé que c'était maladroit. Et qu'il fallait qu'il en prenne sérieusement conscience (car tout ce qu'il fait, est quasi inconscient) sinon, il finirait pas me perdre définitivement.

En attendant, je vais essayée de profiter de ces 2 jours pour me ressourcer un peu, car je suis épuisée physchologiquement. J'aimerais aussi qu'il ait un rendez-vous voir 2 avant ma reprise de septembre. Car il commence à me pourrir la vie, car il a du mal à se faire à l'idée que je sois indépendante.

Depuis ma réponse, il n'arrête pas de me demander quand je vais le quitter. Je sais qu'il souffre, je sais une partie pourquoi il est ainsi. Seulement, cela fait 11 ans que je subis ces remarques, que je subis sa posséssion, sa jalousie. Et là, j'étouffe de plus en plus. Parfois, je me demande comment j'ai fait pour avoir tenu jusqu'à ce jour. Cela doit être l'amour.

Je vais finir mon article mais je m'excuse d'avance pour la vulgarité qui va suivre...

Les putains de secrets de famille peuvent détruire une personne. N'ayez jamais honte de ce que vous faites où de ce que vous êtes. Il y a une personne qui va devoir ne jamais se trouver sur mon chemin dans l'avenir, car je la réduirai en miettes. D'autres responsables du mal être de mon mari, sont mortes. De plus,  cette personne qui a fait du mal à un enfant, n'a rien à voir avec la famille. C'est l'ex-femme du beau-père à mon mari. Elle insultait sa mère et lui aussi alors qu'il était un tout jeune enfant. A 7 ans il a entendu des choses terribles alors qu'en plus sa propre famille vivait sa naissance comme une honte. 30 ans après, elle continue à le toiser et le détailler des pieds à la tête comme si il était un rebus de la société. La dernière fois que cela s'est produit, je n'ai pas eu le temps de l'avoir en face de moi pour lui dire ses 4 vérités. J'ai presqu'hurler dans le supermarché quand j'ai vu la souffrance de mon mari.Je l'a cherchais dans le rayon où la scène s'est passé en criant que je lui ferais sa fête. Les gens ont du me prendre pour une folle, mais je m'en fichais car j'ai toujours trouvé cela injuste qu'elle s'en prenne à lui et encore maintenant !!! .Elle a vite quitté les lieux. Cette une personne lâche. Mais un jour je me retrouverai en face d'elle et je la casserai en mille morceaux. J'ai insisté pour que mon mari ne baisse plus les yeux face à cette grosse merde, ce qu'il a fait la dernière fois qu'il la croisé. C'est elle qui a détourné le regard. Pourquoi s'en prendre à un enfant qui n'y est pour rien dans les histoires des adultes !!! Et surtout pourquoi continuer à faire le mal tant d'années plus tard ? Et sa famille,  des personnes croyantes, qui ont consacré une grande partie de leur vie à Dieu. Pourquoi ces femmes n'ont pas eu la force de vivre cet événement  comme un don du ciel au lieu de la vivre comme une honte !!! Je peux comprendre qu'aujourd'hui il soit si mal. J'ai essayé de l'aider comme j'ai pu, j'ai essayé de faire sortir tout ce mal qui le rongeait. J'espère que la psy, elle réussira à le libérer.

Et si je ne suis pas bien aussi, c'est parce que cela me fait mal de le voir en souffrance pour les bêtises des adultes. Quand je pleure ce n'est pas parce qu'il m'a blessé la plupart du temps, c'est parce que je sais au fond de moi, qu'il a mal. Et que je n'arrive pas à l'aider comme je le voudrais. Ma soeur m'a dit que j'avais déjà fait beaucoup pour lui, d'ailleurs il le dit souvent. Seulement je n'ai pas réussi. Je l'ai peut-être aidé à avancer en boitant moins, mais ce n'est pas suffisant.

Je voudrais tant qu'il soit heureux, qu'il soit libéré de ce poids.

Pas très marrant mon article, surtout en période estivale, mais j'avais besoin d'en parler. Même si j'ai des personnes autour de moi pour m'écouter, c'est pesant, il faut que j'extériorise pour ne pas couler. Sa souffrance est ma souffrance.

Je ne vais pas venir souvent ces 3 prochaines semaines, il est en vacances ce soir et nous devrions bouger à droite et à gauche. Et je vais faire mon possible pour que l'on se retrouve, prendre sur moi pour qu'il se sente rassuré.

A bientôt, profitez bien du mois d'août....mais pas dans les hanches.... (pas comme moi !!!) Eh oui, quand ça va mal je gonfle.

Bisous

Lydie