Pourquoi assiste-t-on, généralement, à une augmentation du pourcentage de masse grasse en parallèle à une augmentation de l’âge ? Tout est question d’hormones ! Et plus particulièrement de deux d’entre elles : la testostérone et l’hormone de croissance. Leur pic de production se situe entre 20 et 25 ans, c’est l’âge d’or hormonal. Par la suite chaque année qui passe emmène avec elle un petit pourcentage de cette production, provoquant ainsi une baisse des taux de ces deux hormones responsables à la fois de la prise de muscle et de la perte de gras. Cette baisse devient même brutale au moment de la ménopause et les perturbations hormonales expliquent les changements physiques inhérents à cette étape de la vie d’une femme.

C’est exactement pour cette raison qu’il est plus facile de perdre du poids et de se muscler à 20 ans qu’à 50 ans.

Comment limiter le déclin hormonal ?

Ceci ne doit cependant pas être vécu comme une fatalité : il existe des moyens de limiter le déclin hormonal et ses conséquences. Evidemment cela va demander quelques efforts.

La testostérone et l’hormone de croissance sont les deux hormones qui favorisent la croissance musculaire (l’anabolisme), une diminution de leur production provoque logiquement une perte de la masse musculaire (c’est la sarcopénie) et donc une diminution du métabolisme de base (le nombre de calories que votre corps consomme au repos)…ce qui entraine l’installation régulière de quelques kilos !

Quel moyen avons nous de lutter contre cette sarcopénie ? Qu’est ce qui permet d’augmenter la masse musculaire ? La musculation évidemment ! Cette activité ne doit donc pas se limiter aux hommes désireux de gonfler leurs biscottos, elle doit aussi faire partie intégrante de l’hygiène de vie de quiconque ne souhaite tout simplement pas les perdre !

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Il s’agit ici de préserver ce qui est acquis afin de maintenir en l’état le métabolisme de base et donc le poids sur la balance. Une légère augmentation de la masse musculaire serait également très bénéfique à tous points de vue : maintien, silhouette, problèmes articulaires...

Et n’oubliez pas que la musculation est également le meilleur moyen de renforcer sa santé osseuse. Pour les plus âgé(e)s, pratiquer régulièrement cette activité présente donc le double avantage de gagner un peu en force et d’avoir des os plus solides, or on connaît tous les conséquences dramatiques d’une fracture du fémur provoquée par une banale chute, souvent due à une faiblesse musculaire des membres inférieurs.

Il ne s’agit évidemment pas de négliger l’importance d’un entrainement visant à améliorer le système cardio vasculaire, ses effets sur la santé ne sont plus à démontrer. Mais courir, marcher, nager, ou pédaler sont des activités pratiquées beaucoup plus spontanément par une population vieillissante, bien plus en tout cas que la musculation. Il apparaît donc nécessaire d’insister plus sur l’une que sur l’autre !