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Bonjour !
Blog de annajosi
aide blog-
considérations littéraires sur l'âge publié le 31/10/2008 à 12:26
Aucun plaisir ne peut égaler ,pensa-t-elle(,,,)celui d'en avoir fini avec les triomphes de la jeunesse,de s'être perdue dans le processus de la vie,pour trouver,avec un tressaillement de joie, quand le soleil se lève,quand le jour tombe,la vie.
Virginia Wool
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(8) commentaires
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Virginia Woolf voulait dire je crois qu'elle appréciait plus l'âge mûr que la jeunesse mais en fait cela ne l'a pas empéchée de se suicider vers la cinquantaine je crois
A bientôt
Allez voilà des jours nouveaux qui nous arrivent : c'est le temps de Noêl, et je souhaite que la magie de Noël vous fera retrouver le sourire.
A toutes gros bisous ...
bisous
Peu de choses en vérité... Ceux que l'on a aimés sont souvent partis, ceux que l'on aime encore nous ont parfois oubliés dans quelque mouroir... Qu'attendre de cette vie qui n'est plus qu'un souffle d'amertume ? Sans même être déprimée, se laisser balloter par les jour, les nuits, qui se succèdent et se ressemblent avec leurs cortèges de souffrances reconnues ou supposées...
Pensées moroses à l'aube de mon quatrième âge qui se profile dans un proche horizon... Mais je garde le sourire pour faire semblant de goûter encore aux plaisirs de mon automne, précurseur d'un hiver qui, par avance, me fait frissonner...
Bises à vous deux...
Et que penses-tu de l'aide à mourir si c'est autorisé de parler de ça sur le blog Ou bien réponds moi en MP c'est une question qui me fait aussi bien réfléchir
Est-ce que déguises Elliot?si oui en quoi?
Bises
Merci pour ton com. Et je vais te raconter une histoire toute personnelle en retour. L'une de mes grands-mères nous a demandé à tour de rôle de la laisser tranquille car elle souhaitait mourir. Elle a eu 9 enfants, dont 3 sont décédés avant elle. C'était des moments insupportables et une blessures qui resta toujours à vif. Après le décès de mon grand-père, elle a continué à vivre mais sans y avoir goût. Ce n'était pas de la dépression. Ni un syndrome de glissement. Mais une fatigue réelle et une lassitude. Elle avait toujours plaisir à voir ses enfants, ses petits-enfants et arrières-petits enfants. Mais parce qu'elle nous aimait, elle ne pouvait plus envisager que l'un de nous partent avant elle (un de mes cousins était gravement malade). Elle sentait aussi qu'elle était arrivé au bout de la route. Elle avait 97 ans ! Et elle m'a dit 15 jours avant de décéder qu'elle refusait tout acharnement thérapeutique. La mort lui faisait peur, mais la souffrance encore plus. Selon les médecins, son coeur aurait pu tenir encore quelques années. Mais elle n'avait plus envie de vivre. C'était son choix. Qui sommes-nous pour aller à l'encontre de leur volonté, à cet âge ? Elle s'est éteinte dans son sommeil, avec le sourire, en tenant dans ses mains une photo de toute la famille. J'ose croire qu'elle a eu la mort qu'elle souhaitait, à défaut d'avoir eu la vie qu'elle aurait aimé.
Ce que je veut te dire par là, c'est qu'il faut arriver à faire la distinction entre la dépression et un désir profond de céder la place chez les personnes âgées. Et c'est loin d'être évident (car loin d'être entendu).
Bises et bonne fête d'Halloween !