Je suis allée au séminaire de pédiatrie à Paris le mois dernier, et j’y ai appris des choses très intéressantes à propos de l’apprentissage du goût !

Tout d’abords, il faut savoir que le liquide amniotique à le goût de ce que mange la mère, et que le fœtus est capable de « sentir » les goûts dès la 11e semaine de grossesse !
On en conclu donc que le bébé commence là à construire ses goûts.
De même, le lait maternel a le goût de ce que la mère mange, le bébé « goûte » donc aux différents menus de sa mère.

On nous a présenté lors de ce séminaire des études faites au CNRS de Strasbourg montrant qu’un nouveau-né se tourne plus souvent vers la compresse contenant une odeur qu’il a connu dans le ventre de sa mère, et qu’il adopte une « grimace » de plaisir.
Une autre études montrait que des enfants de deux ans qui avaient été suivis une année entière au niveau de leur choix de repas (c’était un mini self, ils choisissaient les plats seuls), avaient été retrouvé 15-20 ans plus tard et … n’avaient pas modifié leurs choix alimentaires…
De là à conclure que le choix alimentaire de la future maman défini le choix alimentaire de son enfant …à vie, il n’y a qu’un pas.

Et c’est justement le sujet d’Opaline, l’« Observatoire de Préférences Alimentaires du Nourrisson et de l’Enfant » qui, par le suivi de cohortes mère-enfant depuis le 7ème mois de grossesse de la femme jusqu’aux deux ans de l’enfant, se propose d’étudier les liens entre
alimentation pré et post-natale, réactivité olfactive et gustative de l’enfant et préférences et aversions alimentaires de l’enfant.
Réponse dans quelques mois !