Me revoilà, avec mon chagrin et l'impression que le sort s'acharne un peu.

Début janvier, j'ai décidé de me sortir de ma situation, de ne plus etre bancale, de vivre pour moi, d'offrir une meilleure vie à mon fils.

10 ans que je suis là, et c'est de pire en pire.

A 20 ans, on prend la vie de front , on se sent invincible, on accepte un homme et son fils, on donne tout, son temps libre, ses repos.

A 25 ans, on commence à déchanter un peu, mme ex nous insulte encore et toujours et le beau fils bien monté à bloc contre "la chose" qui vit avec son père devient de plus en plus hautain à mon égard.

Puis, on se marie, ( grosse erreur ) ; meme mariée, toujours pas acceptée dans ma belle-famille, je suis la p*te qui a 10 ans de moins que mon mari.

Mon titi arrive qq temps apres, j'accouche seule, ben oui, zhom doit aller travailler, c'est plus important, vous comprenez!!

Le beau-fils est jaloux de son demi-frere, ben oui, il a des cadeaux de naissance et des habits et jouets régulièrement.

Mme ex refait sa vie une vingtaine de fois, ou peut etre meme 30, tout en me glissant un soir " un jour je récupèrerai ton mari ".

Depuis la naissance de mon fils, j'ai arrèté la restauration et je travaille à 80% chez moi, j'accueille mon beau-fils tous les 15 jours, alors que mon mari travaille.

Petit à petit avec le temps, les gens changent, le compaganon aimant d'il y a 10 ans s'est transformé en fantome qui aime violenter psychologiquement.

Humiliée régulièrement, tres seule, pas épaulee, parfois bousculée fortement y compris devant mon fils ( et ça je ne lui pardonne pas ), je me suis repliée sur moi-meme.

Toujours droite et sans rien laisser paraitre devant les autres, je courbe le dos à la maison quand le vent tourne en attendant qu'il parte travailler.

Il y a 1 mois, j'ai décidé de partir, je mets des choses en place, je prépare mon départ ...

Voilà le mal qui me ronge et m'empèche d'avancer.

Très motivée dans la préparation de mon départ et la reprise de mon régime, voilà qui la vie enlève une personne importante, POURQUOI?

Et après, il faut que je continue comme si de rien?

Et le mercredi, le téléphone sonnera ... mais ça ne sera plus mamy.