Mal
géré, il peut entraîner une prise de poids parfois importante. Pourquoi
?
Le stress est une réaction normale
d'adaptation de l'organisme destinée à répondre à une agression,
physique ou émotionnelle.
Son
mécanisme est toujours le même. Il met l'organisme sous tension pour le
préparer à la fuite, au combat ou à la soumission (inhibition de
l'action) lorsque les deux premières options sont rendues impossibles.
Stress et calories : quels sont les liens ?
Dans
un premier temps, un stress déclenche une montée d'adrénaline qui met
l'organisme en alerte pour bouger et réagir vite. Cette première phase
a plutôt tendance à brûler des calories, surtout si elle est
accompagnée d'une dépense physique.
Dans
sa deuxième phase, le stress s'accompagne d'une élévation du cortisol
Il a pour rôle de réparer des lésions éventuelles (grâce à son effet
antiinflammatoire), et de préparer l'organisme à un nouveau stress à
venir en "stockant" les calories (sucre et graisses) disponibles.
À quel moment devient-il néfaste pour le poids ?
«
Lorsque le stress devient chronique, on constate un maintien du taux de
cortisol à un niveau anormalement élevé », explique le Dr Didier Chos.
C'est ce que l'on appelle le stress "mal géré". Cette perturbation
biologique peut conduire à deux tableaux cliniques différents.
•L'organisme
se met sur le mode "réserve" en permanence. Le métabolisme de
l'insuline se dérègle, et on constate une augmentation de la graisse
abdominale. Ce schéma est fréquent chez l'homme et chez la femme en
pré-ménopause. Cette prise de graisse, de type androïde, majore le
risque de développer un diabète de type II et une maladie
cardiovasculaire.
Quelles
solutions ?
Envisager une nouvelle façon de s'alimenter en adoptant un
régime d'inspiration "crétoise"*, riche en fruits, légumes et
légumineuses
avec une reprise d'activité physique régulière, idéalement
trois fois trois quarts d'heure par semaine.
•
L'organisme, pour se défendre contre les agents stressants, "commande"
également une augmentation de la production de sérotonine (une hormone
apaisante qui aide à la prise de recul). Lorsque le stress perdure, ce
phénomène aboutit à un épuisement des capacités de fabrication de
sérotonine. Ce manque va se traduire par une irritabilité à fleur de
peau et du grignotage compulsif (plutôt sucré). La satiété, normalement
sous contrôle de
même si je n'avale presque rien de la journée.
Depuis mon cancer j'essaie de moins stresser, surtout que pour le moment je suis à la maison.
Merci pour cet article, bonne soirée, bisous
C'est vrai que j'avais remarqué une prise de poids à chaque période de stress sans modification de l'équilibre alimentaire. Du coup j'ai décidé de ne plus m'en faire ;-)
Bisous