J’ai découvert 3 choses hier soir :

1/ je suis une pro des aliments aphrodisiaques (merci les tests ajd.com)!!!!

2/ mon sport idéal pour maigrir est le sport en chambre(ce qui corrobore le 1/)

3/ je suis plus ou moins la méthode Zermati(pour moi je suivais ce que disait ma diététicienne point barre)

Je ne vais pas développer les 2 premiers points (quoiqu’un jour peut être après 2-3 verres) mais cette histoire de Zermati… En fait je suis tombée sur le groupe « maigrir sans régime » auquel je me suis inscrite sans vraiment savoir qu’il s’agissait d’un bouquin écrit par ce fameux Zermati et non juste un point de vue de quelques personnes. J’ai lu les discussions de ce groupe et leurs témoignages collaient avec mon régime : une perte de poids très encourageante malgré des écarts, des repas pas tjs équilibrés mais tjs manger quand on a faim et pas plus. Bref c’était tout moi. Je me suis donc renseigné et voilà un petit résumé issu de doctissimo :

« Plus on fait de régimes, plus on grossit ! Laissons le corps savoir ce dont il a besoin ! Tel est le crédo du Dr Jean-Philippe Zermati qui prône une approche diamétralement opposée aux régimes en tout genre.

Nutritionniste de formation, le Dr Jean Philippe Zermati […] lutte contre les régimes, quels qu'ils soient, pour recentrer l'individu sur ses propres sensations et ses systèmes de régulation, ce afin qu'il puisse atteindre son poids morphologique et non celui qui peut lui être imposé par les dictats agressifs de la mode.

[…] L'idée est de commencer tout d'abord par "s'observer manger", c'est-à-dire de passer au crible son alimentation en notant sur un carnet durant une dizaine de jours non seulement les quantités et le contenu de prises alimentaires, mais aussi les conditions (avec qui, heure, lieu...) et surtout les impressions qui y sont liées : colère, envie, faim, satiété, stress...

Une fois une idée plus précise du "paysage alimentaire", il faut se rapprocher des vrais sensations alimentaires, donc ne plus s'observer, mais se concentrer. En quelque sorte, il s'agit de manger uniquement si on a réellement faim, et non si on en a envie, tout en retirant les sources de tensions possibles durant les repas ou les collations. Bien sûr, le but est ensuite de s'arrêter de manger lorsque l'on n'a plus faim […]en mangeant lentement, on peut percevoir les signes de rassasiement. Enfin, la dernière étape de cette "méthode" : […] il s'agit de s'affranchir du tabou des aliments "interdits" en remplaçant par exemple durant plusieurs jours son déjeuner par uniquement une prise de chocolat ou des gâteaux.. A "volonté" ? Pas vraiment, car les étapes précédentes ont appris à s'arrêter au bon moment, c'est-à-dire à ne pas manger au-delà de sa faim. Du coup, le "compteur" calorique que le cerveau possède naturellement étant de nouveau opérationnel, pas de souci, on ne prend pas de poids.

[…] En conclusion, ce régime peut s'adresser à tous, surtout en phase de rééducation ou de "stabilisation" (manger de tout en s'écoutant), mais couplé à une alimentation variée où les bases de l'équilibre sont respectées. »

Du coup j’ai farfouillé dans les forums de discussion et apparemment ça fonctionne bien, surtout pour les hyperphagiques (comme moi) qui ne savent plus trop à quel moment il faut s’arrêter de manger par définition. Ce qui ressort ce n’est pas tant la perte de poids (qui varie selon le poids initial comme pour tout régime) mais la sensation de bien-être et de paix avec soi-même, plus de lutte permanente avec les kilos soit disant superflus et de réflexion à tous les repas « et ça je peux ? » c’est quand même une révolution… Je suis donc actuellement la phase 1 de cette méthode : j'analyse mes prises alimentaires en essayant de m'arrêter quand je n'ai plus faim. Et c’est vrai que je me sens réellement détendue quand je mange contrairement à avant où je mangeais surtout par stress ou ennuie ! Parfois j’ai encore des petits réflexes de culpabilité (par exemple hier : re-anniversaire au boulot, après le gâteau je me suis dit « qu’est-ce qu’elles vont penser mes copinautes ? ») et des envies inexplicables sans pour autant avoir faim mais beaucoup moins qu’avant.

Ca soulage aussi pas mal de savoir que d’autres personnes appliquent cette méthode sans qu’on leur jette des pierres du genre « t’as des kilos à perdre et tu oses prendre du gâteau ?!!! », je me sens moins seule … Il faut dire que beaucoup d’entre vous sont très courageuses (contrairement à moi) et arrivent à se restreindre avec des régimes et je me sens coupable de m’octroyer des petits plaisirs de temps en temps et de manger « normalement »…

Encore une fois je me suis étendue mais bon ça fait du bien aussi de se lâcher !!!

Et vous comment ça va ?